Dernier opus des Smashing sous le line-up que tout le monde à connu. Avec en moins notre batteur fétiche qu'est Jimmy Chamberlain mis à l'écart par Mr Corgan suite à une affaire de drogue qui a d'ailleur couté la vie du claviériste Jonathan Melvoin (
RIP).
Encore une fois les Smashing on pris de l'avance sur leur temps et les sonorités metal ont quasiment disparues pour laisser place à une ambiance plus électronique et new wave. La batterie est remplacée par une boite à rythme sur la quasi totalité des morceaux ce qui peut choquer l'auditeur à la première écoute.
Beaucoup ont été déçu par le résultat car tout est plus calme, voir mous, il est vrai qu'on peut s'endormir sans problème avec les écouteurs aux oreilles.
Mais cela ne veut pas dire que la qualité a déserté bien au contraire.
Billy Corgan explore de nouveaux sons et des nouvelles sensations bien plus noires que ce qu'on avait l'habitude d'avoir avec lui. Je trouve même un côté gothique à tout ça. On peut d'ailleurs le remarquer avec le changement de leur tenue de scène (même si l'habit ne fait pas le moine...) ou tout simplement en regardant la pochette de l'album.
Autant l'amour ressortait de manière flagrante sur les précédents albums autant ici on ressentira de la tristesse. Mais cette tristesse est belle à entendre tant elle est remplie de douceur.
Vous l'aurez donc compris, ici on se calme, on se repose du poids de la vie et cela seul, recroquevillé sur soit même.
Un album qui n'est pas facile a aborder s'il on ne le comprend pas.
Malheureusement les amateurs de rock énervé risquent de s'ennuyer à mourir, les autres y trouveront un plaisir certain mais triste.
Zaitoichi
16/20
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