Dido Florian Cloud de Bounevialle O\'Malley Armstrong

Nom Dido Florian Cloud de Bounevialle O\'Malley Armstrong
Date de naissance 1971
Pays Royaume-Uni
Ville inconnu

Enfance...

Londres, Noël 1971. Une petite fille anglaise vient de naître en ce 25 décembre, elle s'appelle Dido Florian Cloud de Bounevialle Armstrong. Dido est donc son vrai prénom (pour en savoir plus sur son éventuelle origine, rendez-vous sur la page Inédits). A peine venue au monde, elle baigne dans le milieu de la culture, avec un père qui travaille en tant qu'agent littéraire pour un maison d'édition, et une mère qui consacre sa vie à l'écriture poétique.
Elle va grandir dans un quartier nord de Londres en compagnie de son frère Rollo, et tous deux se passionnent déjà pour la musique. A 5 ans, elle aurait dérobé une flûte à bec. Cette flûte sera le révélateur de son talent précoce. En effet, il faut croire quelle s'y est adonnée avec une certaine passion, malgré son jeune âge, puisqu'elle est admise un an plus tard, à l'âge de six ans à la très prestigieuse Guildhall School of Music de Londres. Peu à peu elle s'initie à de nombreux instruments, dont la flûte, le piano et le violon, trois instruments quelle maîtrise à l'âge de 10 ans. Elle joue surtout de la musique classique, et aime particulièrement les compositeurs classiques actuels. A l'heure de l'adolescence, elle connaît déjà la scène avec un ensemble de musique classique qui organise quelques tournées au Royaume-Uni. Cependant, malgré ses efforts, elle est persuadée qu'elle ne pourra jamais réaliser son premier rêve, à savoir devenir une grande pianiste classique. A 16 ans, elle découvre la mythique chanteuse de jazz Ella Fitzgerald qui la fascine et suscite son admiration. C'est apparemment une période assez difficile pour la jeune Dido qui se cherche, hésitant entre la musique classique, les études, et le nouveau groupe de rock-dance de son frère Rollo, Faithless.

À 17 ans elle abandonne la musique classique, quelque peu désenchantée. Après avoir terminé ses études secondaires, elle s'inscrit à l'université et étudie le droit, dans l'espoir de devenir juriste. Elle y nouera de profondes relations, et il fût un temps où l'on parla même de mariage avec un petit ami devenu avocat. Ce temps est révolu, et aujourd'hui la vie privée de Dido défraye bien peu la chronique, sauf lorsqu'il s'agit de ses opinions plutôt "libres" (certains diront "progressistes") sur la sexualité. Elle commence à effectuer des tournée avec Faithless, et prête sa voix à plusieurs de leurs chansons. Peu à peu, le nom de Dido trouve écho dans les milieux musicaux. Cependant, son frère s'inquiète et lui conseille de se consacrer à ses études universitaires. "J'étais juste la petite soeur de Rollo, donc la dernière que l'on aurait regardée". Or, justement, du côté des labels, on commence à la regarder de près...
En effet, après une de ses démos, Dido est invitée à rencontrer Clive Davis, le fondateur d'Arista Records. La rencontre se déroule en 1997, dans un grand hôtel londonien. "Ce qui m'a réellement fait comprendre que cet homme était étonnant, c'est que j'avais déjà rencontré beaucoup de personnes de l'industrie musicale, et c'est le seul qui se soit réellement assis pour me parler de ma musique, tout le contraire de ce qu'ils font d'habitude !". Autre chose l'a séduite, quelque chose de plus subtil. Elle n'avais aucune limite, aucune barrière à ne pas franchir, sa création était totalement libérée, "parce qu'on ne se préoccupait pas vraiment de ce que je faisais, ils étaient occupés ailleurs...". Et c'est ainsi qu'en 1999 sort Highbury fields, l'album comprenant les quatre premiers morceaux de No Angel, plus un titre plus électronique, empreint des sonorités de Faithless, et que Dido a composé elle-même: Worthless, ce qui veut dire "sans valeur", vient prouver l'inestimable talent de la chanteuse !
Le contrat signé avec Arista concerne les Etats-Unis, et c'est pour cette raison que No Angel va d'abord être distribué aux States...

