La Ruda Salska : Le Prix Du Silence
Lyrics
1. LE DEVOIR DE MEMOIRE
Le devoir de mémoire - Des brûlures de l'histoire !
A l'usure des brûlures de l'histoire (l'histoire !)
A l'homme mature, on eût pu y croire (y croire)
A mesure des brûlures de l'histoire (l'histoire !)
A l'homme mature, c'est sûr on ne peut plus y croire...
Qu'a-t-on fait du devoir de mémoire ? (faut croire !)
Que pas assez connurent l'abattoir (histoire !)
De crever pour des idées illusoires (faut croire !)
Que le passé de l'homme est sans cesse recommencé...
Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation !)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)
Le devoir de mémoire - Des brûlures de l'histoire !
A ceux qui croient au front national (question !)
Se souviennent-ils de la solution (finale !?)
Car en 33, ce genre d'idéal (réponse !)
En 45, ce n'étaient que morts par millions...
A ceux qui disent préserver Marianne (c'était !)
En la violant de sa fraternité (son âme !)
A ceux qui passent vite du coq à l'âne (pour des !)
Idées qui sont à court terme le son du canon...
Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation!)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)
39/45 c'est pas loin, 39/45, c'est demain,
Non on n'est à l'abri de rien...
39/45 c'est pas loin, 39/45 ces deux mains
qui se sont transformées en poings !
Quand on s'aperçoit que des anciens votent Le Pen, la peine !
On s'aperçoit de toute la connerie humaine...
Des résistants de la dernière heure,
plus précisément des tondeurs qui oublient ce que la vie enseigne.
Paris, non Paris ne s'est pas libéré par lui-même.
Au moins retenons un point : tout le prix de la haine...
Le devoir de mémoire - Des brûlures de l'histoire
A ceux qui sont tombés pour la France (tombés !)
Quand les Français criaient "vive Pétain" (putain !)
Des Jean Moulin dans la résistance (comptez !)
Y en avait sous Vichy que les miliciens...
Aux étrangers tués sur nos plages (donnés !)
Aux mitrailleuses pour nos vies nos li- (bertés !)
Les Trente Glorieuses les combats passés (passés !)
Ils tournent la page et gueulent q'ils repartent à la nage...
Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation!)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)...
2. LES FRERES VOLFONI
A la moindre impolitesse, ils punissent.
A la moindre thune en caisse, ils agissent.
Il n'est pas de frères qui laissent plus d'ennemis.
Il n'est pas deux paires qui naissent Volfoni...
Attention à ta vie. Toi qui les gêne...
Ne touche pas au grisbi !
Des nuits de migraine te tiendront jour et nuit car ces deux frères,
Entre deux Martini te foutent en l'air...
A qui prétend qu'ils agressent sans limite,
Leur répondant c'est la caisse de dynamite.
Il est des gens qui dispersent, qui ventilent.
Il est des gens qui encaissent, qui s'inclinent...
Attention à ta vie. Toi qui les gêne...
Ne touche pas au grisbi !
Des nuits de migraine te tiendront jour et nuit car ces deux frères,
Entre deux Martini te foutent en l'air...
(Oh Yes Sir ! !)
C'est par rafale qu'ils envoient leurs balles,
Au terminal des prétentieux qu'ils renvoient les caves
Et c'est vrai que ça calme, d'avoir deux balles entre les yeux ça fait mal !
Brutal ! Ils envoient leurs balles.
Au terminal des prétentieux qu'ils renvoient les caves
Et c'est vrai que ça calme, d'avoir deux balles entre les yeux ça fait mal...
Normal ! Qu'en rois du mitan renient la loi du gu-gusse de Montauban
Qui parle trop pour leurs tympans, bientôt en proie aux tourments...
Attention à ta vie ! Dicton des frères Volfoni.
Ne touche pas au grisbi ! Dicton des frères Volfoni.
Attention à ta vie ! Dicton des frères Volfoni.
Ne cherche pas le rififi ! Dicton des frères Volfoni...
3. SEE PANAME AND DIE
Il était parti pour refaire (sa vie à Paname).
S'est vu sortir de la galère (Pari sur Paname).
On avance pas vite a la rame (paris sur Paname).
Celles du métro ont plus de charme (See Paname and die).
Il était parti pour connaître (la vie à Paname).
Là même où l'existence est faite (de vie et de drame).
Soit tout commence, soit tout s'arrête (Paris sur Paname).
Et c'est tout le mal qu'il se souhaite (See Paname and die)...
"Partir, mourir un peu" oui, mais rester n'est pas mieux.
Mais Paris n'est qu'un lieu qui ne produit pas tous les vux...
Oh ! Ma capitale où est le charme, où est le charme ?
De tes cartes postales où est ton âme où est ton âme ?
