Stalingrad 119 fait preuve d'originalité et de talent mélodique
Ce jeune groupe parisien, qui n’a étonnamment pas encore joué au Triton (où se tient entre autre le festival des musiques progressives tous les ans vers le mois de Juin), propose un "rock jazz progressif" (c’est ainsi qu’il définit son style) qui marque les esprits. Il est rare de nos jours de trouver des formations capables à la fois de faire preuve d’originalité et d’avoir un talent mélodique.
Les morceaux alternent entre un jazz rock 70’s (superbes sons de Fender Rhodes) à la sauce
Magma, un rock (superbe section rythmique) à la sauce Crimson, un rock un poil ethnico cosmique (superbe clarinette basse) à la sauce
Gong/Ozric Tentacle. S’ajoute aussi, pour un morceau en particulier, le bon vieux blues (superbe voix), une influence rarement aussi affirmée dans notre microcosme.
Même si le son des 70’s reste l’influence principale, Stalingrad 119 joue à coup de clin d’œil du coté des décennies à venir lorsque la basse joue façon disco ou quand la batterie entame un rythme jungle. Le chant est assez présent dans l’ensemble mais il sait s’éclipser au service de la musique quand celle-ci se veut plus instrumentale pour s’auto-suffire. Après l’écoute de ce premier véritable album (un 5 titres "119.1" est déjà sorti en 2006), on n’a plus qu’une envie : les voir en concert.
Patrick Robinet
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