Alligator Stew A First Taste Of Alligator Stew |
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Selection 2012 |
| Ez3kiel : Naphtaline Orchestra
18/20
La présence d'un orchestre classique vient renforcer la puissance de ce groupe, toujours
prêt à nous emmener en balades oniriques...Le Rock Electronique pour bande originale
d'un splendide film imaginaire ! - jocemcmxcix |
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Agora Fidelio : Les Illusions d'une Route : Bagdad
12/20
Depuis ma découverte d'Agora Fidelio il y a quelques années, je ne peux plus me passer de leur Post-Rock à textes, mélancolique et unique. Cinquième album et deuxième volet du triptyque Les Illusions d'une Route : Bagdad est un disque très particulier. Suite direct de Barcelone, celui-ci est peut-être un peu plus difficile à appréhender. Le son y est plus cru et aussi plus sombre, Milka hurle plus souvent que sur n'importe quel autre album du groupe. Mais bien évidemment, c'est de son chant clair qu'on parlera plus souvent. Une véritable mine de sentiment et de tristesse. La musique perpétuera cette sensation, les guitares seront très larmoyantes, la basse omniprésente, la batterie donnant un contour dramatique à l'ensemble. Du grand Agora Fidelio, ni plus, ni moins. Nul ne pourra contester la beauté musicale de leur univers si particulier. - Mr4444 |
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| Chocolate Pain : Bliss
19/20
Véritable OVNI sur la scène Rock hexagonale, les Grenoblois de Chocolate Pain propulsent leur Noise Rock aussi barré que maîtrisé, aussi délicat que mélancolique. Un concept album épatant de plus d'une heure, une histoire poignante mise en musique avec talent. La narration est magnifiquement portée par la superbe voix de Sylvain, tantôt désabusée et débordante de tristesse, parfois hurlante et remplie de rage. Fonctionnant sur un déroulement sans aucune interruption entre les pistes, l'univers de Chocolate Pain se noircit au fur et à mesures de la progression de l'histoire de ces âmes tourmentées que l'on écoute et réécoute avec la même passion. Musicalement varié et en mouvement constant, il est sans doute l'un des must de l'année 2012. - Mr4444 |
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Ending Satellites : 7 Billion Passengers & Only One Flight
18/20
Projet aérien né de l'esprit de Damien Dufour, il a réunit autour de lui de talentueux vocalistes pour proposer cette odyssée envoûtante et atmosphérique. L'inspiration est évidente ici, toutes les pistes sont différentes, l'apport des différents vocalistes entraîne l'auditeurs dans une multitude de mondes. À la fois expérimental et ambiancé, Damien fait preuve d'une inspiration extraordinaire pour faire mouche sur chaque composition, tantôt sur des ambiances presque puissantes, souvent très mélancoliques, du piano, des guitares larmoyantes, quelques sonorités électroniques... Difficile de décrire la sensation présente en quelques lignes. Prenez le temps d'embarquer avec Ending Satellites. - Mr4444 |
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| The Mars Volta : Noctourniquet
17/20
Une voix reconnaissable entre mille, parfois déroutante par sa folie psychédélique, souvent envoûtante par sa douceur, sa légèreté et son ambiance sucrée. The Mars Volta nous as très souvent habitué à du changement entres des albums parfois très expérimentaux, d'autres bien pêchus et explosifs ou encore mélancoliques et délicats. Dans Noctourniquet, c'est un peu tout ça en même temps. Des ambiances, du rythme, de l'electro parfois schizophrénique et aérienne, du groove. Un épatant mélange pour en sortir quelque chose de très homogène et prenant. Un disque déroutant et peut-être un peu délicat d'accès, mais qui vaut réellement le coup d'oreille. - Mr4444 |
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Sigur Rós : Valtari
18/20
Le groupe de Jonsi a de nouveau frappé fort avec ce voyage relaxant. Au programme, toujours ces guitares lancinantes, épurées et étirées, toujours jouées avec l'archet du chanteur, toujours ce chant si particuliers, mélange d'islandais et de "vonlanska", un chant poignant, terriblement aérien, toujours cette basse omniprésente et entretenant cette magie. La batterie, très discrète, se contentera bien souvent de quelques frôlements pour accompagner les violoncelles et pianos présent tout au long de ce voyage sur les bords des plages de sables noirs. L'Islande est définitivement un beau pays. - Mr4444 |
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| Wovenhand : The Laughing Stalk
Wovenhand est un des grands seigneurs du Denver Sound et c’est en grand seigneur qu’il revient en 2012 en signant un album plus électrique, tribal et fiévreux que jamais. Les guitares gagnent du terrain, les compositions taillent dans le vif tandis que David Eugene Edwards clame ses paraboles mystiques sous un ciel surchauffé. Cette année Wovenhand emprunte un chemin clairement rock sans rien perdre de sa singularité.
Tragique et lumineux. - Bloodorn |
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Guillaume Perret And The Electric Epic : Guillaume Perret & The Electric Epic
17/20
Alors ça on l’avait pas vu venir ! Guillaume Perret, jeune saxophoniste d’une trentaine d’années sort un premier album particulièrement réussi et abouti. Entouré du guitariste Jim Grandcamp (Eric Serra, Jannick Top…), du bassiste Philippe Bussonnet (Magma) et du batteur Yoann Serra (David Reinhardt Trio, Laurent de Wilde…) G. Perret signe ici sept compositions très travaillées et référencées. Il cite avec un égal bonheur et enthousiasme les univers de John Zorn, le rock progressif des 70’s, le funk tout en apportant quelques touches électro par-çi, khlezmer par-là. La fusion est parfaite et donne un album en ébullition dans lequel s’imbriquent intelligemment gros sons saturés, motifs ingénieux et fluidité mélodique. Un must ! - Bloodorn |
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| Cheek Mountain Thief : Cheek Mountain Thief
Légendes islandaises. Mike Lindsay (Tunng), s’offre une escapade en solo avec un album folk, pastoral et habité qui se révèle être un vrai petit bijou. Avec des titres aux rythmiques bien appuyées Cheek Mountain Thief nous entraîne à sa suite dans un monde aux apparences colorées, simples et joyeuses. Mais le feu couve, la passion gronde car Mike Lindsay est un illusionniste et émaille ses compositions de chausse-trappes et d’arrangements en équilibre au-dessus d’un abîme. Un violon égrène une complainte nostalgique, des cuivres traversent des espaces désertiques et glacés tandis que des chœurs volcanisent des ambiances sans cesse en mouvement.
Il était une fois… laissez-vous envoûter. - Bloodorn |
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And Also The Trees : Hunter Not the Hunted
Tout en élégance et retenue Hunter Not the Hunted continue sur la lancée de (Listen for) the Rag and Bone Man et aligne des titres finement ouvragés tissant des paysages acoustiques hypnotiques et romantiques brièvement traversés de clairs-obscurs électriques. Un album hors du temps, un groupe unique qui atteint ici rien de moins que le rang d’incontournable. - Bloodorn |
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| Two Gallants : The Bloom and the Blight
Des morceaux qui ont des allures de classiques instantanés, une énergie explosive, un je-ne-sais-quoi de flegmatique dans le ton, The Bloom and the Blight est de ces albums qu’on se prend dans les dents en souriant. Avec son rock/blues abrasif et aviné s’accordant quelques accalmies folk et un chant un peu « entre deux chaises » attachant, le duo californien délivre cette année dix titres de rock inspirés qu’on s’empressera de découvrir en live. Ebouriffant. - Bloodorn |
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Evening Hymns : Spectral Dusk
Les compositions de Evening Hymns émergent lentement des brumes de la mélancolie et dessinent les contours d’un folk introspectif et pudique. Evanescent, personnel et authentique Spectral Dusk est peut-être un peu plus sombre que l’album précédent Spirit Guides mais n’en reste pas moins entièrement tourné vers l’espoir, vers cet espace lumineux qui perce toujours derrière les nuées. A n’en pas douter Jonas Bonetta est un délicat poète et seuls les mots d’un autre poète peuvent accompagner un album qui n’est rien d’autre qu’une fragile élégie pleine de nuances :
« Toi qui toute une nuit dormis sur la tempête, […]
Point bleu flottant à présent, très haut, tout au fond de l’azur,
Tandis qu’émergeant au jour sur ce pont de navire je t’observe […] » (Walt Whitman) - Bloodorn |
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| Foxy Shazam : The Church of Rock and Roll
20/20
