Catherine Ribeiro plus Alpes : Paix
Las palabras
Face 1
1. ROC ALPIN
(No lyrics available)
2. JUSQU’À CE QUE LA FORCE DE T’AIMER ME MANQUE
Je voudrais pouvoir t’aimer deux ans, trois ans, dix ans
T’aimer jusqu’à ce que la force de t’aimer me manque
Que le bonheur de t’aimer s’estompe,
Afin que je puisse aimer
Quelqu’un d’autre que toi
Quelqu’autre chose que toi.
Aimer de nouveau, sans cesse
Aimer comme je t’aime en ce moment
Malgré l’absence.
Douloureuse souffrance inutile
Et pourtant, combien nécessaire
Vitale à nos esprits de fous.
Quel gâchis que ce tant d’amour versé à d’autres que toi
Mais, peut être…quelle superbe résurrection de la vie.
3. PAIX
Paix à celui qui hurle parce qu’il voit clair
Paix à nos esprits malades, à nos cœurs éclatés
Paix à nos membres fatigués, déchirés
Paix à nos générations dégénérées
Paix aux grandes confusions de la misère
Paix à celui qui cherche en se frappant la tête contre
Des murs de béton
Paix au courroux de l’homme qui a faim
Paix à la haine, à la rage des opprimés
Paix à celui qui travaille de ses mains
Paix à cette nature qui nous a toujours donné le
Meilleur d’elle-même et dont chaque homme quel
Qu’il soit a besoin
Paix à nos ventres - grands réservoirs de poubelles académiques
Paix à vous mes amis, dont la tendresse m’est une nécessité
Paix et respect de la vie de chacun
Paix à la fascination du feu, paix au lever du jour à la tombée de la nuit
Paix à celui qui marche sur les routes jusqu’aux horizons sans fin
Paix au cheval de labour
Paix aux âmes mal-nées qui enfantent des cauchemars
Paix aux rivières, aux mers, aux océans qui accouchent
De poissons luisants de gasoil
Paix à toi ma mère, dont le sourire douloureux s’efface
Auprès de tes enfants
Paix enfin à celui qui n’est plus et qui toute sa vie a
Trimé attendant des jours meilleurs.
FACE 2
1. UN JOUR….LA MORT
Un jour, la Mort, cette grande femme démoniaque
M’invita dans sa fantastique demeure
Depuis longtemps elle me guettait, elle m’épiait
Usant de ses dons, de ses charmes magiques
Elle cambrait sa croupe féline
Fermait à demi ses paupières lourdes de sommeil
Au-delà desquelles brillaient deux yeux de guet-apens
Le souffle court, les lèvres entrouvertes
Elle murmurait : viens chez moi, viens, viens,
Approche, viens t’enrouler dans mon repos
Mon repos - repos - repos - l’éternel repos.
Alors, coupant mon emblème cordon ombilical
J’absorbais trois tubes de somnifère réparateur.
Ainsi commença le tourbillon de la décadence
Semblable à celui de la terre qui me portait
Les gouvernements tueurs étaient toujours en place
Le napalm brûlait nos maisons et nos champs
Les riches s’éclataient devant les classes laborieuses
Partout ce n’était que tumulte, cris de guerre
Je courrais, cherchant à protéger les enfants
Les enfants, merde, pourquoi faire des enfants
Les écoles maternelles sautaient à la dynamite
Les châteaux de cartes espagnols s’écroulaient
Victimes de malformations congénitales
Seuls, restaient debout, victorieux
Les Elysées, les Maisons-blanches, les Kremlins
Les crèmes caramels, les crèmes au chocolat.
Dites-moi la mort, chère femme, belle mort
Vous me serrez d’un peu trop près, trop fort
Je ne suis pas vraiment lesbienne, savez-vous ?
Vos bras qui m’encerclent gênent ma respiration
Votre parfum me donne la nausée.
Dites-moi la mort, chère femme, belle mort
De ce côté-ci de l’au-delà
Où se trouve le chemin de l’amour?
Sur terre, je refusais le mensonge, la vanité d’être
Ici, les dactylographes tapent sur des bongos
D’horribles rythmes qui foudroient mes entrailles.
Dites-moi la mort, chère femme, belle mort
Renvoyez-moi de ce côté-là de la vie
Je voudrais connaître l’amour de Pierre le récalcitrant
J’ai encore besoin de donner et de recevoir
J’ai besoin de me battre pour un autre monde
Je veux connaître l’an 01 dont parlaient nos amis
Je veux encore monter des bonshommes de neige
En hiver, sur les toits blancs des usines
Je veux faire sauter les autoroutes
Et me promener dans les hautes herbes de campagne
Je veux embrasser les garçons et les filles
A pleine bouche, baiser leurs lèvres chaudes
Je veux m’enivrer de la salive de mon amour
Je veux aimer et mourir de mort naturelle
Comme tout le monde, les deux pieds dans mes sabots
Redonnez-moi la vie, la mort, belle mort,
Et je vous ferais un enfant.
