In Memoriam : Persona Non Grata
Les paroles
01. Au crépuscule
Tu contemples ton visage qui lentement s'est fané
Le temps a fait son ouvrage, ta jeunesse s'est envolée.
Dans le reflet d'une glace que tu aimerais tant briser
Tu recherches en vain ta place dans notre triste société
Où les hommes sont devenus de vulgaires numéros,
Des machines qu'on use et qu'on remplaceaussitôt.
Dans les mouroirs s'entassent ceux qui nous ont enseigné
Que trop de progrès efface l'humanité.
Le systeme te pousse lentement vers l'abime,
Il te fautlibérer la place : vieillir serait devenu un crime?
Pour qu'on effacedéjà ta trace, pour qu'on te remplace!
Au crépuscule de ta vie, ton corps te fais souffrir,
Comme une prison pour ton esprit qui ne veut plus te laisser partir
Au soir de ton existance il n'y as personne à qui parler,
Seuls les souvenirs de ton enfance parviennent encore à t'apaiser.
Toute une vie de labeur pour partir dans l'oubli,
Chacun mérite d'avoir une fin digne d'un patriarche!
Si nos destins ne se resemblent pas dans la vie,
Ne serons-nous pas égaux devant la mort?
Un jour nous serons vieux à notre tour connaitrons-nous le même sort ?
Un jour serez-vous vieux à votre tour connaitrez-vous le même sort ?
02. Rouge sang
Aigris par leur chienne de vie, voilà que désormais ils veulent gérer les notres.
Ces fantomes du passé reviennent nous harceler pour que l'on expie nos fautes.
Tantôt, ils chantent l'Internationale, tantôt s'opposent au nouvel ordre mondial.
Ces fanatiques attisent nos rancoeurs, exploitent nos peurs, ils soignent le mal par le mal.
Ils sont sortis de leur mutisme, leur purgatoire
Mais rouge sang reste leur étandard
Ils ne voient le monde qu'en rouge et noir.
Ils se croient déjà prêts pour le grand soir.
Allez, allez, circulez, circulez, on a déjà donné quelques dizaines d'années
Merci pour les charniers, les millions d'internés
Merci aussi pour Prague, merci pour les goulags.
Merci pour Berlin Est et merci pour Belgrade, merci pour Tienanmen
Merci pour le Tibet
Leurs gourous sont des êtres abjects, dignes des pires sectes, des pires sociétés secrètes
Qui pervertissent notre jeunesse, utilisent ses faiblesses, et tout ça pour leur business
Leur idéal n'est pour eux q'une façade, une farce, une mascarade pour vider la caisse,
Ils contestent pour contester, protestent pour protester, car avec eux rien n'est vrai.
03. En homme libre
Vouloir croire en tout, vouloir croire en l'homme
Vouloir faire le bien avant que le glas ne sonne
Me maintient en vie, me sort de ma léthargie.
Si je n'oublie pas me jours me sont comptés
En homme libre à jamais je vivrai.
Me donner à fond, sans me compromission,
Poursuivre ma quête, en gardant raison,
Rester à l'écoute, maintenir le cap,
Choisir une route en tirant les meilleures cartes
Donne un sens à ma vie, me garde bien de l'ennui.
Si je n'oublie pas me jours me sont comptés
En homme libre à jamais je vivrai.
04. U$A
Le masque tombe, la colère gronde,
Un vent de fronde s'abat sur le Nouveau Monde.
La statue de la liberté s'effrite,
Avec elle aussi s'effrondre tout un mythe,
Celui d'un songe, un rêve qu'on dit américain.
Un cauchemar né du massacre des amérindiens,
Dont les rescapés, parqués dans des réserves,
Noient dans du whisky leurs chagrins et leurs peines.
Chez l'oncle Sam, ca tourne au drame,
Pas étonnant : tout le monde a un port d'arme.
Alors ca flingue à tout va dans les écoles,
Leurs mômes ont dû sniffer trop de colle.
Voilà l'exemple que l'on veut bien nous donner,
L'unique modèle duquel on veut nous cloner.
On appelle ça un nivellement par le bas!
Votez, made in USA !
Libre de soumettre et d'assouvir,
Cette fausse puritaine ne songe qu'à nous avilir.
Elle se prend pour le Zorro de la démocratie,
Comme au temps d'Hiroshima et de Nagasaki.
Elle prend la planète pour une poubelle,
La pollution pour elle c'est pas un problème.
Tout ce qui compte c'est la course au nucléaire,
Elle a toujours adoré jouer à la guerre.
La C.I.A, le F.B.I, super shérifs du nouvel ordre mondial,
La N.S.A sont ses yeux et ses oreilles
N'oubliez pas que les U.S.A veillent !
05. A l'aventure
Partir à l'aventure, exalter tous mes sens,
Décider de mon futur est devenu pour moi une urgence.
Absolue, impérative, absolue, c'est une question de vie ou de mort!
De l'Atlantique à l'Oural, partout de nouveaux paysages,
Vastes plaines et hautes montagnes, attendent qu'on les rejoigne.
Elles s'offrent à moi, elles s'offrent à toi,
Ca ne te dirait pas qu'on y aille,
Depuis le temps que ça nous travaille.
Partir à l'aventure, exalter tous mes sens,
Décider de mon futur est devenu pour moi une urgence.
Prendre un nouveau départ, recommencer à zero,
Chercher la paix de l'âme, goûter au silence et au calme,
Est salutaire, prioritaire,même nécessaire
Pour réveiller en moi le volcan qui sommeille,
Traverser les océans, gravir le toit du monde,
Atteindre le firmament sans perdre une seconde.