Rock à paillettes qui distribue des beignes ! Entrer dans The Church of Rock and Roll c’est se prendre en pleine poire une dose massive de rock, de fun et de… rock. Il n’y a pas grand chose à ajouter sinon que Foxy Shazam s’inscrit dans une tradition qui passe par Queen, The Who tout étant néanmoins bien ancré dans son époque avec un bon dosage de pop catchy. La messe est dite et la bande joyeusement allumée de Eric Nally est capable de redonner la foi au plus blasé des fans de rock. « We want to be the biggest band in the world » qu’ils disent et ils sont plutôt bien partis pour… - Bloodorn |
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The Heavy : The Glorious Dead
19/20
Mais comment font-ils ? Comment font-ils pour mélanger du blues/rock-qui-colle-à-la-semelle avec de la soul, du R’n’B, du funk…? Mystère… et au fond qui ça intéresse ? Tout ce qu’il faut savoir c’est que The Glorious Dead est un p***t*** de disque efficace et jouissif qui distille un groove sensuel et enflammé dans une ambiance de western urbain. - Bloodorn |
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| Shearwater : Animal Joy
Animal Joy, comme son nom l’indique, quitte les hauteurs folks céruléennes tendance lacrymale auxquelles le groupe nous avait habitués pour embrasser à pleines mains les triviales réalités terrestres. Avec ce septième album Shearwater sent le fauve et nous balance des titres indie rock bruts et chaleureux soutenu par le chant d’un Jonathan Meiburg plus assuré que jamais. En 2012, les texans se remettent en question et prennent des risques sans pour autant vendre leur âme avec un album direct et accessible qui divisera à coup sûr fans et critiques. On laissera les mécontents sur le bas-côté et on attend impatiemment la suite de l’aventure… - Bloodorn |
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Ty Segall Band : Slaughterhouse
Pour son premier album sous le nom de Ty Segall Band, le californien tire à vue et ne fait pas de prisonniers… bon, on ne jouera pas les étonnés non plus… Slaughterhouse nous rappelle certains illustres fantômes du passé comme Sir Lord Baltimore ou Blue Cheer dans sa propension à taper dans un heavy rock bruyant et débridé, le tout bien secoué dans un grunge’n’roll crasseux, fou furieux et enrobé d’une dimension pop/psyché à grand renfort de réverb’ qui pourront faire songer par exemple aux récents méfaits d’un Dead Skeletons. Pendant que d’autres se contentent de rêver en couleurs, Ty Segall, lui, rêve en lo-fi et on espère qu’il continuera à rêver pendant encore très longtemps… - Bloodorn |
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| Bill Fay : Life Is People
Cet album c’est un peu le miracle de cette année. Contemporain de Nick Drake et de Van Morrison, Bill Fay revient après plus de quarante années d’un silence presque total avec un nouvel album sous le bras et il y a fort à parier que cette fois il obtiendra toute la reconnaissance qu’il mérite. Life Is People est un enchainement de chansons qui, dès la première écoute, nous paraissent familières et dégagent la chaleur rassurante de confidentes fidèles. Bill Fay aurait pu se perdre dans une glorieuse nostalgie, au lieu de cela il donne à ses compositions une portée universelle et terriblement humaine. S’il n’y avait qu’un album à retenir cette année ce serait celui-là. Merveilleux. - Bloodorn |
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Neil Young : Psychedelic Pill
17/20
On pouvait le deviner avec Americana, Psychedelic Pill le confirme : Neil Young à nouveau accompagné du Crazy Horse s’offre une cure de jouvence saturée et vrombissante. Entre des titres aux allures de jams enthousiastes qui ne manqueront pas de déranger certaines (mauvaises) habitudes d’écoute, du rock spontané et crasseux et des actes de bravoures qui feront certainement date, Neil Young et ses comparses s’amusent, s’emportent, tapent du poing sur la table et signent un double album dont on a pas fini de se délecter. Stay Rock ! - Bloodorn |
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