Workingman's Dead

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Grateful Dead
Nom de l'album Workingman's Dead
Type Album
Date de parution 14 Juin 1970
Style MusicalRock Psychédélique
Membres possèdant cet album18

Tracklist

1. Uncle John's Band
2. High Time
3. Dire Wolf
4. New Speedway Boogie
5. Cumberland Blues
6. Black Peter
7. Easy Wind
8. Casey Jones
9. New Speedway Boogie
Bonustracks
10. Dire Wolf- live
11. Black Peter- live
12. Easy Wind- live
13. Cumberland Blues- live
14. Mason's Children- live
15. Uncle John's Band- live
16. Radio Promo

Acheter cet album

 $16.88  17,89 €  16,36 €  £12.99  $24.69  18,43 €  8,32 €
Spirit of Rock est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Grateful Dead


Chronique @ zvlorg

05 Août 2010
En 1970, c’est le choc, Grateful Dead décide après le tortueux Aoxomoxoa de tourner brutalement la page psychédélique et de retrouver ses racines blues, country et folk, un choix courant à l’époque chez les cadors du psyché comme Jefferson Airplane (devenu Hot Tuna). Le Dead sort donc Workingman’s Dead cette année là, et sa pochette laisse deviner le contenu, une célébration du patrimoine musical américain volontairement retro, juste pour le plaisir.

Le groupe débute en la matière mais parvient d’emblée à susciter l’intérêt avec des titres country énergiques et efficaces comme Uncle John’s Band, Dire Wolf et surtout Cumberland Blues, une ambiance de western admirablement reproduite. D’autres titres plus calmes viennent rendre l’album plus paisible comme High Time ou le blues folk séduisant Black Peter. Avec Easy Wind et New Speedway Boogie, le style est plus blues rock, un peu à la Roadhouse Blues, avec un rythme groovy et très entrainant. Casey Jones conclut l’album sur une note plus pop rock à l’anglaise, une des autres racines du groupe.

Avec Workingman’s Dead, Grateful Dead sort de son ère psychédélique de très belle manière en réussissant un album tranquille et serein, contenant quelques belles perles. Si on peut trouver l’ensemble trop linéaire, et surtout peu original, il n’empêche que le talent du groupe dans le domaine « vieille Amérique » est incontestable et lui permet de quitter les années 60 sans difficulté. L’album suivant, American Beauty sorti la même année, confirmera cette orientation musicale, et construira ainsi avec ce Workingman’s Dead une nouvelle liste de classiques pour les concerts, une nouvelle époque qui s’écrit et qui n’entamera pas la réputation d’écumeurs des routes de la bande à Jerry Garcia.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire