Love Over Gold

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
18/20
Nom du groupe Dire Straits
Nom de l'album Love Over Gold
Type Album
Date de parution 20 Septembre 1982
Produit par Mark Knopfler
Style MusicalRock
Membres possèdant cet album128

Tracklist

1.
 Telegraph Road
 14:16
2.
 Private Investigations
 06:46
3.
 Industrial Disease
 05:50
4.
 Love Over Gold
 06:17
5.
 It Never Rains
 07:56

Durée totale : 41:05

Acheter cet album

 $19.73  30,12 €  29,99 €  £6.98  $40.88  30,00 €  35,00 €
Spirit of Rock est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Dire Straits


Chronique @ Mozabi649

01 Décembre 2014

Love Over Gold est synonyme de perfection artistique

Aor, Hard FM, Foreigner, Survivor, Toto, guitares rugissantes, riffs acides. Voilà un assortiment de mots-clés qui vous auront fait (je pense) reconnaître la majeure partie de la scène rock de la fin des années 70-début des années 80 et qui constituera la grande mode de cette décennie. Cependant, au milieu de tout ce beau monde, il existe un ovni, un groupe qui compose à contre-courant du son puissant de cette époque mais qui pourtant obtiendra un succès au moins aussi important. Je veux bien entendu parler de Dire Straits, ou le triomphe du rock à l'ancienne, un son lorgnant sur le blues et la country, inspiré de JJ Cale, Chet Atkins ou encore Bob Dylan.

En 3 ans, les 3 albums de Dire Straits rencontreront un énorme succès plus que surprenant (pour les raisons sus-citées) qui conduit le groupe à effectuer une tournée gigantesque de 9 mois à travers le monde : le "On Location Tour". Semblant infatigable, Mark Knopfler entreprend dès la fin de cette tournée, l'écriture du prochain album « Love Over Gold » dont nous allons parler aujourd'hui.

Quatrième album studio de nos britanniques, Love Over Gold nous frappe tout d'abord par le nombre de titres qu'il propose : seulement 5 alors que « Dire Straits » et « Communiqué » en contenaient 9 pour une durée équivalente. Signe annonciateur du choix artistique de Mark concernant cet album : travailler davantage sur les atmosphères entourant les morceaux pour pouvoir les allonger. Quoi ? Ça veut dire qu'on aura plus droit au son de guitare sec qui est la marque de fabrique de Dire Straits ? Rassurez-vous ! Mark réalise avec cet album un coup de maître, je dirais même qu'un éclair de génie l'a traversé pour faire un clin d'oeil à la pochette de cet album.

En effet Mark n'a cette fois pas tout fait reposé sur sa guitare et son son caractéristique. Il ne s'agit plus du rock simple et efficace de « Dire Straits ». Mark utilise enfin dans leur pleine mesure ses coéquipiers et profite ainsi de tout le potentiel des claviers qui obtiennent un rôle beaucoup plus important que sur Making Movies et deviennent prépondérants dans la réussite de tous les morceaux de cet opus. Certains détracteurs seront mécontents de cette perte d'authenticité mais soyons honnêtes : ce n'est rien comparé à ce que le groupe nous offre en retour. L'exemple le plus flagrant est certainement "Private Investigations" et son ambiance sombre de bureau de détective privé. Certes, la guitare est au premier plan, mais qui osera me dire que sans ces marimbas et ces nappes de piano le titre serait aussi bon ? Personne, car ce serait un énorme mensonge.

Et j'ai gardé le meilleur pour la fin : "Telegraph Road". Une note de clavier crescendo : le soleil se lève sur l'installation d'une petite ville dans l'ouest américain. Les ambiances de ce morceau sont parfaites, votre esprit n'a aucun mal à recréer dans sa tête cette petite ville qui s'installe dans ces terres sèches et vierges. Les claviers sont absolument divins et accompagnent à merveille Mark qui, au top de sa forme, termine le mastodonte par un extraordinaire solo et ne vous laisse à la bouche qu'un « Wow » d'admiration.

Si Brothers in Arms qui sortira 3 ans plus tard est incontestablement le plus grand succès commercial du groupe, ce Love Over Gold est quant à lui synonyme de perfection aussi bien technique qu'artistique. Mark lorgne sur le rock progressif, embellit sa musique de magnifiques ornements atmosphériques (via les claviers) qui, bien que secondaires sur le papier, se révèlent être primordiaux à la réussite de ces titres. Beaucoup d'adjectifs pourraient s'appliquer à cet album : mâture, intelligent, complet. Parfait.

17 Commentaires

10 J'aime

Partager

polomusic42 - 04 Décembre 2014: Moi je trouve que ta chro est bien. En effet tu n'y met peut-être pas assez de coeur compte tenu de la qualité du joyau, mais c'est de bon augure. Faut bien se lancer quelque part. Quant à Telegraph Road, il s'agit évidemment de mon avis :)
Mozabi649 - 04 Décembre 2014: Bien sûr, plus on fait de chroniques, plus on devient habile dans ce genre d'exercices. Je n'ai même pas encore écrit une dizaine de chros donc...
furaxyn - 06 Décembre 2014: Concernant le morceau Telegraph Road, j'ai une préférence pour sa version live présente sur la compil' de 1988 intitulée "Money For Nothing".
Mozabi649 - 06 Décembre 2014: Pour être franc je ne l'ai pas encore écouté parce que je ne suis pas vraiment live. Je te donnerais mon point de vue une fois que je l'aurai écoutée.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire