TRI BLEIZ DIE est un groupe de rock nantais,
chaleureux et péchu, s'exprimant en langue bretonne.
Ce drôle de nom qui pourrait se traduire littéralement du breton par les « Trois Loups de Dieu » est en fait un juron du Pays de Leon (Nord-Finistère) qui signifie « saperlipopette » ou encore « nom di diou ».
Créé en 1998, Tri Bleiz Die produit un rock n roll festif et musclé, à l'image de la Bécassine apparaissant armée d'une Gibson sur « Dalc'homp Mat » (2000). La pochette de ce premier album est dessinée par Chester qui a déjà uvré pour les Béruriers Noirs et Ludwig Von 88.
Le deuxième album « Arabat Dekoniñ Memestra » (2002) reste dans la même veine punk rock mais tranche avec le côté festif du précédent pour un son plus lourd au service de textes engagés, poétiques et enragés.
Tri Bleiz Die est avant tout un groupe de scène, avec au compteur plus d'une centaine de concerts en Bretagne, France et Belgique, aux côtés notamment de Merzhin, Dan Ar Braz, Silencers, EV, Gargouilles, Red Cardell, ou encore Dolly, Right For Life, Orange Blossom, Hocus Pocus...
Le troisième album : "« Milendall » (2005) est chargé d'hymnes héroîques, oscillant entre punk rock et pop.
Sauvages et maïtrisées, les mélodies résonnent magnifiquement(...)jamais ils n'avaient si bien sonné sur disque!"(PULSOMATIC).
"TRI BLEIZ DIE met le feu à la celtitude"
"Le groupe cartonne, comme l'album."(PILL).
Ce troisième album est sans aucun doute le plus aboutit. Le groupe nous avais déjà habitué a un très bon niveau mais ce nouvel album est tout simplement génial ! Le rythme et la qualité ne baisse pas dans aucun des 12 titres de l'album. Sans doutes le meilleur groupe de rock festif breton (avec les EV)...
Depuis le printemps 2000, le groupe est aussi présent sur la grande toile au travers du site http://www.tribleizdie.com où l'on peut trouver des infos, des extraits musicaux, les traductions en français des textes des chansons, tout plein de photos...
Les membres:
STEFAN : guitare, bombarde, flûte, chant
Chanteur, guitariste à trois cordes, gonflé à la bière pression pour sonner de la bombarde, ce gars là vit un calvaire (breton, evel-just) avec ces "istrogelled" de Tri Bleiz die. Le voilà collé à réviser sa grammaire bretonne pour accoucher des textes originaux et des coups de gueules du groupe. Qu'est ce qu'on n' ferait pas pour son pays et sa langue...
LORAN : guitare, flûte, choeurs
Il joue des guitares électriques (ou tronçonneuses) avec un talent et une énergie quasi démoniaques. Afin d'être toujours drôle en concert et animer celui-ci comme un bal de mariage, ce collectionneur d'"animals morts" aime manger des clowns au petit déj'. Il est aussi redouté des "hopitals" psychiatriques car sa bonne humeur est contagieuse...
FLORIAN : violon, choeurs
Passé par le conservatoire il y a quelques années lumières, il a dit merde à Mozart et Vivaldi pour The Clash et Metallica. Il essaye de devenir un bon guitariste ; en vain, Joe Satriani était trop fort pour lui. Il décida alors de revenir aux sources jusqu'au jour où Anton (bassiste retraité) lui sortit l'archet du derrière pour venir jouer du violon avec les fous.
GAINO : batterie, choeurs
Martelant sa batterie comme un forgeron colérique, son intégration dans un groupe comme Tri Bleiz Die est un fait marquant dans l'histoire de la musique : un progueux peut défendre les couleurs du punk rock. A sa rentrée de septembre 2000, il a été néanmoins rassuré de constater qu'il n'était pas le seul petit nouveau dans cette classe d'extraterrestres...
PASCUALITO : basse, choeurs (ex-membre de Tri Bleiz Die)
C'est lors d'une obscure tournée en Amérique Centrale que les Tri Bleiz Die ont tiré ce Mexicanos endurci à la soupe de melon d'une mine de charbon au début de l'été 2001. Ancien guitariste et chanteur dans les profondeurs de la terre, le voilà propulsé bassiste en chef, obligé de réviser ses dièses et bécarres bassistoniques (c'est quoi ça?), apportant une couleur supplémentaire au joyeux bordel...
ERWAN : basse, choeur
Bassiste de Tri Bleiz Die depuis 2004, présent sur « Milendall ».