Cloîtré dans sa banlieue au lieu de ses attraits,
Qu'il lorgnait envieux sur de faux, de vieux portraits...
Oh ! Ma capitale où est le charme, où est le charme ?
De tes cartes postales où est ton âme où est ton âme ?
Paris, la ruée vers l'or, mais vite fait d'y perdre le nord !
Paris vite se transforme quand il vous ignore.
L'argent facile dès lors, c'est l'envers du décor.
Paris comme Babylone, quand il vous dévore...
Il avait suivi sa voie (Pari sur Paname).
Mais même Paris a ses parias (Pari sur Paname).
Il a tout misé sur le toit (Pari sur Paname)
Il n'est jamais sorti une fois (See Paname and die).
Parti là-bas par appât (Pari sur Paname)
Au moins là-bas il avait ça ! (Pari sur Paname)
Il a fini au bar-tabac (Pari sur Paname)
Cassa sa pipe pour 2-3 grammes (See Paname and die).
Qui naquit n'a que le fruit de son rang...
Qui naquit n'a que le fruit de son sang...
Qui naquit n'a que le fruit de son rang...
Qui naquit n'a que le fruit de son sang...
Bien souvent...
4. TRIANON
Il est important, autant le dire, que t'as le kir
gratuit mais pourtant tu paies, comptant on pas, le quart
des prix de restaurants où tu respires autant le mir
que ce que tu engraines et c'est la migraine pas tard !
Le rouge qui tâche et les frites grasses,
C'est toute une tâche pour que les cheveux se décrassent !
Le vin blanc est sec comme un coup de trique
à se fracasser la tête contre les barriques, parole !
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est la comptine-tine des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est jamais la famine Le vin décalamine l'esto ... mac...
Tu peux rentrer, t'es pas d'attaque... mac !
Et si le décor n'est pas du ton de la dernière heure,
qu'on s'attend encore à voir riper un "tonton flingueur",
que si tu finis pas ni ton assiette ni ton verre cul sec,
les vers te louperont pas car c'est le cimetière direct !
Y a comme une odeur de clope et de sueur
Et puis d'amitié et ça disserte pendant des heures
sur le monde entier et sur le bonheur
A l'heure du dessert quand la liqueur ouvre les curs...
Parole !
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est la comptine-tine des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est jamais la famine. Le vin décalamine l'esto-
Oh ! Léon ... Dans ton anis, on sent pas l'eau...
Odéon ... De la cantine et du bistrot
Oh ! Léon Dans ta cuisine on sent pas l'eau...
Odéon ... De la cantine et du bistrot !
Tu peux rentrer, t'es pas d'attaque...
Oh ! Léon ... Dans ton anis, on sent pas l'eau...
Odéon ... De la cantine et du bistrot
Oh ! Léon Dans ta cuisine on sent pas l'eau...
Odéon ... De la cantine et du bistrot.
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est la comptine-tine des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est jamais la famine Le vin décalamine l'esto ...
Ça sent bon la biguine et sur un air d'accordéon...
Et l'on trinque et l'on boit sur le zinc des comptoirs.
Et l'on trinque et l'on boit à je ne sais trop quoi...
On dissimule sa crainte de s'endormir le soir
et on stimule sa joie dans de vives complaintes...
Y aura toujours à boire sur les quais de la Loire
Y aura toujours des peines sur les quais de la Seine
Et entre poivre et sel, les soûlots,
les poivrots se feront la vie belle dans le souffle d'un rot...
Il n' y a plus qu'un mot dans le creux de nos bouteilles
que l'on boit au goulot, un lot de maux sommeille...
Il n'y a plus de boulot il n'y a plus d'oseille, et l'on traite de salauds,
ceux qui se bronzent au soleil.
On s'invente des histoires, on se ment à soi-même,
A qui voudra les croire, là n'est plus le problème.
On vit pour le regard d'une serveuse à 2 francs
qui vous traite d'ignare quand vous devenez trop franc...
5. UNIS
( Ils n'ont qu'un paramètre
« être ou ne pas être »
Ils n'ont qu'une distinction
« être ou ne pas être » )
Qu'on naisse "rouge" autant que l'Apache
Qu'on naisse "noir" quand le soleil passe
Qu'on naisse "blanc" autant que je sache,
On reste "sang" pour "sang" dans la masse...
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race.
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face...
Soyons solidaires, soyons habiles et faisons face !...
Con n'est-ce pas ?
Protestant ou pas...
Con n'est-ce pas ?
Catholique ou pas...
Con n'est-ce pas ?
Musulman ou pas...
Con n'est-ce pas ?
D'en venir aux armes...
Tous sous la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race.
Tous sous la même terre quand la folie reste en surface,
Dans les cimetières les morts s'empilent, non ne s'effacent...
Qu'on naisse Russe ou Américain,
Qu'on naisse Suisse, Asiatique, Indien,
Qu'on naisse Serbe ou Monténégrin,
Qu'on naisse Belge, Africain, Cubain...
