David TMX : À l’Orée d’Un Siècle en Bois
Les paroles
1. A l'orée d'un siècle en bois
D'aussi loin qu'il me souvienne,
Je n'ai fait que détruire en moi la fierté d'être homme.
Et je déambule à la périphérie de l'espèce comme un monstre timoré,
Sans assez d'envergure me réclamer d'une autre bande de singes..
Alors, fébrile, je sors de ma forêt
Et prends le monde hostile en pleine gueule
Fait d'obscurantisme d'épitaphe et de linceul
J'y voyais bien plus clair dans ma sombre forêt
Je revêts mon costume comme un blindage socialisant
Glabre mais, parait-il, séduisant
Je rase ma barbe qui fait peur
Fais table rase de mes regrets au profit de mes humeurs
Parfois je ferme les yeux et frôlant l'indécence
Me reviennent les essences
D'épicéas, de castors et d'herbe humide
Puis je rouvre les yeux sur ce monde plein de vide
Alors pourquoi, me direz-vous, ai-je quitté mes forêts profondes
Pour venir dégueuler sur la misère du monde ?
Je devais faire ce choix pour ma trappeuse et ma trappette
Car la vie de coureur des bois ne procure pas de revenus honnêtes
Car à l'orée d'un siècle de bois
L'incendie qui nous menace
Programme comme il se doit
L'extinction de la race
Alors elles ont besoin de moi
De la protection d'un trappeur
Le contre-feu c'est moi
Attisé par le souffle du coeur
Mais j'y voyais bien plus clair dans ma sombre forêt
paroles ajoutées par Jeremystere - Modifier ces paroles