Marillion >> Les chansons de Marillion période Fish en français
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Jeudi 13 Octobre 2011 - 20:33:30
Bonsoir à toutes et à tous.

Dans quelques temps je mettrais les paroles en français des trois premiers albums de Marillion période Fish.

A savoir Script For A Jester's Tear, Fugazi et Misplaced Childhood.

Ca risque de me prendre beaucoup de temps de tout retaper sur l'ordinateur même si je tape avec mes dix doigts.

Donc soyez patients et en disant cela je pense à Fabkiss.

Bonne soirée.

Vendredi 14 Octobre 2011 - 12:19:49
Voici le premier texte en français. Je mets deux versions du même texte.

SCENARIO POUR UN LARME DE BOUFFON

Ainsi, me voici dans l'aire des cœurs brisés,
Une nouvelle expérience
Un nouveau passage dans un journal rédigé par lui-même
Encore un nouveau suicide émotif, surdosé de sentimentalité et de fierté
Trop tard pour dire je t'aime,
Trop tard pour refaire la pièce
Abandonnant les vestiges sur la scène du passé

Je m’égare dans les va-et-vient,
Je m’égare dans les ronds-points,
Je m’égare dans les va-et-vient,
Je m’égare dans les ronds-points,
Trop nombreux, trop tôt, trop loin, pour partir, trop tard pour jouer,
La partie est terminée,
La partie est finie.

Ainsi, me voici de nouveau dans l’aire des cœurs brisés,
Je m’égare dans les va-et-vient,
Dans les ronds-points,
La partie est terminée, finie.

Encore un nouveau suicide émotif, surdosé de sentimentalité et de
Fierté,
Je m’égare dans les va-et-vient,
Je m’égare dans les ronds-points,
La partie est terminée.

Trop tard dire je t’aime,
Trop tard pour refaire la pièce
La partie est terminée.

Je joue le rôle classique d’un martyre
Doté d’un douloureux sourire
Afin de détruire la poésie de cette mélodie
D’écrire les sacrements pour rectifier mes erreurs
Une épitaphe pour un rêve brisé
Afin d’exorciser ce hurlement muet,
Un hurlement engendré par la douleur.

Je n’ai jamais écrit cette chanson d’amour
Jamais les mots ne semblaient vouloir couler.
A présent, le cœur serré,
Ai-je contemplé l’achèvement
Et dépouillé les ombres sur l’envers du matin,
Et dépouillé les ombres sur l’envers du chagrin.
Une promesse de mariage, devenue une veillée.

Le fou échappé du Paradis
Regardera par-dessus son épaule et pleurera,
Il s’assiéra et mâchonnera des jonquilles
Et il répondra péniblement Pourquoi ?
Quand tu seras grande et quitteras l’aire de jeu
Ou tu as embrassé ton Prince et trouvé la grenouille
Souviens-toi du bouffon qui t’a montré des larmes,
Le scénario pour des larmes


Ainsi, je conserverai ma tranquillité à jamais,
Quand tu porteras ta robe de mariée
Dans le silence de ma honte
Le muet qui chantait la chanson des sirènes
Est entré dans le jeu
Je suis entré dans le jeu
Mais la partie est terminée
Peux-tu encore dire que tu m’aimes ?
(traduit par Elsa Fernandez 1989)

Autre version

Scénario pour une Larme de Bouffon
(Dick/Rothery/Trewavas/Pointer)

Ainsi me voici à nouveau sur le terrain de jeux des cœurs brisés
Encore une expérience, encore une phrase dans le journal, écrit par moi-même
Encore un suicide émotionnel, overdosé de sentiment et de fierté
Trop tard pour dire je t'aime,
trop tard pour rejouer la pièce

Abandonnant les reliques dans mon terrain de jeux d'hier
Je suis perdant sur les balançoires, je suis perdant sur les manèges
Trop, trop tôt, trop loin pour y aller,
Trop tard pour jouer, le jeu est terminé
Encore un suicide émotionnel, overdosé de sentiment et de fierté
Je suis perdant sur les balançoires, je suis perdant sur les manèges, le jeu est terminé
Trop tard pour dire je t'aime,
trop tard pour recommencer la partie
Le jeu est terminé

Je joue le rôle, en style classique,
D'un martyre fendu d'un sourire tordu
Pour saigner les paroles de cette chanson
Pour écrire les rites et redresser mes torts
Une épitaphe d'un rêve brisé
Pour exorciser ce cri silencieux
Un cri qui est né d'un chagrin

Je n'ai jamais écrit cette chanson d'amour les mots ne me venaient pas
Maintenant triste réflexion
Est-ce que j'ai vu à travers la perfection
Et examiné les ombres de l'autre côté du matin
Et examiné les ombres de l'autre côté du deuil
Le mariage promis est maintenant mort et enterré

Le fou échappé du paradis regardera en arrière et pleurera
Assis et mâchant des jonquilles, et luttant, pour répondre pourquoi ?
Alors que tu grandis et quitte le terrain de jeux
Où tu as embrassé ton prince et où tu as trouvé ta grenouille
Rappelle-toi le bouffon qui t'a montré ses larmes,
Le scénario pour des larmes

Alors je resterai en paix pour toujours quand tu porteras ta robe de mariée
Dans le silence de ma honte, le muet qui chantait le chant des sirènes
Joue seul la partie, je joue seul dans la partie
Mais le jeu est terminé
Peux-tu encore dire que tu m'aimes
Est-ce que tu m'aimes


A vous de me dire laquelle vous préférez de version.

Vendredi 14 Octobre 2011 - 15:18:14
Voici les deux suivants dans les deux versions.


IL SAIT TU SAIS

Interrupteur, fièvre jaune, rampant au mur de ta salle de bains
Chantant des louanges psychédéliques vers les ténèbres d’une cuvette en porcelaine
Tu as du venin dans l’estomac, tu as du poison dans la tête.
Tu aurais dû écouter le prêtre à la confession quand il t’a offert le pain sacré.

Il sait, tu sais, il sait, tu sais, il sait, tu sais mais il a des problèmes

Alimentation rapide, fièvre cristalline, se pressant à travers un esprit fracturé,
Des aiguilles glaciales immobilisent l’émotion, les aveugles guideront les aveugles.
Tu as du venin dans l’estomac, tes veines se raidissent, tu marchais avec la mort.

Il sait, tu sais, il sait, tu sais, il sait, tu sais
Il a de l’expérience, il a de l’expérience, il sait que tu sais
Mais il a des problèmes, problèmes, problèmes

Il sait…tranche les poignets, scarlatine, rampe sous la porte de ta salle de bains
En pompant, les artères font suinter leurs problèmes,
A travers la brèche qu’a creusé le rasoir.
Tu as du venin dans l’estomac, tu as du poison dans la tête
Tu aurais dû écouter les questions de ton analyste,
Quand tu étais allongé sur son lit de cuir.

Il sait, tu sais, il sait, tu sais, il sait, tu sais
Mais il a des problèmes

Yeux blancs, fièvre pourpre, ruisselant sur les vitres dépolies
Tu as appris la leçon trop tard,
Des maillons d’une chaîne de pharmacien
Tu as du venin dans l’estomac, tu as du poison dans la tête
Tu aurais dû rester à la maison et parler avec papa
Pour écouter les mensonges qu’il a nourris.

Il sait, tu sais, il sait, tu sais, il sait, tu sais
Mais il a des problèmes
Il a de l’expérience, il a de l’expérience, il sait, tu sais, tu sais, tu sais

La Toile

La pluie auditionne à ma fenêtre, sa symphonie retentit dans ma matrice.
Mon regard scrute les murs de cet appartement,
Pour rectifier les confins de ma tombe
Je suis le Cyclope du bâtiment, je suis l’âme sans raison,
Pleurant au milieu de mes préservatifs,
Ignorant l’appel des portes,
Des coupures de vieux journaux gisent, éparpillés sur le plancher
Souillés par un verre de vin renversé, des mots
Dénués de sens, jaunis par le temps
Des photos décolorées affichant la douleur, des sangsues
En celluloïd, vidant mon esprit de son sang
Tu as fini de jouer au bourreau, tu as lancé les dés fatals,
Conseille-moi, ce linceul ne suffira pas


Essayant d’écarter ces souvenirs tenaces, mon seul devoir
Est de me plonger dans notre passé.
Je tisse la toile de mes excuses, j’espère et je prie
Pour que les fils tiennent,
Oh, s’il vous plaît, tenez bon.
L’attrape-mouches réclame un insecte, du lierre caresse le mur,
Des aiguilles font l’amour aux camés,
Des sirènes séduisent de leurs chants
La confiance m’a déserté, avec toi, elle m’a abandonné,
Bouleversé et rejeté, méprisé et isolé
J’embrasse la solitude sur son front fiévreux
L’immobilité se saisit, l’obscurité me Menace ;
Tes raisons étaient si évidentes que mes amis les avaient définies
Je n’ai fait que rire de tes larmes
Mais les bouffons pleurent eux aussi.