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race.
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Soyons solidaires, soyons habiles et faisons face !...
( Ils n'ont qu'un paramètre
« être ou ne pas être »
Ils n'ont qu'une distinction
« être ou ne pas être » )
Tous munis de l'envie d'exister !
Tout s'unit dans ce lit qu'est l'humanité !
Tous munis de l'envie d'exister !
Tous unis dans ce lit qu'est l'humanité !
Unis ! unis ! unis ! unité !
Tel homme telle peau !
Mais de la terre est l'essence...
Tel homme telle peau !
Tout est critère de naissance...
Tel homme telle peau !
Mais de la terre est l'essence...
Tel homme telle peau ! Un seul drapeau celui de la tolérance !
Même si les salissures de l'histoire
Sont bien dures, sont si dures à ravoir.
L'existence est notre unicité.
Tolérance en nos diversités...
Unis, unis, unis dans nos sens...
Unis, unis, unis dans l'essence...
Oui, candide. Mais je m' plais à le penser...
Plus sordides seront les plaies à panser...
Solidaires dans la danse !... (ter)
Dans l'existence !
6. ROOTS SKA GOODS
"Roots ska goods" It's the feeling of the street,
"Roots ska goods" To be locked in the struggle,
"Roots ska goods" For the right and for justice,
"Roots ska goods" All united in the ska nation...
{Refrain:}
You know my girl I feel all right... (x7)
On the "roots ska" !
"Roots ska goods" Locomotive on a street,
"Roots ska goods" Locomotive around the world,
"Roots ska goods" Welcome to the king of beat,
"Roots ska goods" Listen to the sound of the sun...
{Refrain:}
It is time for someone to understand this feeling :
Calypso y Mento, Buru, Rhythm 'n Blues and Co.
It is time sometimes to shine the light on this music.
" Skinhead remember your roots " It's the Jamaican sun !
The super, the power, the spirit of this sound...
The super, the power of Jamaica... This is the root of reggae !
This is the "roots ska"!
"Roots ska goods" It's the feeling of the street,
"Roots ska goods" To be locked in the struggle,
"Roots ska goods" Welcome to the king of beat,
"Roots ska goods" Listen to the sound of the sun...
{Refrain:}
Winston Wright, Don Drummond, Skatalites,
D. Desmond, Arthur Kays, Toots or Ken Booth, Prince Buster...
This is the root of reggae,
This is the "roots ska" !
This is the "roots ska goods"...
7. LE PRIX DU SILENCE
"Gangster" c'est un métier, beaucoup l'ont appris à leurs dépens.
Se taire, surtout ne pas dérailler, sinon c'est le prix du sang...
Six années passées au placard, balancé par des caves,
Oui mais les caves ils seront toujours tricards
Car s'il y a de l'or ... c'est pour les braves...
Matricule 3 4 5 7 (ter)
Reste dans sa tête !
Le premier fut décapité, le deuxième deux balles dans le buffet,
Le troisième, dans la Seine fut jeté les pieds bétonnés...
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances !
Ils apprirent le prix du silence !...
"Mais qui n'a jamais trahi me jette la première pierre",
Lui dit-il quand Harry lui évoqua le cimetière.
Mais ce n'est pas une pierre qu'il lui lança dans la panse
Mais bien une allumette, puis l'immola à l'essence...
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances !
Ils apprirent le prix du silence !...
Le silence est d'or ! Or le silence n'est pas inné...
Le silence est d'or ! Or le silence n'est pas inné... (bis)
"Gangster" c'est un métier, beaucoup l'ont appris à leurs dépens.
Se taire, surtout ne pas dérailler, sinon c'est le prix du sang...
Six années passées au placard, balancé par des caves,
Oui mais les caves ils seront toujours tricards
Car s'il y a de l'or ... c'est pour les braves...
Matricule 3 4 5 7 {x2}
Reste dans sa tête !
Un jour ou l'autre il faut payer !
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances !
Ils apprirent le prix du silence !...
Le malheureux dernier périt dans la lumière,
Pas du Christ mais du feu qui l'envoya en enfer.
Si la vengeance enfin, est un plat qui se mange froid,
Depuis 6 ans à jeun, Harry en reprit trois fois...
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances,
Ils apprirent le prix du silence !... (bis)
8. TAPER LA MANCHE
Taper la manche, oh ce n'est pas si facile !
On sape et on tape sur nos manches, on se penche sur tous les styles,
Les gens ne sont pas de vieilles branches, mais ce sont plutôt des cibles
A qui pour plaire, on s'arrange à les rendre plus dociles...
Je dis que taper la manche à défaut de pouvoir en vivre,
Nous ça nous permet en revanche de tenir en équilibre
Sur une branche très fragile, celle de tout musicien.
