Kobayes : À Bout De Souffle
Les paroles
[1] NOUVEAU MONDE
Nous ne sommes pas de ceux, Qui fléchissent et subissent,
qui refont le monde, Autour de quelques verres et de souvenirs amers.
Nous ne sommes pas de ceux, Qui attendent que ça se passe, En espérant que ça arrive,
Car rien n'est écrit, rien n'est prédit, Tout se négocie.
nous ne changerons pas le monde.
C'est le monde qui nous change, Peu importe ce qui nous arrange
Nous ne sauverons pas le monde.
Le monde nous sauvera, Si l'on y met un peu de soi.
Nous ne sommes pas de ceux, A penser que demain sera meilleur qu'aujourd'hui,
Et nous sommes prêts a en payer le prix.
Nous ne sommes pas de ceux, Qui se prétendent donneurs de leçons,
C'est juste une opinion, et jamais nous ne l'imposerons
[2] SIMPLE COMME UNE BALLE
Froid comme le métal qui traverse ton crâne, Ta vie se termine sur le macadam.
Mettre fin a tes jours pour mettre a jour ta fin.
Mais tu n'aurais pas du croire que c'était aussi
simple comme une balle dans la tête Quand le sang se projette,
Dur comme le vide que ça laisse Quand le sang durcit et seche !
Mais qu'est-ce qui peut se passer dans la tête Quand toutes les envies se mettent a disparaitre,
Quand le gout de vivre tourne a l'amertume, Passer le reste de sa vie a se demander...
Pourquoi ? Le sort s'acharne sur moi et je veux passer de vie a trépas
Pourquoi ? Je n'ai plus besoin de rien et qu'on me laisse enfin
Pourquoi ? Maintenant les dés sont jetés c'est a la gâchette de décider
Pourquoi ? Penser que c'est si compliqué sauf que c'était Simple comme une balle
As-tu seulement pensé a ceux qui restent, Qui ont cru en toi, mais que tu délaisses.
Etait-ce la solution de ne penser qu'à soi, Mais tu n'aurais pas du croire que c'était aussi
[3] N'ETRE QUE SOI
Ecouter son coeur plutot que ses peurs, Réfléchir, réagir au meilleur comme au pire.
L'opinion nous dicte nos choix, Alors que nos sentiments nous montrent la voie.
Vivre sa vie sans aucun compromis, Et faire le choix de n'être que soi.
C'est chacun pour soi, Chacun fait sa loi, On subit des regles, Que l'on ne respecte pas !
Nul ne peut dire ce qui est mal ou bien, Et quoi qu'on en dise personne ne sert a rien.
Etre soi même, sans dilemme, sans gene, Laisser échapper la haine de nos vies à la chaine
Travailler pour gagner le droit de s'écraser, De passer son tour a ce putain de jeu de société.
Tricher pour monter et mentir pour assouvir La soif de réussir qui nous aveugle et nous tire.
Vivre sa vie sans aucun compromis, Et faire le choix de n'être que soi.
N'être que soi. A chacun son choix.
[4] LE PRIX A PAYER
Ça fait des années Qu'on est manipulé, Qu'on est la pour avaler, Les conneries,
la viande avariée, Les émissions de télé. Pour vivre heureux, C'est le prix a payer.
Le prix a payer.
Dans quelques années On peut imaginer, commander son cercueil a la télé, pour tout recommencer,
être débarrassé, c'est le prix a payer.
[5] APOKALYPSE
Big bang et tout a commencé Le berceau de l'humanité vierge de toute cruauté A vu le jour,
le coeur rempli d'amour Sans se douter de son destin tout tracé
L'homme a tout voulu controler Sans compromis, sans pitié Pour cette terre qui l'a engendré
Personne n'a eu le pouvoir de stopper Cette machine infernale qui a tout ecrasé
Pourquoi la race humaine Est tant remplie de haine ?
A qui ça peut servir De tout anéantir ?
Mais qui sommes-nous pour décider de l'avenir Pour tenter de réécrire notre destin de martyre Tout tracé,
impossible a éviter, tête la premiere vers la fatalité
L'homme depuis la nuit des temps Avide de progres et cupide par exces A construit
pour sa propre survie Sans jamais se soucier de tout ce qu'il a détruit
La terre brule sur les cendres du passé La terre brule attisée par la connerie de l'humanité
C'est nos enfants qui vont payer Et nous payons pour nos ainés C'est main-te-nant
[6] CARPE DIEM
Le temps passe et saigne nos espoirs De voir nos vies s'allonger Nos rêves se concrétiser
Pourquoi constamment s'accrocher A son passé, le présent est a nos pieds
Vivre, jouir, partager Ce qui nous est donné Vivre, jouir, partager Et savoir profiter
Mais pourquoi se soucier Le temps passe
Nous ne sommes pas enterrés Le temps passe
Les jours passent et soignent les blessures De nos vies écorchées, et nos peurs cachées
Rien ne s'efface, tout se construit Au jour le jour, et tout est fini
Vivre, jouir, partager Ce qui nous est donné Vivre, jouir, partager Et savoir profiter
[7] DO YOU LIKE MY SEXY SHOES ?