1. ROC ALPIN
(No lyrics available)
2. JUSQU’À CE QUE LA FORCE DE T’AIMER ME MANQUE
Je voudrais pouvoir t’aimer deux ans, trois ans, dix ans
T’aimer jusqu’à ce que la force de t’aimer me manque
Que le bonheur de t’aimer s’estompe,
Afin que je puisse aimer
Quelqu’un d’autre que toi
Quelqu’autre chose que toi.
Aimer de nouveau, sans cesse
Aimer comme je t’aime en ce moment
Malgré l’absence.
Douloureuse souffrance inutile
Et pourtant, combien nécessaire
Vitale à nos esprits de fous.
Quel gâchis que ce tant d’amour versé à d’autres que toi
Mais, peut être…quelle superbe résurrection de la vie.
3. PAIX
Paix à celui qui hurle parce qu’il voit clair
Paix à nos esprits malades, à nos cœurs éclatés
Paix à nos membres fatigués, déchirés
Paix à nos générations dégénérées
Paix aux grandes confusions de la misère
Paix à celui qui cherche en se frappant la tête contre
Des murs de béton
Paix au courroux de l’homme qui a faim
Paix à la haine, à la rage des opprimés
Paix à celui qui travaille de ses mains
Paix à cette nature qui nous a toujours donné le
Meilleur d’elle-même et dont chaque homme quel
Qu’il soit a besoin
Paix à nos ventres - grands réservoirs de poubelles académiques
Paix à vous mes amis, dont la tendresse m’est une nécessité
Paix et respect de la vie de chacun
Paix à la fascination du feu, paix au lever du jour à la tombée de la nuit
Paix à celui qui marche sur les routes jusqu’aux horizons sans fin
Paix au cheval de labour
Paix aux âmes mal-nées qui enfantent des cauchemars
Paix aux rivières, aux mers, aux océans qui accouchent
De poissons luisants de gasoil
Paix à toi ma mère, dont le sourire douloureux s’efface
Auprès de tes enfants
Paix enfin à celui qui n’est plus et qui toute sa vie a
Trimé attendant des jours meilleurs.
FACE 2
1. UN JOUR….LA MORT
Un jour, la Mort, cette grande femme démoniaque
M’invita dans sa fantastique demeure
Depuis longtemps elle me guettait, elle m’épiait
Usant de ses dons, de ses charmes magiques
Elle cambrait sa croupe féline
Fermait à demi ses paupières lourdes de sommeil
Au-delà desquelles brillaient deux yeux de guet-apens
Le souffle court, les lèvres entrouvertes
Elle murmurait : viens chez moi, viens, viens,
Approche, viens t’enrouler dans mon repos
Mon repos - repos - repos - l’éternel repos.
Alors, coupant mon emblème cordon ombilical
J’absorbais trois tubes de somnifère réparateur.
Ainsi commença le tourbillon de la décadence
Semblable à celui de la terre qui me portait
Les gouvernements tueurs étaient toujours en place
Le napalm brûlait nos maisons et nos champs
Les riches s’éclataient devant les classes laborieuses
Partout ce n’était que tumulte, cris de guerre
Je courrais, cherchant à protéger les enfants
Les enfants, merde, pourquoi faire des enfants
Les écoles maternelles sautaient à la dynamite
Les châteaux de cartes espagnols s’écroulaient
Victimes de malformations congénitales
Seuls, restaient debout, victorieux
Les Elysées, les Maisons-blanches, les Kremlins
Les crèmes caramels, les crèmes au chocolat.
Dites-moi la mort, chère femme, belle mort
Vous me serrez d’un peu trop près, trop fort
Je ne suis pas vraiment lesbienne, savez-vous ?
Vos bras qui m’encerclent gênent ma respiration
Votre parfum me donne la nausée.
Dites-moi la mort, chère femme, belle mort
De ce côté-ci de l’au-delà
Où se trouve le chemin de l’amour?
Sur terre, je refusais le mensonge, la vanité d’être
Ici, les dactylographes tapent sur des bongos
D’horribles rythmes qui foudroient mes entrailles.
Dites-moi la mort, chère femme, belle mort
Renvoyez-moi de ce côté-là de la vie
Je voudrais connaître l’amour de Pierre le récalcitrant
J’ai encore besoin de donner et de recevoir
J’ai besoin de me battre pour un autre monde
Je veux connaître l’an 01 dont parlaient nos amis
Je veux encore monter des bonshommes de neige
En hiver, sur les toits blancs des usines
Je veux faire sauter les autoroutes
Et me promener dans les hautes herbes de campagne
Je veux embrasser les garçons et les filles
A pleine bouche, baiser leurs lèvres chaudes
Je veux m’enivrer de la salive de mon amour
Je veux aimer et mourir de mort naturelle
Comme tout le monde, les deux pieds dans mes sabots
Redonnez-moi la vie, la mort, belle mort,
Et je vous ferais un enfant.
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