Et c'est vous, si vous donnez, qui décidez de son maintien...
Je dis que taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !...
Taper la manche, oh ce n'est pas si facile !
Mais on vous propose en échange le deal de nos chants muffin.
Si on agit sur vos dépenses, on dépense notre énergie,
Aussi pense-t-on que ça compense, vous le don, nous la danse.
Mais taper la manche sans mettre le feu à la ville,
C'est pour nous passer à l'orange : mécanique impérative.
Pour vivre pour la musique, un tic qui nous démange
Mais sans fric, sans un viatique, c'est la famine et on mange...
Je dis que taper la manche non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une vocation, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une promotion, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution !
Non ce n'est pas ça ! Non ce n'est pas taper la manche,
Non ce n'est pas, non ce n'est pas ça !
On n'est pas rapace, vous n'êtes pas rats quand la main passe,
Ce n'est pas vain, on remplit l'espace d'une place sur un trottoir ou d'un tro-mé,
J'en fais peut-être trop mais...
Nous ferons tout pour désormais ne plus quitter les sommets
De la ligne de mire. Pour s'en sortir, notre foi est plus qu'un prétexte
Pour faire de la musique notre voie, cette fois en anglais dans le texte !
Taper la manche oh ce n'est pas si facile !
Ne nous fions pas aux apparences,
On l'a dans le fion si nous file entre les doigts,
L'argent des gens et quand les agents nous sifflent...
Paraît-il que l'on doit quitter vite fait la ville,
Mais taper la manche c'est une manie qui dérange
Au point que certains nous en veulent et c'est leurs poings dans nos gueules...
Alors vous passants, arpentant les trottoirs d'un pas lent,
Ne voyez rien dans nos espoirs, SVP, d'insolent !
Je dis que taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une promotion, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une profession, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
9. STADIO
Au "stadio communal" on scande, on crie, on râle,
On chiale ou en s'enflamme pour des balles, des balles dans la lucarne.
Au "stadio communal" le kop est infernal :
Il copule, il percute à chaque but il s'emballe.
Au "stadio communal" c'est l'étalage social,
A tout âge, noir ou pale, dans la houle de la foule on s'affale.
Au "stadio communal" soit on perd soit on gagne !
Mais pour une fois ensemble et ça change de la logique sociale...
Et tant pis, tant pis si c'est banal...
Et tant pis tant pis si certains clament qu'il faut être bestial,
Tous calés sur le même piédestal...
Au "stadio communal" On s'emballe pour les rois de la balle !
S'il y est, s'il y est, s'il y est ... On rentre dans le bal !
S'il y est, s'il y est, s'il y est... Au "stadio communal".
Et ce ne sont pas que des Bengale qui s'enflamment dans le stadio,
Mais c'est le feu de milliers d'âmes, non, pas que des ânes, non !
Mais dans la foule (pas du même moule) be careful hooligan !
Mais dans la foule (pas du même moule) be careful hooligan !
Et tant pis, tant pis si c'est banal...
Et tant pis, tant pis si certains clament qu'il faut être bestial,
Tous calés sur le même piédestal.
Au stadio communal. On s'emballe pour les rois de la balle...
Ecoute le bruit du stade (passe au 10)
Oui passe-lui la balle (passe au 8)
Oui passe-lui la balle (passe au 6).
Une fois dans la surface (tir !)
Regarde le but en face (tir !)
Regarde le but en face (tir !)
Le public est en face ...
10. ORANGE
Mélangeons !
Métissons !
Unies soient nos cultures.
Pratiquons la raison !
Bénie soit l'ouverture,
Y a tant de cons si ce n'est des prophètes
Aboyant leur opinions nées d'idées toutes faites...
Les pressions, les tensions, les temps sont assez durs
Pour laisser progresser, pavoiser les ordures
Se regarder pisser, préparons le futur !...
L'identité ce n'est pas la caricature.
Mélangeons nos cultures !
Pratiquons l'ouverture ! (bis)
Combien de temps faudra-t-il
Pour qu'on comprenne que rien n'est ni noir ou ni blanc ?
Je nie tous les extrêmes.
« La mort au tournant ».
Combien de temps faudra-t-il
Pour qu'on comprenne qu'on n'a pas besoin
D'être noir ou blanc
Pour être un con, un imbécile ou un gland ?
Mélangeons nos cultures !
Pratiquons l'ouverture ! (bis)
Le mondialisme n'a rien pourtant d'un art étrange
Mais tant le nient. Putain de mairie d'Orange !...
Attention ! Innovation !
Attention ! Tradition !
Attention ! Pas de cas de fusion, d'relation, d'intrusion...
A tirer la couverture trop près de soi,
La moisissure naît, c'est la nature qui veut ça !...
Mélangeons !
