On les avait quittés deux ans auparavant avec un EP intéressant, mais pas assez poussé, « What’s Going on ? ». Une sorte de disque destiné à faire patienter entre le premier album «
Crash System Control » (2008) et le prochain, «
Astronauts », prévu pour janvier 2013. Mais pour 2012,
RedLight a décidé de se dévoiler peu à peu par l’intermédiaire de deux singles à six mois d’intervalle, chacun contenant deux titres issus du futur album.
Première double offrande en mai 2012 : «
Westbound Train » et « Casanova », sur fond de photo d’ambiance ferroviaire et de soleil couchant.
«
Westbound Train » ouvre donc ce single. Une ambiance entre le Rock-Sudiste et des relents Hard-Rock se lance, Laurent n’hésitant pas à pousser son timbre grave bien plus loin qu’auparavant, le faisant même devenir gras de temps en temps. Bien plus de puissance se dégage de ce titre, les guitares sont acérées, se livrant à quelques petits solis très bien exécutés, la batterie cogne très efficacement, variant son jeu avec aisance, la basse groove impeccablement, essentiellement sur la fin.
« Casanova » tranche nettement avec le titre précédent. Si l’ombre de Giacomo Casanova traine au-dessus des textes de ce titre,
RedLight a ici choisi une atmosphère étrange, faite de guitares hypnotiques et répétitives, d’un chant très souvent murmuré, d’un piano désaccordé, d’une basse étouffante et d’une batterie semblant très souvent changer de rythme. Un titre assez déconcertant au début, mais extrêmement prenant une fois les divers éléments mis en place.
Un single très intéressant dans le sens où celui-ci montre un nouveau visage du groupe marseillais, pouvant ainsi plonger avec succès dans des inspirations Hard-Rock autant que dans celle plus risquée d’une musique désordonnée. À voir ensuite comment ses évolutions seront intégrées à l’album.
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