La promotion d’ «
Astronauts » continue de plus belle. Cinq mois après le Hard-Rock de « Westboud
Train », place à la doublette «
Magic »-« A
James Bond Complex ». Ici, on change encore de registre par rapport au single «
Westbound Train ». La volonté de revenir à un son plus émotionnel, plus électronique.
Ainsi, «
Magic » est un titre mêlant parfaitement sonorités électroniques et guitare aérienne. Le chant de Laurent retrouve son timbre grave, calme et posé classique de «
Crash System Control ». La batterie est moins mise en avant ici, se contentant d’une rythmique simple et efficace. Place davantage à la basse et au synthé. Tout se mélange agréablement bien. Les guitares d’ailleurs gagnent une place prépondérante dans ce morceau, un son entre la saturation et l’ambiant. C’est intéressant de se rendre compte à quel point
RedLight puise dans ses anciennes compositions pour les transcender davantage.
À l’instar de «
Crash System Control » - titre en 2008, « A
James Bond Complex » à tout pour s’imposer comme étant LA ballade d’ «
Astronauts ». Pourtant, le nom de ce titre m’avait décroché un sourire, m’imaginant une sorte de pseudo-délire des Marseillais. Et pourtant rien ne m’a fait rire dans ce titre. Tout est agencé à la perfection, la guitare ne ressort qu’en arrière-plan pour apporter de légers accords rapides, la batterie se fait très synthétique, lourde. Mais le chant de Londres frise la perfection. À fleur de peau durant toute la durée de cette ballade, le chanteur semble vivre son texte avec une passion et une mélancolie contagieuse. La façon d’étirer le refrain en longueur sur la fin du titre est saisissante et prenante, enfonçant davantage le titre dans une tristesse plaisante. En parlant de la conclusion du titre, chacun jugera à sa manière la dernière minute électronique qui arrive, selon moi, comme un cheveu sur la soupe. Loin d’être ridicule, elle ne s’agence toutefois pas avec l’ambiance globale.
Ce deuxième single revient un peu vers le son typique de
RedLight tout en l’améliorant d’une bien belle manière. Si «
Westbound Train » a montré de la nouveauté, «
Magic » se charge de remettre au goût du jour certaines des notions les plus efficaces de «
Crash System Control ». Encore deux petits mois avant de poser une oreille sur «
Astronauts ».
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