Chronique @ lovemedo
Là-bas...
Au départ, ce "maxi", c'est pour "L'Homme Pressé" qui cartonne tellement fort qu'on l'a pris dans le rayon. (Ce titre sera d'ailleurs récompensé aux Victoires de la Musique en 1998, catégorie "chanson de l'année"). Cela fait maintenant plus d'un an qu'est sorti "666667 Club" et le succès ne se dément pas. Mais, ce titre positionné en piste 4, on y arrive en toute logique qu'après les 3 premières ...
On découvre d'abord une petite perle, "Back to You", qui suinte, qui vous saute à la gueule, avec son riff de gratte qui vous colle aux cages à miel comme un vieux chewing gum vous colle aux pompes ! Pas moyen de s'en dépêtrer. Bien lancinant à souhait, la voix arrive là-dessus, effet spécial garanti.
Ensuite, c'est "Là-bas". Pas une reprise de la chanson de Jean-Jacques Goldman, hein !? Pour les amateurs de films "rock déjanté", il devrait y avoir une place particulière pour Môssieur Dupontel. Un Grand. Avec "Bernie", il y a du Punk Rock dans l'air ! Et bien, il n'est pas rare de voir se glisser ici ou là un titre de Noir Dez' sur les bandes originales de sa filmographie. C'est le cas avec ce film, même s'il faut attendre le générique de fin. Mais, entre le film -culte, n'ayons pas peur des mots- et ce fameux générique, on a pris une tarte au passage. A grands coups de pelles ! Bref. "Bernie" quoi.
"Là-bas" est un morceau magnifique. Bertrand Cantat arrive à vous retourner avec juste une guitare et sa voix si belle, si intense. Bon d'accord, la guitare de Serge Tayssot-Gay, c'est pas celle de "Joe-le-Clodo" non plus, hé hé ... Petites notes étouffées qui s'égrènent doucement, on a le temps, on a toute l'éternité ...
Le texte est tout simplement poignant, on y croise des ombres, sous la pluie. Celle de Joey qui frôle encore et toujours entre les fissures ? Celle d'un Cantat triste ou la nôtre ? Celles de nos chers disparus qui se rappellent à notre bon souvenir ? Qui sait ?
La suite ? On pénètre dans la 4ème dimension ! "Twilight Zone" déboule. Et le climat est toujours aussi lourd et humide -il pleut encore- un peu comme avant l'orage de "Riding on the Storm", sombre, menaçant, on se demande si on va s'en sortir ! Une guitare qui fait penser à une petite boite à musique et un Cantat dont la voix va aller de la caresse aux cris, dans un "question-réponse" avec un saxo alto qui ne laisse pas indemne. On adore ou on déteste. Pas d'alternative.
On conclut avec "L'Homme Pressé" qu'on connaît par coeur, et on se rappelle que c'était pour ce titre qu'on avait pris ce single ! Et il fait du bien celui-là ! Comme un rayon de lumière qui viendrait déchirer le voile de la nuit. On se relève, on attaque une chorégraphie digne des meilleurs boys bands de l'époque. (Comme eux qui se sont amusés à le faire dans le clip). On s'en est sortis, et en se marrant. En oubliant les fantômes qui nous sourient tristement, et qui peut-être nous envient, de là-bas.
Putain. Profitons-en !
On découvre d'abord une petite perle, "Back to You", qui suinte, qui vous saute à la gueule, avec son riff de gratte qui vous colle aux cages à miel comme un vieux chewing gum vous colle aux pompes ! Pas moyen de s'en dépêtrer. Bien lancinant à souhait, la voix arrive là-dessus, effet spécial garanti.
Ensuite, c'est "Là-bas". Pas une reprise de la chanson de Jean-Jacques Goldman, hein !? Pour les amateurs de films "rock déjanté", il devrait y avoir une place particulière pour Môssieur Dupontel. Un Grand. Avec "Bernie", il y a du Punk Rock dans l'air ! Et bien, il n'est pas rare de voir se glisser ici ou là un titre de Noir Dez' sur les bandes originales de sa filmographie. C'est le cas avec ce film, même s'il faut attendre le générique de fin. Mais, entre le film -culte, n'ayons pas peur des mots- et ce fameux générique, on a pris une tarte au passage. A grands coups de pelles ! Bref. "Bernie" quoi.
"Là-bas" est un morceau magnifique. Bertrand Cantat arrive à vous retourner avec juste une guitare et sa voix si belle, si intense. Bon d'accord, la guitare de Serge Tayssot-Gay, c'est pas celle de "Joe-le-Clodo" non plus, hé hé ... Petites notes étouffées qui s'égrènent doucement, on a le temps, on a toute l'éternité ...
Le texte est tout simplement poignant, on y croise des ombres, sous la pluie. Celle de Joey qui frôle encore et toujours entre les fissures ? Celle d'un Cantat triste ou la nôtre ? Celles de nos chers disparus qui se rappellent à notre bon souvenir ? Qui sait ?
La suite ? On pénètre dans la 4ème dimension ! "Twilight Zone" déboule. Et le climat est toujours aussi lourd et humide -il pleut encore- un peu comme avant l'orage de "Riding on the Storm", sombre, menaçant, on se demande si on va s'en sortir ! Une guitare qui fait penser à une petite boite à musique et un Cantat dont la voix va aller de la caresse aux cris, dans un "question-réponse" avec un saxo alto qui ne laisse pas indemne. On adore ou on déteste. Pas d'alternative.
On conclut avec "L'Homme Pressé" qu'on connaît par coeur, et on se rappelle que c'était pour ce titre qu'on avait pris ce single ! Et il fait du bien celui-là ! Comme un rayon de lumière qui viendrait déchirer le voile de la nuit. On se relève, on attaque une chorégraphie digne des meilleurs boys bands de l'époque. (Comme eux qui se sont amusés à le faire dans le clip). On s'en est sortis, et en se marrant. En oubliant les fantômes qui nous sourient tristement, et qui peut-être nous envient, de là-bas.
Putain. Profitons-en !
Malheureusement, je ne connais pas les autres titres de ce maxi, j'explorai d'autres horizons métalliques.
J'aime beaucoup la phrase " on a le temps, on a toute l'éternité ... "
Merci beaucoup pour cette belle chronique.
@Zaz : Merci, et va savoir pourquoi j'ai écrit "riding" ! Et pourtant, avant d'envoyer, on se relit toujours, mais là... C'est les mains sur la tête ! :)
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