Lili Drop : Monde animal
Las palabras
BANAL
Attention, attention
Tu montes la mayonnaise en tournant au palace
Tu voudrais bien du pèze et te trouver ta place
T’aurais ton nom de code dans Paris milieu mode
Et tu coinces tes habitudes dans de sales attitudes
Je dis attention, attention à toi car toi
Toi banal, toi pas original
Toi banal, toi pas original
T’as enfin décider de mordre le gâteau
Tu vas te balancer tu vas craquer disco
Je dis attention, attention à toi
Non tu ne cherches pas ta différence
Non tu ne cherches pas ta différence
Non tu ne cherches pas ta différence
Non tu ne cherches pas ta différence
Entre deux kirs champagne, t’as mis ton skaï de compagne
Tu te sens le vent en poupe, par ici la jet soup
Ta frange de garçonnet, tes allures empruntées
Ta frange, ta queue de cheval, tes dragues de femmes fatales
Je dis attention, attention à toi car toi
Toi banal, toi pas original
Toi banal, toi pas original
Toi banal, toi pas original
Toi banal, toi pas original
LE SINGE
A longtemps chercher
J’ai trouvé le singe Buroughs
Il m’a rongé la tête
Le singe de la séduction
Mais quelle drôle de dramatique
De rêver mes idées
De croire aux choses dîtes
Et d’y plonger mon nez
A longtemps chercher
J’ai trouvé des femmes, moi pas beau
Elles m’ont sucé mon âme ces salopes
Ah ! les femmes, la séduction
Mais quelle drôle de dramatique
De rêver mes idées
De croire aux choses dîtes
Et d’y plonger mon nez
A longtemps chercher
J’ai trouvé la poudre blanche
Elle m’a pompé la tête cette salope
Ah ! la poudre d’la séduction
Mais quelle mauvaise politique
De rêver mes idées
De croire aux choses dites
Et d’y plonger mon nez
A long-temps-cherché – hi hi – hi ho,
Non j’ai pas encore trouvé mon zéro
Perdu dans ma tête, j’me laisse séduire
J’continue d’rêver
J’continue d’rêver
J’continue d’rêver
Non j’ai pas encore trouvé mon zéro
Perdu dans ma tête, je me laisse séduire
J’continue d’rêver…
PARAITRE
Etre, Disparaître
Naître, Paraître
Il faut paraître
Il faut disparaître
Il y a des magiciens, il y a des petits lapins
Dans un monde de raison
Qui pond les mongoles les fous et l’ordure
Devant tes voisins suivre le même chemin
Et devant tes maîtres
Il faut lever les mains
Dans un monde d’illusion
Qui n’a jamais demandé pardon
Et trois tours de passe passe
Et te voilà dans l’impasse
A l’infini dans ta glace, la tasse, non ?
Car tu es le petit lapin
Qu’on sort du chapeau
Tu es la femme sciée
Qui ne joindra plus ses deux bouts
C’est la grande illusion de vivre le même destin
T’as la télévision d’être un grand magicien
Car tu dois paraître car tu dois disparaître
Il y a des magiciens il y a des petits lapins
Et tu te réveilles tous les matins
Pour attendre jusqu’à demain
Te dire encore une à tirer
Encore une à tuer
Car les grands magiciens avec des gants blancs
Ils te donnent des carottes
Et les petits lapins avec des gants blancs
Ils te pardonnent et te garrottent
Tout te paraît si facile
Que tu te sens un peu futile
T’as juste besoin de difficile
Mais qui donc tire les fils
C’est la désillusion
De voir mourir les siens
T’as la baby vision
D’être un tout petit lapin
Et tu danses
Sur ton chemin tu danses
C’est le monde de l’apparence
C’est la transe du feu
C’est la danse de tes yeux
Il y a les purs et les faux, déguisés sous leur masque
Qui joue à qui perd gagne
Il y a les impurs et les vrais méconnus qui font l’amour
Et puis qui saignent
Il y a les petits et les grands qui se traquent en méchants
Je dis
Est-ce que tu danses avec ta mort dis-moi
Est-ce que tu danses, tu danses
A quoi tu penses avec ta mort dis-moi
A quoi tu penses, tu penses
Et la magie est là et tu ne la vois pas
Sur ton chemin
Plein de grands magiciens
Sur ton chemin
Plein de petits lapins
Sur ton chemin
Des années 80
Sur ton chemin
MONDE ANIMAL
Monde animal
Monde animal
Monde animal
Monde animal
Je suis ta chatte, tu es mon chien
Et de la tête aux fesses, je te donne des caresses
