Vae Victis : Clovis
Las palabras
1. Ouverture
(Instrumental)
2. Clovis
Peau de bête sur les épaules
Haches rondes à la main
Les Francs débarquent en Gaule
Quittant les rives du Rhin
Refrain :
Debout sur un bouclier
Tes guerriers scandent ton nom
Clovis, fils de Mérovée
Jeune roi aux cheveux longs
Tes braves soldats se souviennent
Du vase de Soisson
Tu es parfois dur mais toujours juste
Alors ils t'obéiront
Refrain
Moi, petite princesse Burgonde,
Tu ne m'as pas effrayé
Beau guerrier païen, tu m'as épousé
Notre descendance, c'est la France
Refrain
A Tolbiac la bataille est cruelle
Tu n'as plus d'espoir
Lorsque tu invoques le dieu immortel
Tu remportes la victoire
Refrain
3. La dame du Lac
Un jeune homme a l'allure sauvage
Jadis prophète et magicien
Se promène le long du rivage
De l'étang où se joue son destin
S'il rencontre la fée de ses rêves
Il lui livrera tous ses secrets
Il sait que l'entrevue sera brève
Elle l'enfermera à tout jamais
Soudain telle une biche qui brame
Attirant les regards indiscrets
Sur le lac se reflète une dame
Vêtue de la brume des forêts
A cette vue le délire s'empare
Un pauvre hère avide d'amour
Dans les songes, sa lyre s'égare
Impossible de fuir, il lui fait la cour
Le gueux n'ose mordre ses lèvres
Car il craint fort de s'éveiller
Et devoir au petit matin mièvre
Dire adieu à ce monde enchanté
Il est au près de celle qu'il aime
Cette jouvencelle tant rêvée
Elle lui a causé bien de la peine
Il lui arrache sa liberté
Belle fée, pardonnez mon outrage
Si hier mes yeux n'ont su vous charmer
Aujourd'hui ils retiennent l'orage
Mes yeux ne sont-ils bons qu'à pleurer ?
Souvenez-vous ces princes naguères, beaux parleurs et gentils cavaliers
Qui furent-ils pour marquer votre chaire laissant votre âme à jamais souillée
Si par le ciel je ne suis point digne d'émouvoir un instant votre cur
Daignez répondre d'un simple signe, j'implore une dernière faveur
Un filtre a volé ma raison, je ne peux quitter votre visage
Je veux mourir en votre prison, me noyer en contemplant votre image
4. Résistant gaélique
Vieille Europe, n'entends-tu pas l'appel de tes frères
Et le désarroi qui règne en pays d'Irlande,
Terre d'émeraude baignée de lacs et de rivières,
Où un vent de désespoir souffle sur la lande
Refusant bravement un avenir servile,
Un coin du continent survit dans la misère
La terreur et la mort qui planent sur cette île,
Ne font pas reculer les acteurs de la guerre
Dans les ruelles vides des faubourgs de Belfast,
Des gamins en haillons, les yeux remplis de haine,
Font face à des soldats dont les armes contrastent
Avec les cailloux des jeunes insoumis qui traînent
Auprès de l'épais granit d'une croix celtique
S'effondre un pauvre gars que la mort vient d'absoudre
Soulevant les quartiers populaires catholiques
La brise venue du large porte une odeur de poudre
Irlande libre !
Quand tu auras vaincu résistant gaélique,
Quand tes combattants ôteront leurs noires cagoules,
Puissions-nous enfin le jour de la Saint-Patrick,
Lever nos bières sans plus songer au sang qui coule
Lever nos bières sans plus songer au sang qui coule.
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