Je m’aperçois que je tiens la clé de la liberté,
Je ne peux plus laisser des fils gouverner ma vie.
Il est temps maintenant de prendre des décisions,
Les changements doivent être faits.
Je m’aperçois que je tiens la clé de la liberté,
Je ne peux plus laisser des fils gouverner ma vie.
Il est temps maintenant de prendre des décisions,
Les changements doivent être faits.

Maintenant je te quitte, le passé a dit son mot,
Tu as seulement laissé un atome de poussière dans mon cœur ;
Les décisions ont été prises

Les décisions ont été prises
J’ai surmonté ma peur
Du linceul flamboyant.
Du linceul flamboyant.
(traduction Elsa Fernandez)


Il Sait, Tu Sais
(Dick/Rothery/Trewavas/Kelly/Pointer/Minnett/Jellyman)

L'interrupteur, la fièvre jaune, rampent sur les murs de ta salle de bain
Chantant des éloges psychédéliques aux profondeurs d'un bol chinois
Tu as du venin dans ton estomac, tu as du poison dans ta tête
Tu aurais du écouter le prêtre à la confession quand il t'a offert le pain sacré

Il sait, tu sais
Il sait, tu sais, mais il a des problèmes

Nourriture rapide, fièvre de cristal, se glissent au travers d'un esprit brisé
Les aiguilles glaçantes gèlent l'émotion, l'aveugle mènera l'aveugle
Tu as du venin dans ton estomac, tu as du poison dans ta tête
Quand ta conscience murmurait, que tes veines se raidissaient
Et que tu marchais avec la mort

Il sait, tu sais, il sait, tu sais
Il a de l'expérience, il a de l'expérience
Mais il a des problèmes, problèmes

Poignets entaillés, fièvre écarlate, qui rampe sous la porte de ta salle de bain
Les artères pompantes évacuent leurs problèmes dans l'espace que le rasoir a taillé
Tu as du venin dans ton estomac, tu as du poison dans ta tête
Tu aurais du écouter les questions de ton psychologue quand tu étais allongé sur son lit de cuir

Il sait, tu sais
Il sait, tu sais, mais il a des problèmes, problèmes

Yeux vides, fièvre pourpre ruisselle au travers des carreaux givrés
Tu as appris tes leçons bien trop tard dans les mailles d'une molécule chimique
Tu as du venin dans ton estomac, tu as du poison dans ta tête
Tu aurais dû rester chez toi et parler avec ton père
Ecouter les mensonges dont il te nourrit

La Toile
(Dick/Rothery/Trewavas/Kelly/Pointer)

La pluie auditionne à ma fenêtre, sa symphonie qui résonne en moi
Mon regard vide parcourt les murs de cet appartement
Pour rectifier les limites de ma tombe
Je suis le cyclope dans l'immeuble, je suis l'âme sans cause
Pleurant au milieu de mes fausses plantes, ignorant l'appel des portes
Des coupures d'anciens journaux éparpillées sur le sol
Tachées par le vin d'un verre brisé
Mots dénués de sens, jaunis par le temps
Des photos décolorées exposant la douleur, des sangsues de celluloïd saignent mon esprit
Tu as fini de jouer les bourreaux, tu as jeté le dé fatidique
Conseille, conseille, conseille-moi, ce voile ne suffira pas
Et ainsi commence la toile
Tentant d'effacer ces souvenirs tenaces
Je ne sert qu'à me vautrer dans notre passé
Je tisse le voile de mes excuses
Ses fils dureront, je l'espère en priant
Oh s'il vous plaît durez
Le piège à mouches a besoin de l'insecte, le lierre caresse le mur
Les aiguilles font l'amour aux drogués, les sirènes séduisent par leur chant
La confiance m'a quitté, avec toi elle m'a abandonné
Confus et rejeté, méprisé et solitaire
J'embrasse la solitude sur son front fiévreux
La sécurité me saisit, l'obscurité me menace
Tes raisons étaient si évidentes comme mes amis l'ont dit
J'ai seulement rit de tes larmes mais même les bouffons pleurent
Je réalise que je possède la clef de la liberté
Je ne peux pas laisser ma vie être dictée par ces fils
Le temps est venu de prendre des décisions
Les changements doivent être fait
Maintenant je te laisse, le passé m'a appris sa leçon
Je ne t'ai pas oublié, un éclat dans mon cœur
Les décisions ont été prises, les décisions ont été prises
J'ai conquis mes peurs, le linceul flamboyant

Lundi 17 Octobre 2011 - 20:55:11
Voilà les trois derniers textes de Fish en français et dans les deux versions.


Réception En Plein Air

Il y a une garden party aujourd’hui,
Les débutants sont fortement invités à y participer,
Des arrivistes astiquent les échelons,
Des fils capricieux ont de nouveau des pères,
Des types énervés et encombrants, tirés violemment de leur sommeil,
Le temps est revenu au carnage sur les pelouses,
Armés de jets d’eau à tourniquet.

De nouveau, des bouchons de champagne font feu sur le soleil,
De nouveau, des hirondelles en chasse sont repoussées par des violons,
Mitraillées par Strauss, elles boudent encore dans les avant-toits croulants.

Les apéritifs, abondamment consommés, dispersent leurs propriétaires sur l’herbe,
Des couples flânent dans les cloîtres,
Des sangsues de la société citent du Chaucer.
Un fils de docteur, une fille de prêtre, là où pourquoi
Et pourquoi pas devraient-ils se trouver
Puis-je être assez audacieux pour évoquer Othello.

Massacrer le tourniquet, c’est super chouette, disent-ils ;
Chasser le briquet dans les descentes,
Oh allez, venez, disent-ils ;
Le rugby est le dessus du panier, un jeu d’hommes, disent-ils.

Angie marque un bleu de plus, la mère sourit,
Elle l’a fait aussi,
Les bavards bavardent, les commères cancanent,
Les poseurs posent, les journalistes mitraillent.

Les sourires, altérés par un charme artificiel,
Se fixent aux armoiries royales,
Les échos mondains maintenant assurés,
Tous repartent se mêler aux foules,
Et quelle foule…

Un Lundi A Chelsea

Princesse de catalogue, séductrice débutante,
Vivant dans son monde de cellophane, dans la ville scintillante,
Attendant le Prince dans son île blanche de Capri,
Un jeune Tarzan dynamique courtise la reine du studio.


Elle joue à l’actrice dans ce décor de chambre,
Elle apprend ses contours sur des magazines illustrés,
Enfilant toutes les perles de ses rêves d’enfant,
Auditionnant pour le rôle principal, sur l’écran d’argent.

Patience, mon ange doré, patience, mon enfant parfumé,
Un jour, ils t’aimeront vraiment,
Tu les charmeras de ce sourire,
Mais pour l’instant, ce n’est qu’un lundi de plus à Chelsea.

Guidée par son encens dans le labyrinthe de Londres,
Jouant aux jeux des apparences dans le pays fluorescent des merveilles,
Jouer devant des ombres diffuses, sur les allées pavées de galets brisés,
Oserait-elle réciter des monologues, au risque d’obtenir de mornes applaudissements

Elle priera pour des dimanches sans fin,
Lorsqu’elle pénétrera dans les couchers de soleil safran,
Evoquera les amants fantômes à la vue des fragments d’aurore en lambeaux,
Le mirage de Saint-Tropez achevé et déjà oublié,
L’aphrodisiaque parfumé, la rose fanée.


Patience, mon ange doré, patience, mon enfant parfumé,
Un jour, ils t’aimeront vraiment,
Tu les charmeras de ce sourire,
Mais pour l’instant, ce n’est qu’un lundi de plus à Chelsea.


Princesse de catalogue, séductrice débutante,
Enterrée dans son monde de cellophane, dans la ville scintillante.


Fils Oubliés
Armalite, éclairages urbains, visions nocturnes,
Scrutant les toits à la recherche d’un tireur embusqué,
D’une vipère, d’un militant,
La mort est dans l’obscurité, il va t’estropier, te blesser,
Te tuer pour une cause longtemps oubliée,
Sur des rivages pas si étrangers,
Des jeunes hommes reçoivent leur baptême de guerre

Morphine, cri glacial, mauvais rêve,
Servant de numéros sur des plaques d’identité,
Des haillons de protection, des sacs de terre,
Ta fiancée s’est mariée avec ton meilleur ami,
Fin des amours, plume empoisonnée.
Tu auras toujours la chair de poule, le sommeil agité,
Les blessures qui brûlent si profondément.

Ta mère est assise au sommet de l’univers,
Quand les caméras commencent à tourner,
Des vues panoramiques ressuscitent le plissement meurtrier.
Ton père vide une bière de plus,
Il fait partie de la minorité compatissante,
S’aplatissant derrière une cosse de sarrasin,
Assis en surête sur une chaise dans son living-room,


Fils oubliés, fils oubliés, fils oubliés

Ainsi, patrouillant dans la vallée de l’obscurité du drapeau tricolore,
Je dois craindre le mal puisque je ne suis qu’un mortel,
Et les mortels ne peuvent que mourir
En posant des questions, en suppliant des réponses
A des observateurs sans visage ni nom,
Qui marchent majestueusement le long des couloirs moquettés
De l’administration britannique.
Qui ordonne la profanation, la mutilation,
La masturbation verbale dans leur prudentes matrices bureaucratiques ,

Ministre, ministre, prend soin de tes enfants,
Sans les damner, ordonne-leur d’éliminer
Ceux qui pêcheraient contre toi,
Ceux pour qui le Roi est le pouvoir et la gloire,
A tout jamais, amen – halte, qui va là ? – la Mort ;
Approche mon ami.

Tu n’es qu’un cercueil de plus, descendant l’allée émeraude
Ou les regards glacials des enfants pleurent ta mort,
D’un sourire de terroriste.
Le bras, utilisateur de bombes, pose des cadeaux brûlants
Dans les rayons des supermarchés,
Les allées retentissent de détonations,
Un enfer provisoire.

Fils oubliés

De la file d’attente du chômage au régiment, il n’y qu’un pas,
Mais n’oublie pas les signatures du lundi,
Quand tu frappes violemment de porte en porte,
Aux infos, une nation te pleure, soldat inconnu,
Ils calculent le coût,
Tu seras célèbre pendant une seconde mais à titre posthume

Fils oubliés, fils oubliés

Paix sur terre et douce miséricorde, maman a perdu son enfant

Juste un fils oublié de plus
(Traduit par Elsa Fernandez 1989)




Garden Party
(Dick/Kelly/Rothery/Trewavas/Pointer/Minnett/Jellyman)

Une garden party a lieu aujourd'hui
Les invités appellent les débutantes pour jouer
Les Arrivistes astiquent les échelles sociales
Les fils prodigues ont retrouvé leurs pères
Des oeufs nerveux et des concombres faisant la queue
Ont été réveillés avec rudesse
Le temps du massacre est venu à nouveau sur la pelouse près des eaux de la Cam
Les bouchons de champagne sautent sous le soleil
Les hirondelles chasseresses sont de nouveau poursuivies par les violons
Bombardé par Strauss, ils boudent sous les auvents en ruine
Les apéritifs consommés en masse étalent leurs propriétaire sur l'herbe
Les couples traînent dans les cloîtres, ces sangsues sociales citent Chaucer
Le fils du docteur, une fille de pasteur ou pourquoi ne feraient-ils pas ce qu'ils devraient
S'il vous plaît ne vous allongez pas sur l'herbe
A moins d'être accompagné d'un gars, suis-je si courageux pour être comparé à Othello
Canoter sur la Cam est un fol amusement disent-ils
Chasser dans les collines oh s'il te plaît, viens disent-ils
Le Rugby est le meilleur jeu pour les hommes disent-ils
Disent-ils, bon Dieu disent-ils !
Je fais des citations
Je chasse
Je gagne
Allongé
Je rucke
Je baise
Alors bienvenue
C'est une party !
Angie se tape un autre bleu,
la mère sourit elle l'a fait aussi
Bavardages et commérages, les poseurs posent et les journalistes déclenchent le flash
Flash, flash, flash !
Flash, flash, flash !
Flash !
Sourires pollués par du faux charme,
Dirigés vers les têtes couronnées
Les piliers de la société désormais assurées, retournent se mélanger à la foule
Quel peuple!
Canoter sur la Cam,
Oh viens s'il te plait disent-ils
Chasser dans les alentours,
oh viens s'il te plait disent-ils
Une garden party a lieu aujourd'hui disent-ils,
oh viens s'il te plait
Oh viens s'il te plait, disent ils

Lundi à Chelsea
(Dick/Rothery/Kelly/Trewavas/Pointer)

Princesse de catalogue, apprentie séductrice
Vivant dans son monde de cellophane dans une ville scintillante
Attendant le prince dans sa Capri blanche
Jeune Tarzan dynamique courtise princesse assise dans son lit
Elle joue l'actrice dans cette scène d'intérieur
Elle apprend ses lignes dans des magazines sur papier glacé
Enfilant toutes les perles de ses rêves d'enfance
Auditionnant pour le premier rôle sur le grand écran
Patience mon ange clinquant
Patience mon enfant parfumé
Un jour ils t'aimeront vraiment, tu les charmeras avec ce sourire
Mais pour l'heure c'est juste un autre lundi à Chelsea
Errant dans les rues de Londres avec de l'encens
Jouant avec des visages dans le néon du pays des merveilles
Jouant la comédie à des ombres éparpillés dans des couloirs pavés brisés
Oserait-elle réciter des monologues au risque d'applaudissements soudains
Elle priera pour des dimanches sans fin en entrant dans le soleil levant de safran
Faisant apparaître des fantômes d'amants dans une aurore en lambeaux
Accompli et déjà oublié le mirage de Saint-Tropez
Aphrodisiaque parfumé, la jeune fille atrophiée
Patience mon ange clinquant Patience mon enfant parfumé
Un jour ils t'aimeront vraiment, tu les charmeras avec ce sourire
Mais pour l'heure c'est juste un autre lundi à Chelsea
Salut John as-tu lu le standard, il y a 4 heures environ
Une jeune fille a été repêché dans la Tamise, cheveux blonds, yeux bleus
Elle disait qu'elle voulait être une actrice ou quelque chose
Personne ne sait d'où elle venait, où elle allait
La chose marrante c'est qu'elle avait un sourire sur son visage
Elle était en train de sourire, quel gâchis

Les Fils Oubliés
(Dick/Rothery/Trewavas/Kelly/Pointer)

Armalite, lumières de la rue, lieux de la nuit
A la recherche d'un sniper sur le toit, une vipère, un combattant
La mort dans l'ombre, il te mutilera, te blessera, te tuera
Pour une veille cause oubliée, sur des rivages pas si étrangers
Garçons baptisés par la guerre, morphine, courant glacé, mauvais rêves
Servant de numéros sur des médaillons pour chien, boules de chiffons, sacs de sable
Ta copine a épousé ton meilleur ami, fin de l'amour, stylo empoisonnée
Ta chair rampera toujours, te tournant et te retournant pendant ton sommeil
Les blessures qui brûlent si profondément, ta mère s'assoit sur le bord du monde
Quand les caméras commencent à tourner
Des points de vues panoramiques ressuscitent la foule meurtrière
Ton père vide une autre bière, il est l'un des seuls qui inquiètent
Quittant la sécurité de son fauteuil de living
Pour ramper derrière la coque d'un navire sarrasin
Et donc je patrouille dans la vallée à l'ombre du tricolore
Je dois craindre le mal car je suis mortel et les mortels ne peuvent que mourir
Se posant des questions, implorant des réponses à des guetteurs sans noms
Et sans visages qui dévalent les couloirs tapissés de White Hall
Qui ordonne profanation, mutilation, masturbation verbale
Dans leur faux intérieurs bureaucratiques protégés
Pasteur, pasteur prend soin de tes enfants, ne les dirige pas
Vers la damnation pour éliminer ceux qui voudraient pêcher contre toi
Pour qui est le Royaume, le Pouvoir, la Gloire pour toujours et depuis toujours
Halte ! qui va là ! la mort, approche mon ami...
Tu es juste un autre cercueil dans la descente du couloir d'émeraudes
Où les regards de pierre d'enfants pleurent ta mort avec le sourire
D'un terroriste, le bras des poseurs de bombes place des cadeaux de feu sur des rayons de supermarché
Les allées chantent, dans une détonation déchirante, un enfer provisoire fils oubliés
Depuis les queues des allocations chômage jusqu'au régiment
Une profession en un clin d'œil
Mais rappelles-toi des engagements du lundi quand tu courrais de porte en porte
Dans les infos un pays te pleure, ton soldat inconnu fait les comptes
Pendant une seconde tu seras célèbre mais à titre posthume
Les fils oubliés
Ils sont toujours oubliés
Couronne de roses, ils tomberont tous
Paix sur terre et douce pitié, maman Brown a perdu son enfant
Juste un autre fils oublié


A vous de me dire la traduction que vous préférez.

Mardi 15 Novembre 2011 - 02:31:34
Salut,

Je n'oublie pas de continuer à mettre les chansons en français des 2 premiers albums de Marillion.

Comme je suis occupé sur l'encyclopédie et plus précisément sur le Rock progressif, cela me laisse peu de temps pour le reste quand j'aurai un moment je continuerais.

Je vérifie les pages des groupes et comme il y en a beaucoup cela demande du temps. Je vérifie aussi à quel courant appartiennent les groupes.

Sur ce je vous dis à plus.