Monde animal
Tu es mon animal
Tigre royal ou bien mouton banal
Ta chatte, mon chien
Hurlent de plaisir, se mettent sur l dos, n’ont pas besoin de mots
A rebrousse poil, de mauvais poil
Tu remues la queue
Et j’te tends la patte
Oh ! monde animal
Tu es mon animal
Tigre royal ou bien mouton banal
Tu as faim, pour nous deux
Et ton plaisir s’écoule dans ta jungle égoïste
Soleil couchant baigné de sang
Tu dégaines tes griffes et tu sors tes crocs
Oh ! monde animal
Tu es mon animal
Tigre royal ou bien mouton banal
Monde animal
Monde animal
Tu es mon animal
Tigre royal ou bien mouton banal
Je suis ta chatte, tu es mon chien
Et de la tête aux fesses, je te donne des caresses
Monde animal
OUI OUI OUI
La porte coulisse
Découvre ma gueule dans la glace
Bien refermer bien appuyer
Sur le bouton, bouton visage
Arrêt surpris vite retourné
Face-à-face à la voisine
Face-à-face à la voisine
Bruits d’ascenseurs silence de mots
Pourquoi monte-t-elle dans l’ascenseur
Indifférent j’m’avance vers elle
Se jette sur moi comme un beefsteak
Se jette sur moi comme un beefsteak
Elle était moche et pas jolie
Pourquoi j’lui ai montré mon zizi
Monte, monte, monte dans l’ascenseur
Monte, monte, monte dans l’ascenseur
1er étage, 2ème étage, 3ème étage
Monte dans l’ascenseur
Monte dans l’ascenseur
Monte, monte, monte dans l’ascenseur
Elle était moche et pas jolie
Pourquoi j’lui ai montré mon zizi
Son genou se glisse entre mes jambes, dans la glace
Bien appuyé bien appuyé
Sans un mot sans un cri
Je lui donne elle se donne
J’lui fais l’amour en petits morceaux
J’lui fais l’amour en petits morceaux
Monte, monte, monte
Elle était moche et pas jolie
Pourquoi j’lui ai montré mon zizi
Monte, monte, monte dans l’ascenseur
Monte, monte, monte dans l’ascenseur, dans l’ascenseur
Monte, monte dans l’ascenseur
Dans l’ascenseur monte, monte, monte
Elle était moche et pas jolie
Pourquoi j’lui ai montré mon zizi
Allez, monte, monte, monte, monte
10ème étage, 20ème étage, 100ème étage, 1000èùe étage, 5ème sous-sol
Monte, monte, monte dans l’ascenseur
Dans l’ascenseur, silence de mots
Indifférent j’m’avance vers elle
Se jette sur moi comme un beefsteak
Se jette sur moi comme un beefsteak
Son genou se glisse entre mes jambes
Bien appuyés dans la glace
Dans la glace de l’ascenseur
Monte, monte
Sans un mot, sans un cri
Je lui donne dans l’ascenseur
Je lui donne
VALERIE
A l’époque j’étais pas encore un punk
Pourtant j’vivais ma vie
Tout comme sur un rasoir
Et dans la salle de classe
Il fallait faire le branke
Pour amuser les filles
Et déranger les poires
Et quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
Quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
C’est juste moi Olive qui déconne
Et tu devrais le voir pour le croire
Et tu devrais le voir pour le croire
Oh là là les mecs ça n’a pas traîné
De colles en colles et direct chez l’dirlo
Alors j’ai joué les sales quitte à être viré
Que ce n’soit pas pour les beaux yeux du facho
Et quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
Quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
C’est juste moi Olive qui déconne
Et tu devrais le voir pour le croire
Et tu devrais le voir pour le croire
De boulots en amours j’ai traîné mes godasses
Ma guitare mes cahiers dans des chambres verrouillées
Des shiloms des tendresses ma paresse et ma poisse
Et ma colère de jaloux dans ce monde de pédés
Et quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
Quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
C’est juste moi Olive qui déconne
Et tu devrais le voir pour le croire
Et tu devrais le voir pour le croire
Amsterdam sa came, j’ai préféré l’Marx
En stop on est parti défoncer un mirage
Exilés dans le riff ou a Chicago-rock
J’ai toujours été seul à cracher dans ma cage
Et quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
Quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
C’est juste moi Olive qui déconne
Et tu devrais le voir pour le croire
Et tu devrais le voir pour le croire
Allez
D’ma misère solitaire à la vie militaire
J’ai donné une journée et j’ai joué là la guerre
Des grenades plein la tête j’ai été confirmé
J’ai été confirmé débile et parano
Et quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
Quand tu leur rentres dedans
Elles disparaissent
C’est juste moi Olive qui déconne
Et tu devrais le voir pour le croire
Et tu devrais le voir pour le croire
Et tu devrais le voir pour le croire
Et tu devrais le voir pour le croire
CLEAN MAGIC
A trois dans le clean magic
Dans le triangle aspirateur
A trois dans le clean magic
Dans le triangle aspirateur
Inspirateur, aspirateur
Je bois sans m’arrêter
A la source de ton triangle
De ton triangle, de ton triangle
Dans ma tête entre tes cuisses
J’accouple des symboles
Dérisoir en désordre qui danse, danse
Matériel, angoisse, suffisant
Inspirateur, aspirateur
Je bois sans m’arrêter
A la source de ton triangle
De ton triangle, de ton triangle
Clean magic, clean magic
Clean magic, clean magic
Inspirateur, aspirateur
Je bois sans m’arrêter
A la source de ton triangle
De ton triangle, de ton triangle
Je pense à mon cerveau machine
A tout ce jus dans mes modules
Qui s’écoule dans ton sac à poussière
Dans ton sac ç poussière
Du clean magic clean magic
Aspire-moi
Clean magic
Inspire-moi
MIRAGES
Ce soir tu t’es bien habillé
Tu t’es bien maquillé
Tu es parti tourner dans la ville
Tu es parti trouver, une fille
La rue est pleine de regards
La rue est remplie de hasard
Tu es la star de cette amie bleue
Miroir de tous ces gens, un peu
Dans ta chambre tu cherches l’absolu
Ou peut-être une fille nue
Dans ta chambre tu l’as approchée
Et puis les images se sont envolées
Ouais t’a peur de t’réveiller
Sans avoir de quoi rêver
Tu voudrais, tu voudrais, tu voudrais
Tu voudrais vraiment, tellement
Ici tu cherches l’absolu
Ou peut-être une fille nue
Ci-bas tu l’as approchée
Et puis les images se sont envolées
Chez toi tu bouges, tu trembles
De ces monstres absurdes
Tu cherches la vérité, la vérité
Celle qui t’endormira
J’ai peur de m’réveiller
Sans avoir de quoi rêver
Je voudrais tellement
Je voudrais vraiment
FOUTOIR
A chercher à être une star
Et flipper dans ce bazar
Espérer une piaule peinard
Et trouver un job ringard
A tuner en dealant d’la poudre
Et plonger pour 3 ans
En taule coincé à te dissoudre
T’aimerais bien foutre le camp, non.
Toujours la même histoire
Toujours le même foutoir
Toujours la même histoire
Toujours le même foutoir
Et ça j’en ai vraiment marre, marre, marre
Te miner dans une histoire pas claire
Et cracher ta salive sur tes frères
A chercher le temps des cuillères
Et gerber ton sang au vestiaire
Vos tronches de guignols me font rire à pleurer
Vos mots d’école me font rire à gerber
Je suis déçu par tous ses culs
Qui disent, qui disent qu’on aurait pu
Car y’a plus rien à craindre
Car y’a plus rien à croire
Qu’à se savoir un peu minable et dépassé
Dans la version passable et dépecée
Toujours la même histoire
Toujours le même foutoir
Toujours la même histoire
Toujours le même foutoir
Et ça j’en ai vraiment marre
TERRAIN VAGUE
Je te laisse le pouvoir
Je ne sais plus y croire
Pour faire mes dents
J’ai besoin de talent
De mise en scène
De mes propres peines
J’ai l’âme en dérive
Dans le creux de mes reins
A regarder l’autre rire dans mon terrain
Je te laisse le savoir
Je ne veux plus y croire
Pou faire mes dents
J’ai besoin d’ingrédients
Pas d’mise en scène
De tes vieilles haines
J’ai l’âme en dérive
Dans le creux de mes reins
A regarder l’autre rire dans mon terrain
Je te laisse les enfants
D’ailleurs sont tous les miens
Grands soleils ardents
En manque de maman, dedans
J’ai l’âme en dérive
Dans le creux de mes reins
A regarder l’autre rire dans mon terrain
Dans mon terrain vague, vague, vague
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