Un concert de plus, Une déchire est annoncée.
On se coltine une vieille punk Completement foncedée.
I don't care ; I don't mind, I see sex in her eyes, She wants some, so am I. So let's rock.
SEX, DRUGS AND ROCK'N'ROLL. The choice is up to you, and think about,
It' cause you know life can be rock'n'roll.
She doesn't look that's ok (but), Five drinks will make my way.
She talks about, I talk about, our date rape.
Le baiseur est-il le baisé. Peu importe tant que vit le rock'n'roll.
[8] K.D.S.
KDS, C'est le kobayes dance style. KDS ,Montres-moi ton style.
Pas de regles, pas de trêve, marche ou creve.
Flamber, frapper, saigner. Dans le respect et l'amitié.
Toi et moi, on n'est pas la pour s'achever.
Un coup de chaleur envahit le pit, Ici faut que tu bouges sinon tu risques,
Un mauvais coup une sortie de piste, Joue pas des coudes, on sait que tu existes.
2nd round, coup de tête, balayette. Je te fume, je t'éclate comme un pét.
J'attends que tu saignes pour m'arrêter, Attends que je saigne pour te calmer et faire la paix
KDS.
[9] LEVER LES YEUX
Nous sommes lâches devant la souffrance De nos freres qui crevent dans l'indifférence
On fait le choix de ne pas croire de ne pas voir Ceux que le monde remet a plus tard
On a tous baissé les yeux au lieu de tendre la main Tous étaient peureux face a son propre destin
Pas besoin d'être envieux ni même des moins que rien Plus besoin d'être vieux pour aider notre prochain
Lever les yeux, pour affronter la réalité Lever les yeux, pour enfin accepter
Nous sommes caché derriere notre ignorance En sécurité, loin de la décadence
Sans voir qu'à nos portes on meurt de faim dans le mépris de chacun
En laissant crever des hommes comme des chiens
[10] KOBFEAT.
[11] MONSTER
J'emmerde votre putain de société C'est elle qui t'a engendré
J'encule vos regles et vos idées Notre systeme va te casser
Ne croyez pas me controler m'attacher,
Grandir dans une cité pourrie. Avenir, un concept a bannir. Survivre a n'importe quel prix.
Les regles du jeu d'une enfance prise a partie.
Une société qui ne comprend pas les attentes de sa population est condamnée a l'échec.
tu es le cobaye qu'on a formaté Tu es le cobaye, ta vie est toute tracée
sans liberté Sans le droit de penser Arrête de te prendre pour un boss de l'embrouille, Un caid de l'esbroufe.
Tu joues parfaitement le role que le systeme t'a donné, que les médias t'ont attribués.
De rebelle, tu n'as que les idées, ton Lacoste est la pour le prouver.
Tu t'es fait avaler, tu t'es fait aspirer, par ce monde que tu as tant voulu renier.
Je suis le monstre que vous créez. Personne ne t'a vraiment forcé. Ma violence vous est destinée.
Arrêter, juger, pas de pitié, condamner.
A passer sa vie entre deal de shit et scooter volé, A tout essayer pour s'intégrer,
On finit par ne plus compter, Et a ne plus croire qu'en soi.
Une société qui ne comprend pas les attentes de sa population est condamnée a l'échec.
Réfléchis et constate que tes idoles te font miroiter un monde que tu ne pourras toucher ou acheter
avec l'argent racketté a la sortie du lycée.
Au mieux tu finiras ouvrier, tu finiras maqué avec tes gosses et ta télé, et la boucle est bouclée.
Tu regarderas tes enfants, impuissant s'enfoncer, s'enfoncer, s'enfoncer, s'enfoncer, s'enfoncer.
[12] A BOUT DE SOUFFLE
A force de penser que, L'ennemi n'est pas toujours celui qu'on croit,
On se fatigue a se battre contre celui qui ne l'est pas.
Refuser, résister, se priver pour des idées. Etre a bout de souffle s'être battu a en crever.
déplacer des montagnes, Souffler contre les vents. Mais qu'est-ce qu'on y gagne, à etre les perdants
On crie bien haut qu'on veut tout faire changer, Scander, accuser avec des Vans aux pieds.
Imaginer sa vie dans un monde d'égalité, Et refaire le monde en matant la télé.
L'ennemi n'est pas toujours celui que l'on croit. L'ami n'est pas toujours celui a qui l'on doit.
A bout de souffle. Mon combat ne cessera que quand j'aurai trouvé ma voie.
Choisir son camp, s'investir et lutter, Une noble cause qu'il ne faut pas oublier.
Défendre ses idées avec intégrité. Accepter la différence sans jamais la condamner.
a bout de souffle
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