11. RADIO SKA (Bonus)
(pas de paroles)
Le devoir de mémoire - Des brûlures de l'histoire !
A l'usure des brûlures de l'histoire (l'histoire !)
A l'homme mature, on eût pu y croire (y croire)
A mesure des brûlures de l'histoire (l'histoire !)
A l'homme mature, c'est sûr on ne peut plus y croire...
Qu'a-t-on fait du devoir de mémoire ? (faut croire !)
Que pas assez connurent l'abattoir (histoire !)
De crever pour des idées illusoires (faut croire !)
Que le passé de l'homme est sans cesse recommencé...
Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation !)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)
Le devoir de mémoire - Des brûlures de l'histoire !
A ceux qui croient au front national (question !)
Se souviennent-ils de la solution (finale !?)
Car en 33, ce genre d'idéal (réponse !)
En 45, ce n'étaient que morts par millions...
A ceux qui disent préserver Marianne (c'était !)
En la violant de sa fraternité (son âme !)
A ceux qui passent vite du coq à l'âne (pour des !)
Idées qui sont à court terme le son du canon...
Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation!)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)
39/45 c'est pas loin, 39/45, c'est demain,
Non on n'est à l'abri de rien...
39/45 c'est pas loin, 39/45 ces deux mains
qui se sont transformées en poings !
Quand on s'aperçoit que des anciens votent Le Pen, la peine !
On s'aperçoit de toute la connerie humaine...
Des résistants de la dernière heure,
plus précisément des tondeurs qui oublient ce que la vie enseigne.
Paris, non Paris ne s'est pas libéré par lui-même.
Au moins retenons un point : tout le prix de la haine...
Le devoir de mémoire - Des brûlures de l'histoire
A ceux qui sont tombés pour la France (tombés !)
Quand les Français criaient "vive Pétain" (putain !)
Des Jean Moulin dans la résistance (comptez !)
Y en avait sous Vichy que les miliciens...
Aux étrangers tués sur nos plages (donnés !)
Aux mitrailleuses pour nos vies nos li- (bertés !)
Les Trente Glorieuses les combats passés (passés !)
Ils tournent la page et gueulent q'ils repartent à la nage...
Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation!)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)...
2. LES FRERES VOLFONI
A la moindre impolitesse, ils punissent.
A la moindre thune en caisse, ils agissent.
Il n'est pas de frères qui laissent plus d'ennemis.
Il n'est pas deux paires qui naissent Volfoni...
Attention à ta vie. Toi qui les gêne...
Ne touche pas au grisbi !
Des nuits de migraine te tiendront jour et nuit car ces deux frères,
Entre deux Martini te foutent en l'air...
A qui prétend qu'ils agressent sans limite,
Leur répondant c'est la caisse de dynamite.
Il est des gens qui dispersent, qui ventilent.
Il est des gens qui encaissent, qui s'inclinent...
Attention à ta vie. Toi qui les gêne...
Ne touche pas au grisbi !
Des nuits de migraine te tiendront jour et nuit car ces deux frères,
Entre deux Martini te foutent en l'air...
(Oh Yes Sir ! !)
C'est par rafale qu'ils envoient leurs balles,
Au terminal des prétentieux qu'ils renvoient les caves
Et c'est vrai que ça calme, d'avoir deux balles entre les yeux ça fait mal !
Brutal ! Ils envoient leurs balles.
Au terminal des prétentieux qu'ils renvoient les caves
Et c'est vrai que ça calme, d'avoir deux balles entre les yeux ça fait mal...
Normal ! Qu'en rois du mitan renient la loi du gu-gusse de Montauban
Qui parle trop pour leurs tympans, bientôt en proie aux tourments...
Attention à ta vie ! Dicton des frères Volfoni.
Ne touche pas au grisbi ! Dicton des frères Volfoni.
Attention à ta vie ! Dicton des frères Volfoni.
Ne cherche pas le rififi ! Dicton des frères Volfoni...
3. SEE PANAME AND DIE
Il était parti pour refaire (sa vie à Paname).
S'est vu sortir de la galère (Pari sur Paname).
On avance pas vite a la rame (paris sur Paname).
Celles du métro ont plus de charme (See Paname and die).
Il était parti pour connaître (la vie à Paname).
Là même où l'existence est faite (de vie et de drame).
Soit tout commence, soit tout s'arrête (Paris sur Paname).
Et c'est tout le mal qu'il se souhaite (See Paname and die)...
"Partir, mourir un peu" oui, mais rester n'est pas mieux.
Mais Paris n'est qu'un lieu qui ne produit pas tous les vux...
Oh ! Ma capitale où est le charme, où est le charme ?
De tes cartes postales où est ton âme où est ton âme ?
Cloîtré dans sa banlieue au lieu de ses attraits,
Qu'il lorgnait envieux sur de faux, de vieux portraits...
Oh ! Ma capitale où est le charme, où est le charme ?
De tes cartes postales où est ton âme où est ton âme ?
Paris, la ruée vers l'or, mais vite fait d'y perdre le nord !
Paris vite se transforme quand il vous ignore.
L'argent facile dès lors, c'est l'envers du décor.
Paris comme Babylone, quand il vous dévore...
Il avait suivi sa voie (Pari sur Paname).
Mais même Paris a ses parias (Pari sur Paname).
Il a tout misé sur le toit (Pari sur Paname)
Il n'est jamais sorti une fois (See Paname and die).
Parti là-bas par appât (Pari sur Paname)
Au moins là-bas il avait ça ! (Pari sur Paname)
Il a fini au bar-tabac (Pari sur Paname)
Cassa sa pipe pour 2-3 grammes (See Paname and die).
Qui naquit n'a que le fruit de son rang...
Qui naquit n'a que le fruit de son sang...
Qui naquit n'a que le fruit de son rang...
Qui naquit n'a que le fruit de son sang...
Bien souvent...
4. TRIANON
Il est important, autant le dire, que t'as le kir
gratuit mais pourtant tu paies, comptant on pas, le quart
des prix de restaurants où tu respires autant le mir
que ce que tu engraines et c'est la migraine pas tard !
Le rouge qui tâche et les frites grasses,
C'est toute une tâche pour que les cheveux se décrassent !
Le vin blanc est sec comme un coup de trique
à se fracasser la tête contre les barriques, parole !
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est la comptine-tine des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est jamais la famine Le vin décalamine l'esto ... mac...
Tu peux rentrer, t'es pas d'attaque... mac !
Et si le décor n'est pas du ton de la dernière heure,
qu'on s'attend encore à voir riper un "tonton flingueur",
que si tu finis pas ni ton assiette ni ton verre cul sec,
les vers te louperont pas car c'est le cimetière direct !
Y a comme une odeur de clope et de sueur
Et puis d'amitié et ça disserte pendant des heures
sur le monde entier et sur le bonheur
A l'heure du dessert quand la liqueur ouvre les curs...
Parole !
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est la comptine-tine des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est jamais la famine. Le vin décalamine l'esto-
Oh ! Léon ... Dans ton anis, on sent pas l'eau...
Odéon ... De la cantine et du bistrot
Oh ! Léon Dans ta cuisine on sent pas l'eau...
Odéon ... De la cantine et du bistrot !
Tu peux rentrer, t'es pas d'attaque...
Oh ! Léon ... Dans ton anis, on sent pas l'eau...
Odéon ... De la cantine et du bistrot
Oh ! Léon Dans ta cuisine on sent pas l'eau...
Odéon ... De la cantine et du bistrot.
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est la comptine-tine des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon,
C'est jamais la famine Le vin décalamine l'esto ...
Ça sent bon la biguine et sur un air d'accordéon...
Et l'on trinque et l'on boit sur le zinc des comptoirs.
Et l'on trinque et l'on boit à je ne sais trop quoi...
On dissimule sa crainte de s'endormir le soir
et on stimule sa joie dans de vives complaintes...
Y aura toujours à boire sur les quais de la Loire
Y aura toujours des peines sur les quais de la Seine
Et entre poivre et sel, les soûlots,
les poivrots se feront la vie belle dans le souffle d'un rot...
Il n' y a plus qu'un mot dans le creux de nos bouteilles
que l'on boit au goulot, un lot de maux sommeille...
Il n'y a plus de boulot il n'y a plus d'oseille, et l'on traite de salauds,
ceux qui se bronzent au soleil.
On s'invente des histoires, on se ment à soi-même,
A qui voudra les croire, là n'est plus le problème.
On vit pour le regard d'une serveuse à 2 francs
qui vous traite d'ignare quand vous devenez trop franc...
5. UNIS
( Ils n'ont qu'un paramètre
« être ou ne pas être »
Ils n'ont qu'une distinction
« être ou ne pas être » )
Qu'on naisse "rouge" autant que l'Apache
Qu'on naisse "noir" quand le soleil passe
Qu'on naisse "blanc" autant que je sache,
On reste "sang" pour "sang" dans la masse...
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race.
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face...
Soyons solidaires, soyons habiles et faisons face !...
Con n'est-ce pas ?
Protestant ou pas...
Con n'est-ce pas ?
Catholique ou pas...
Con n'est-ce pas ?
Musulman ou pas...
Con n'est-ce pas ?
D'en venir aux armes...
Tous sous la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race.
Tous sous la même terre quand la folie reste en surface,
Dans les cimetières les morts s'empilent, non ne s'effacent...
Qu'on naisse Russe ou Américain,
Qu'on naisse Suisse, Asiatique, Indien,
Qu'on naisse Serbe ou Monténégrin,
Qu'on naisse Belge, Africain, Cubain...
