That Which Remains

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
pas de note
Nom du groupe Coph Nia
Nom de l'album That Which Remains
Type Album
Date de parution 2000
Style MusicalDarkwave
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1. The Spacegoat
2. Opus 77
3. Doppelgänger (Qliphotic Phantasmagoria)
4. Sanctus
5. Holy War - Part 2: Silence
6. Our Lady of the Stars
7. The Veil
8. That Which Remains

Acheter cet album

 $144.00  13,25 €  11,28 €  £23.46  $27.91  13,01 €  13,01 €
Spirit of Rock est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Coph Nia


Chronique @ Svartolycka

07 Juin 2005
À tous les amateurs de dark-ambiant (les autres aussi), Coph’nia est l’un des groupes phares du mouvement. Bien que ma vague dark-ambiant soit passée, cet album reste d’une certaine manière dans mon cœur. Le dark-ambiant, ce style très malsain fait uniquement à base de claviers lugubres sans rythme la majeure partie du temps et dés fois sans voix.
Ce premier album de Coph'nia (le meilleur personnellement) est éthéré mais d’un glauque par instants immonde. Chaque note (?), chaque accent est situées de telle façon que le résultat est immédiat, viscéral tout en étant spectral. Le truc le plus fort c’est ce côté immatériel qui paradoxalement se retrouve proche de l’auditeur, cette ambiance minimaliste qui touche les âmes et les vidant de leurs substances, c’est ça la puissance de Coph’nia

Tout à tour ambiant pur sucre bien "dark" ("Holy War"), lyrique ("Our Lady Of The Stars") ou névrotique ("Doppelgänger"), "That Which Remains" est une pièce d’un noir absolu et un voyage éprouvant pour ceux qui ne sont pas habitués à une déferlante d’émotions aussi prégnantes car aussi dépouillées de tous artifices. C’est du son névrotique, voilà c’est dit. Plus varié que l’on pourrait le supposer, "That Which Remains" n’est pas avare en ambiances à la fois angéliques et morbides. Pas d’échappatoires, Coph’nia, c’est magnétique comme un aimant surnaturel, Baudelaire n’aurait pas trouvé mieux. En gros, un disque de Coph’nia, c’est la transposition de ses poèmes en son, si l’écriture n’existait pas.

Digne représentant du dark-ambiant et si ça se trouve le meilleur exemple de la profondeur du style, cet album est la pièce à posséder du style et du groupe.

Véritable omission sonore.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire