pas de note
Chronique @ Pomme
And for a moment in the dark, I could touch the Stars
Comment... ? Comment décrire... ?
Les buches craquent sous la faim des flammes, la Lune est haute, les Étoiles éclaboussent le bleu de la Nuit, la Forêt nous entoure... Dès les premières notes de "Bo", chanson dédiée au musicien suédois Bo Hansson, nous sommes transportés LÀ.
Les notes de la guitares résonnent lentement en nous comme autant de respirations, la voix de Monica Tormell, l'âme et le cœur de ce projet musical qu'est Moon & Sun, nous transporte dans un voyage solitaire au plus profond de la Forêt...
"And for a moment in the dark
I could touch the Stars
I could touch the Stars"
Les Étoiles... Monica en a vu beaucoup, elle qui pour ce disque a voyagé de la Suède aux Caraïbes, en passant par Amsterdam. La Nature, l'environnement et l'énergie ressentie par ceux-ci est le thème principal de cet Art, des profondes Forêts de pins suédoises au palmeraies de Curacao. Tantôt l'ambiance est incroyablement calme et relaxante sans être niaise ("Bo", "000000"), tantôt elle se révèle primitive et porteuse d'une formidable énergie comme dans "Hunt". Cette deuxième chanson fait d'ailleurs la part belle aux percussions et aux cris d'animaux ; on se voit à moitié nu(e), une lance à la main et un arc dans le dos, poursuivre ce qui va nous servir de repas, que ce soit oiseau ou cheval.
"000000" nous allonge sur une plage paradisiaque sous la Nuit, enveloppé dans une douce torpeur venue de la douce mélodie des vagues, "Where The Wild Things Are" bascule : c'est un cri d'alarme déguisé. Courir pour voir des choses sauvages, quelle tristesse... Mais là aussi, l'ambiance nous prend aux tripes - d'une autre manière qu'un CD de death metal le ferait - pour nous faire courir au milieu des cerfs et de loups, nouvellement né et débarrassé des codes et convention de la société moderne.
En passant par une caverne de sommeil réparateur ("Hollow"), nous finissons notre voyage en plein milieu de l'Océan qui nous porte, promesse de renouveau...
"From below we will rise, we will rise"
Une telle originalité, une telle pureté, un tel transport ne m'est pas arrivé depuis longtemps, et j'avoue que j'ai "classé" ce projet tout-à-fait à contrecœur ; car où rangerions-nous - de manière tout-à-fait ingrate - une telle œuvre ?
18/20
Les buches craquent sous la faim des flammes, la Lune est haute, les Étoiles éclaboussent le bleu de la Nuit, la Forêt nous entoure... Dès les premières notes de "Bo", chanson dédiée au musicien suédois Bo Hansson, nous sommes transportés LÀ.
Les notes de la guitares résonnent lentement en nous comme autant de respirations, la voix de Monica Tormell, l'âme et le cœur de ce projet musical qu'est Moon & Sun, nous transporte dans un voyage solitaire au plus profond de la Forêt...
"And for a moment in the dark
I could touch the Stars
I could touch the Stars"
Les Étoiles... Monica en a vu beaucoup, elle qui pour ce disque a voyagé de la Suède aux Caraïbes, en passant par Amsterdam. La Nature, l'environnement et l'énergie ressentie par ceux-ci est le thème principal de cet Art, des profondes Forêts de pins suédoises au palmeraies de Curacao. Tantôt l'ambiance est incroyablement calme et relaxante sans être niaise ("Bo", "000000"), tantôt elle se révèle primitive et porteuse d'une formidable énergie comme dans "Hunt". Cette deuxième chanson fait d'ailleurs la part belle aux percussions et aux cris d'animaux ; on se voit à moitié nu(e), une lance à la main et un arc dans le dos, poursuivre ce qui va nous servir de repas, que ce soit oiseau ou cheval.
"000000" nous allonge sur une plage paradisiaque sous la Nuit, enveloppé dans une douce torpeur venue de la douce mélodie des vagues, "Where The Wild Things Are" bascule : c'est un cri d'alarme déguisé. Courir pour voir des choses sauvages, quelle tristesse... Mais là aussi, l'ambiance nous prend aux tripes - d'une autre manière qu'un CD de death metal le ferait - pour nous faire courir au milieu des cerfs et de loups, nouvellement né et débarrassé des codes et convention de la société moderne.
En passant par une caverne de sommeil réparateur ("Hollow"), nous finissons notre voyage en plein milieu de l'Océan qui nous porte, promesse de renouveau...
"From below we will rise, we will rise"
Une telle originalité, une telle pureté, un tel transport ne m'est pas arrivé depuis longtemps, et j'avoue que j'ai "classé" ce projet tout-à-fait à contrecœur ; car où rangerions-nous - de manière tout-à-fait ingrate - une telle œuvre ?
18/20
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