On y va ? Pour de bon ! Fais ton choix !
Mais surtout, oui, surtout ne dis pas non.
06. Persona non grata
Nulle part où aller sans qu'on nous dévisage,
Notre couleur de peau n'est plus à la page.
Les uns nous rejettent, les autres nous baîllonnent.
Nos pensées sont suspectes, il faut qu'on change la donne !
Condamnés à vivre en proscrits, nous sommes
"Persona non grata".
Toujours debout malgré les coups, et ça,
Ca ne changera pas.
Quels crimes, quels délits avons-nous commis?
Si ce n'est de refuser de rentrer dans leur système?
Quels crimes, quels délits aurions-nous commis?
Vouloir aimer les nôtres? Rejeter la haine!
On nous jette en pâture aux juges comme aux médias,
Ces chiens sont féroces mais nous ne plierons pas.
Leur faiblesse est ta force, ton courage grandit.
Alors changeons notre approche et sortons de l'oubli !
07. Spleen de Paris
9 heures du mat sur le périph, l'air est noirci par la fumée.
Les gens referment leur fenêtres ils n'arrivent plus à respirer.
Dans le métro ce n'est guère mieux la foule écrase les petits vieux.
Plus besoin de voyager si tu veux te depayser
Avec la RATP tu voyages gratis pour Alger,
Pour Istanbul ou Marrakech descendre station Barbès.
Pour le bruit et l'odeur, plus besoin de marteau-piqueur
Le ramdam des tamtams ça fait aussi mal au crâne.
Paris me donne le vague à l'âme.
Paris la nuit, Paris le jour, Paris, Paris ne vaut même plus le detour!
Paris est un gros champignon, une amanite de béton,
Avec ses tours de Babel qui s'élévent dans le ciel
Sa ferraille, ses égouts et ses poubelles.
11 heures du soir sur le périph, l'air est toujours aussi vieié
La ville a retrouvé son calme hormis sur les champs Elysées,
Le Marais, Stalingrad et ses cités.
08. Rencontre
Comme un oiseau sur une branche, un jour tu t'es posée
Et quand arrive la chance on ne veut pas la laisser
S'en aller aux quatre vents sans même pouvoir la saisir
Alors j'ai capturé l'objet de mes desirs.
Coïncidence ou destin : on avait les mêmes idées
La même vision d'un monde qu'il va nous falloir changer
Pour l'enfant que tu portes, que Dieu va nous donner
Je serai fort, tu sera forte, telle est notre destinée!
Tendre vers l'équilibre, vers une profonde Harmonie
Ensemble nous allons donner à un être la vie.
Rencontre, rencontre, c'était notre rencontre.
Rencontre, rencontre, tu parles d'une rencontre!
La jeunesse, comme tu le sais, c'est un état d'esprit
Et si je n'ai plus peur de vieillir en ta compagnie.
je croque la vie à pleines dents, je ne cesse de m'épanouir
J'aurai toujours le plaisir de voir nos enfants grandir.
Quand on trouve le bonheur on ne veut plus le laisser fuir!
Et je ne comprends pas les fous qui n'ont pas voulu saisir,
Par peur du quotidien, la chance de leur vie,
Et gâcher leur destin pour une chimère, une utopie.
Comme un oiseau sur une branche, un jour tu t'es posée
La chance m'a souri, je ne l'ai pas laissée filée.
09. La colonne
Es dröhnet des marsch der kolonne,
Der tambour schlägt das fell.
Es leuchtet vor uns die sonne,
Sie leuchtet so klar und so hell.
Und keiner ist da, der feige verzagt,
Der müde nach dem weg uns fragt,
Den uns der Tommler schlägt (bis)
Es flattert vor uns die fahne
Im hellen morgenwind.
Wir wissen bei ihrem rauschen,
dass wir kameraden sind.
Und keiner ist da, der feige verzagt,
Der müde nach dem weg uns fragt,
Den uns die fahne weist. (bis)
10. Mémoire vive
Toutes les vérités ne seraient plus bonnes à dire,
Le devoir de mémoire n'appartiendrait qu'à certains?
On érige en exemple des fossoyeurs d'empires
Aussi vite qu'on enterre les héros qui n'ont pas de sang sur les mains.
On réécrit l'histoire façon Spielberg,
Plus le mensonge est gros, moins on a de peine à y croire,
A ne plus voir, l'obscurantisme aurait-il envahi nos mémoires?
J'ai la mémoire, vive!
Amnésie de masse / Lobotomie collective
Ils effacent les traces de la splendeur de l'Occident
Manichéisme chronique / Apologie du mythe
N'y aurait-il plus de place que pour les mensonges, les ressentiments ?
Ne les laissons pas salir la mémoire de nos pères,
Ne nous laissons pas tromper par ces faussaires!
Soyons fiers, identitaires! Bientôt, c'est sûr, tout deviendra clair.
11. I had a dream
Last night I had a dream
Where European were free to think
It seemed to me so real that when I woke up
I found again the will to fight
I hope for my children and the children of my children
Yes I hope for the future that my vision become real.
Hope will save us from a new kind of desaster
Hope lies within you and me, we must find it faster!
In my dream there was no pollution, nor corruption,
Just perfection and peace of mind.
Open your eyes and dream with me, we can make it happen.
(Chorus)
A new order, a new order will arrive.
No more disorder this time we will survive.
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