Avril 2000. Dido est à New York et enchaîne les concerts autour de No Angel, qui rappelons le, n'a été dans un premier temps disponible qu'aux États-unis. Un jour, elle reçoit une lettre accompagnée d'un CD, celui d'Eminem bien évidemment et son titre Stan, pour lequel il a samplé Thank you. "Lorsque j'ai écouté le CD, je me suis sentie emportée, envolée. J'aimais déjà ce qu'il faisait, mais là il y avait quelque chose d'un peu différent, plus beau". Cependant, il faut se garder d'attribuer le succès de l'enfant de Londres à ce seul coup de chance. Avant même la sortie de Stan, Dido qui n'a pas ménagé ses efforts de scène sur le sol américain avait déjà vendu 1 million d'albums, également grâce au choix de Here with me en tant que générique de la célèbre série Roswell.
Paradoxalement, c'est peut-être au Royaume-Uni que « l'effet Eminem » a été le plus favorable: c'est bien souvent grâce à Stan que les Anglais ont découvert l'artiste compositrice expatriée. Beaucoup ont accusé Dido de plagier le style de Sinead O'Connor ou Sarah McLahan. Mais notre Dido, si elle se dit flattée d'être comparée à de tels artistes, explique bien autrement son succès: par la liberté de création, si rare, dans laquelle elle se trouvait étant donné que son style n'était a priori pas très à la mode.
Quand le vent a tourné, et qu'il a fallu songer à un second album, elle n'a pas eu besoin de demander cette liberté. "Va vers l'avant, plus loin, sans te soucier de faire comme la dernière fois" lui dit Arista. "Dis nous simplement quand tu penses avoir fini". Dido, elle, est aux anges: "Dans mon esprit, je serais toujours celle qui arrive de l'arrière, de l'inconnu, et il semble que cela me porte chance". C'est ainsi qu'à la fin de l'été 2003, Life for Rent est dans les bacs. Fortement empreint du style de No Angel, ce second opus n'a pas souffert du Syndrome du Difficile Deuxième Album. Si on y reconnaît immédiatement la voix cristalline et envoûtante de Dido, il est néanmoins plus travaillé musicalement, les arrangements se fondent, l'atmosphère est plus intimiste et chaleureuse. Les influences sont troublantes, depuis Ella Fitzgerald jusqu'aux rockers The Clash. Les titres sont sortis uns à uns en singles, jusqu'à Sand in my shoes, et sur chaque single le deuxième titre est une version inédite, histoire d'attirer ceux qui possèdent déjà l'album. Durant plus d'un an, elle va enchaîner les concerts, se découvrir des fans insoupçonnés au Japon, en Europe de l'Est, bref dans la quasi totalité du monde. Les prix pleuvent de toutes part, les airs déferlent sur les radios du monde entier. Jusqu'à être consacrée en février 2005 comme la recordwoman des ventes d'albums, avec 12 millions pour No Angel et 8 millions pour Life for Rent. Soit plus de 20 millions en tout. Malgré ces chiffres délirants, Dido garde la tête froide...

Depuis la sortie de No Angel, des rumeurs reviennent régulièrement, affirmant que Dido a décidé d'arrêter de composer. Or elle-même, sur son forum officiel, a déclaré que même si le succès s'estompait, elle continuerait de toute façon à écrire de nouvelles chansons. "C'est un job merveilleux. On travaille dur mais c'est un plaisir !".
La tournée européenne s'est achevée fin 2004. Cela donnera lieu à la sortie, le 4 avril 2005, à la sortie du très attendu DVD live dont on entend parler en sourdine depuis l'été 2004 ! Dido, selon plusieurs sources et notamment le tabloïd britannique The Sun, aurait commencé à rechercher l'inspiration pour un nouvel album, notamment grâce à un voyage informel avec escales en Asie, Nouvelle Zélande et Amérique du Sud. Ce voyage au long cours, qui pourrait bien durer un an, serait une sorte d'année sabbatique après plusieurs mois mouvementés. L'occasion peut-être aussi de rechercher d'autres influences, pour pouvoir à nouveau devenir "celle qui arrive de l'arrière, de l'inconnu" . On ne doute pas un instant que la chance sera encore au rendez-vous.

Source : http://www.lovedido.net/biographie.php