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race.
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Soyons solidaires, soyons habiles et faisons face !...
( Ils n'ont qu'un paramètre
« être ou ne pas être »
Ils n'ont qu'une distinction
« être ou ne pas être » )
Tous munis de l'envie d'exister !
Tout s'unit dans ce lit qu'est l'humanité !
Tous munis de l'envie d'exister !
Tous unis dans ce lit qu'est l'humanité !
Unis ! unis ! unis ! unité !
Tel homme telle peau !
Mais de la terre est l'essence...
Tel homme telle peau !
Tout est critère de naissance...
Tel homme telle peau !
Mais de la terre est l'essence...
Tel homme telle peau ! Un seul drapeau celui de la tolérance !
Même si les salissures de l'histoire
Sont bien dures, sont si dures à ravoir.
L'existence est notre unicité.
Tolérance en nos diversités...
Unis, unis, unis dans nos sens...
Unis, unis, unis dans l'essence...
Oui, candide. Mais je m' plais à le penser...
Plus sordides seront les plaies à panser...
Solidaires dans la danse !... (ter)
Dans l'existence !
6. ROOTS SKA GOODS
"Roots ska goods" It's the feeling of the street,
"Roots ska goods" To be locked in the struggle,
"Roots ska goods" For the right and for justice,
"Roots ska goods" All united in the ska nation...
{Refrain:}
You know my girl I feel all right... (x7)
On the "roots ska" !
"Roots ska goods" Locomotive on a street,
"Roots ska goods" Locomotive around the world,
"Roots ska goods" Welcome to the king of beat,
"Roots ska goods" Listen to the sound of the sun...
{Refrain:}
It is time for someone to understand this feeling :
Calypso y Mento, Buru, Rhythm 'n Blues and Co.
It is time sometimes to shine the light on this music.
" Skinhead remember your roots " It's the Jamaican sun !
The super, the power, the spirit of this sound...
The super, the power of Jamaica... This is the root of reggae !
This is the "roots ska"!
"Roots ska goods" It's the feeling of the street,
"Roots ska goods" To be locked in the struggle,
"Roots ska goods" Welcome to the king of beat,
"Roots ska goods" Listen to the sound of the sun...
{Refrain:}
Winston Wright, Don Drummond, Skatalites,
D. Desmond, Arthur Kays, Toots or Ken Booth, Prince Buster...
This is the root of reggae,
This is the "roots ska" !
This is the "roots ska goods"...
7. LE PRIX DU SILENCE
"Gangster" c'est un métier, beaucoup l'ont appris à leurs dépens.
Se taire, surtout ne pas dérailler, sinon c'est le prix du sang...
Six années passées au placard, balancé par des caves,
Oui mais les caves ils seront toujours tricards
Car s'il y a de l'or ... c'est pour les braves...
Matricule 3 4 5 7 (ter)
Reste dans sa tête !
Le premier fut décapité, le deuxième deux balles dans le buffet,
Le troisième, dans la Seine fut jeté les pieds bétonnés...
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances !
Ils apprirent le prix du silence !...
"Mais qui n'a jamais trahi me jette la première pierre",
Lui dit-il quand Harry lui évoqua le cimetière.
Mais ce n'est pas une pierre qu'il lui lança dans la panse
Mais bien une allumette, puis l'immola à l'essence...
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances !
Ils apprirent le prix du silence !...
Le silence est d'or ! Or le silence n'est pas inné...
Le silence est d'or ! Or le silence n'est pas inné... (bis)
"Gangster" c'est un métier, beaucoup l'ont appris à leurs dépens.
Se taire, surtout ne pas dérailler, sinon c'est le prix du sang...
Six années passées au placard, balancé par des caves,
Oui mais les caves ils seront toujours tricards
Car s'il y a de l'or ... c'est pour les braves...
Matricule 3 4 5 7 {x2}
Reste dans sa tête !
Un jour ou l'autre il faut payer !
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances !
Ils apprirent le prix du silence !...
Le malheureux dernier périt dans la lumière,
Pas du Christ mais du feu qui l'envoya en enfer.
Si la vengeance enfin, est un plat qui se mange froid,
Depuis 6 ans à jeun, Harry en reprit trois fois...
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances,
Ils apprirent le prix du silence !... (bis)
8. TAPER LA MANCHE
Taper la manche, oh ce n'est pas si facile !
On sape et on tape sur nos manches, on se penche sur tous les styles,
Les gens ne sont pas de vieilles branches, mais ce sont plutôt des cibles
A qui pour plaire, on s'arrange à les rendre plus dociles...
Je dis que taper la manche à défaut de pouvoir en vivre,
Nous ça nous permet en revanche de tenir en équilibre
Sur une branche très fragile, celle de tout musicien.
Et c'est vous, si vous donnez, qui décidez de son maintien...
Je dis que taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !...
Taper la manche, oh ce n'est pas si facile !
Mais on vous propose en échange le deal de nos chants muffin.
Si on agit sur vos dépenses, on dépense notre énergie,
Aussi pense-t-on que ça compense, vous le don, nous la danse.
Mais taper la manche sans mettre le feu à la ville,
C'est pour nous passer à l'orange : mécanique impérative.
Pour vivre pour la musique, un tic qui nous démange
Mais sans fric, sans un viatique, c'est la famine et on mange...
Je dis que taper la manche non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une vocation, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une promotion, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution !
Non ce n'est pas ça ! Non ce n'est pas taper la manche,
Non ce n'est pas, non ce n'est pas ça !
On n'est pas rapace, vous n'êtes pas rats quand la main passe,
Ce n'est pas vain, on remplit l'espace d'une place sur un trottoir ou d'un tro-mé,
J'en fais peut-être trop mais...
Nous ferons tout pour désormais ne plus quitter les sommets
De la ligne de mire. Pour s'en sortir, notre foi est plus qu'un prétexte
Pour faire de la musique notre voie, cette fois en anglais dans le texte !
Taper la manche oh ce n'est pas si facile !
Ne nous fions pas aux apparences,
On l'a dans le fion si nous file entre les doigts,
L'argent des gens et quand les agents nous sifflent...
Paraît-il que l'on doit quitter vite fait la ville,
Mais taper la manche c'est une manie qui dérange
Au point que certains nous en veulent et c'est leurs poings dans nos gueules...
Alors vous passants, arpentant les trottoirs d'un pas lent,
Ne voyez rien dans nos espoirs, SVP, d'insolent !
Je dis que taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une promotion, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une profession, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
9. STADIO
Au "stadio communal" on scande, on crie, on râle,
On chiale ou en s'enflamme pour des balles, des balles dans la lucarne.
Au "stadio communal" le kop est infernal :
Il copule, il percute à chaque but il s'emballe.
Au "stadio communal" c'est l'étalage social,
A tout âge, noir ou pale, dans la houle de la foule on s'affale.
Au "stadio communal" soit on perd soit on gagne !
Mais pour une fois ensemble et ça change de la logique sociale...
Et tant pis, tant pis si c'est banal...
Et tant pis tant pis si certains clament qu'il faut être bestial,
Tous calés sur le même piédestal...
Au "stadio communal" On s'emballe pour les rois de la balle !
S'il y est, s'il y est, s'il y est ... On rentre dans le bal !
S'il y est, s'il y est, s'il y est... Au "stadio communal".
Et ce ne sont pas que des Bengale qui s'enflamment dans le stadio,
Mais c'est le feu de milliers d'âmes, non, pas que des ânes, non !
Mais dans la foule (pas du même moule) be careful hooligan !
Mais dans la foule (pas du même moule) be careful hooligan !
Et tant pis, tant pis si c'est banal...
Et tant pis, tant pis si certains clament qu'il faut être bestial,
Tous calés sur le même piédestal.
Au stadio communal. On s'emballe pour les rois de la balle...
Ecoute le bruit du stade (passe au 10)
Oui passe-lui la balle (passe au 8)
Oui passe-lui la balle (passe au 6).
Une fois dans la surface (tir !)
Regarde le but en face (tir !)
Regarde le but en face (tir !)
Le public est en face ...
10. ORANGE
Mélangeons !
Métissons !
Unies soient nos cultures.
Pratiquons la raison !
Bénie soit l'ouverture,
Y a tant de cons si ce n'est des prophètes
Aboyant leur opinions nées d'idées toutes faites...
Les pressions, les tensions, les temps sont assez durs
Pour laisser progresser, pavoiser les ordures
Se regarder pisser, préparons le futur !...
L'identité ce n'est pas la caricature.
Mélangeons nos cultures !
Pratiquons l'ouverture ! (bis)
Combien de temps faudra-t-il
Pour qu'on comprenne que rien n'est ni noir ou ni blanc ?
Je nie tous les extrêmes.
« La mort au tournant ».
Combien de temps faudra-t-il
Pour qu'on comprenne qu'on n'a pas besoin
D'être noir ou blanc
Pour être un con, un imbécile ou un gland ?
Mélangeons nos cultures !
Pratiquons l'ouverture ! (bis)
Le mondialisme n'a rien pourtant d'un art étrange
Mais tant le nient. Putain de mairie d'Orange !...
Attention ! Innovation !
Attention ! Tradition !
Attention ! Pas de cas de fusion, d'relation, d'intrusion...
A tirer la couverture trop près de soi,
La moisissure naît, c'est la nature qui veut ça !...
Mélangeons !
11. RADIO SKA (Bonus)
(pas de paroles)
lyrics added by FkAy - Modify this lyrics