Jean-Louis Aubert : Comme un Accord
Les paroles
1. COMMUN ACCORD
Je me suis mis à nu
au bord de la grande bleue
j'ai mis mon coeur à nu
et il avait des bleus
je me suis rappelé
tous les moments passés
les bons et les mauvais
j'ai cessé de juger
et puis j'ai respiré
et j'ai été happé
fondu au paysage
j'ai vu comme un passage
Comme un accord
comme un accord
commun accord
qui disait je t'aime encore
Je me suis mis à nu
au bord de la grande scène
j'ai mis mon âme à nu
elle avait de la peine
je me suis répété
tout ce qu'on s'était dit
et ça m'a réchauffé
je crois même que j'ai ri
je suis tombé à genoux
je crois j'étais au bout
j'ai ramassé ma guitare
elle a dit par hasard
Comme un accord
comme un accord
commun accord
le vie je l'aime encore
Je me suis approché
et tu m'as embrassé
si je me souvient bien
tu m'as chuchoté
Comme un accord
comme un accord
commun accord
qui disait je t'aime encore
je t'aime encore
2. L'ESSENTIEL
Il me faut lâcher prise
le porte-à-faux n'est plus de mise
oh le temps me rattrape
et la vie me rappelle
Retourne à l'essentiel
providentiel
et l'essentiel c'est toi
qui marche avec moi
retourne à l'essentiel
cet autre ciel
et l'essentiel c'est toi
qui m'ouvre grand les bras
La leçon est apprise
le coeur n'aime pas la traîtrise
là où le temps nous attend
les regrets sont éternels
Retourne à l'essentiel
providentiel
et l'essentiel c'est toi
qui marche avec moi
retourne à l'essentiel
ton nouveau ciel
et l'essentiel c'est toi
surtout ne l'oublie pas
{Choeurs:}
Retourne à l'essentiel
L'essentiel est simple
et l'essentiel est vivant
et l'essentiel est seul
l'essentiel c'est toi
qui m'ouvre grand les bras
Il nous faut garder nos rêves
avant que ne s'achève
la danse de sabbat.
3. CHANGER D'AVIS
J'ai longtemps cru qu'il y avait une faille
Un sens caché derrière nos batailles
Qu'on pouvait changer les choses et les gens
Et rendre le monde plus élégant
J'ai essayé de te parler
J'ai essayé de t'aimer
J'ai essayé de négocier
Maintenant je suis fatigué
J'ai changé d'avis, j'ai changé d'avis
J'ai changé d'avis, je n'peux pas rester
J'ai changé d'avis, j'ai changé d'avis
J'ai changé d'avis, à quoi bon continuer
A ressusciter, par nécessité
J'ai toujours su que tu voyais la paille
Le mal dans l'oeil où que tu ailles
Je n'peux rien faire pour ton bonheur
Dépendre est toujours une erreur
Tu m'as parlé de vérité
Avec ta grande sévérité
Mais je n'veux pas t'imiter
Je n'te vois que détester
J'ai changé d'avis, j'ai changé d'avis
J'ai changé d'avis, à quoi bon lutter
J'ai changé d'avis, j'ai changé d'avis
J'ai changé d'avis, à quoi bon continuer
Et ressusciter
Une si belle amitié
Je t'ai tant aimé
Je t'ai tant aimé
J'ai changé d'avis, je n'peux pas rester
J'ai changé d'avis à quoi bon continuer
A ressusciter par nécessité
A quoi bon lutterÂ…à quoi bon lutter
A quoi bon continuer à se déchirer
4. ALTER EGO
Il manque un temps à ma vie
Il manque un temps, j'ai compris
Il me manque toi
Mon alter ego
Tu es parti mon ami
Tu m'as laissé seul ici
Mais partout tu me suis
Mon alter ego
Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange
Il manque ton rire à l'ennui
Il manque ta flamme à ma nuit
C'est pas du je
Mon alter ego
Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
T'es sûrement baie des anges
Sûrement là-bas, mon ange
Sûrement là-bas
Sûrement là-bas
Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où que tu sois
Je voudrais que tu saches
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange
Il manque un temps à ma vie
Il manque ton rire, je m'ennuie
Il me manque toi, mon ami
5. ALTA GRACIA
Rue de la persévérance
dans l'ombre et dans la décadence
les coeurs battent les tambours
de l'amour
Les yeux des femmes donnent la douceur
à plus de quatre générations
les yeux des hommes sont un délit
d'opinion
L'une d'elle sonnera
quand le moment viendra
l'insurrection
Alta gracia
tu es belle
quand tu danses
tu es celle
qui avance
alta gracia
oh bébé
je te rejoins et j'ai des ailes
Rue de la désespérance
dans les sourires une souffrance
ils ont tous faim c'est pour de bon
silence
Et le parti, lui, veille au grain
le grain qui ne pousse plus
et demain, ils n'auront plus rien
demain
Les flics dans les rues
interpellent à vue
tous les cent mètres
Miguel et Roberta
sont au commissariat
jusqu'à demain peut être
Alta gracia
tu es belle
quand tu danses
tu m'appelles
et j'avance
alta gracia
oh bébé
je te rejoins et j'ai des ailes
j'ai des ailes
Impasse de la délivrance
quand les deux mondes se rejoindront
la politique avalera
ses démons
Et la musique se lèvera
sur la ville au dessus des toits
et le peuple chantera
sans canon
Tu tu tu tu tu tu tu
Oh bébé, je te rejoins et j'ai des ailes
Alta gracia.
6. L'AMOUR
Les p'tites chaînes en or qu'on offre un jour
qui comblent les manques appellent au s'cours
toutes les belles histoires et les promesses
qu'ensuite on délaisse, qui disparaissent
pour l'amour, l'amour
rien n'est trop beau
pour l'amour
l'amour, l'amour
et rien autour
de l'amour
les p'tits pavillons tant attendus
où les p'tits papillons sont étendus
les p'tits canapé et leur télé
pour se reproduire et reproduire
l'amour, l'amour
rien n'est trop beau
pour l'amour
l'amour, l'amour
et rien autour
mon amour
exclusivement réservé
à notre stricte intimité
l'affaire est élucidée
éludée
c'est l'amour, l'amour
et rien autour
de l'amour
l'amour, l'amour
qui appelle au s'cours
mon amour
toutes ces p'tites autos bien alignées
ces embouteillages de pensées
tout ce tintamarre, ces longs discours
et ces super films qui viennent au s'cours
de l'amour, l'amour
rien n'est trop beau
pour l'amour
l'amour, l'amour
et rien autour
de l'amour
c'est l'amour, l'amour
qui appelle au s'cours ... mon amour.
7. Là
Là, où se rencontre nos fantômes
Plus vivants que nous-mêmes
Nos âmes
Là , où tu es l’autre rive
Où tu es l’autre rêve
A embrasser
Dans l’espace entre nous
Qui suffit à faire un monde
à laisser passer des fleuves
Qui après nous inondent
Créer de nouveaux montres
Des adams et des èves
Hantés par nos chimères
Plus vivants que nous-mêmes
Là
Là, où se répètent en silence
Les mots d’amour et les souffrances
Lasses
Là, où tu es l’autre front
Où tu es l’autre femme
à embrasser
dans l’espace entre tout
que seuls peuvent voir les fous
ceux qui n’regardent bienrien
ceux qui regardent bien
au-dessus des abîmes
où chaque être s’abime
se tissent des ponts d’amour
uniques entre tout
là là là là
là, où en fait tout se passe
au plus profond de nous-mêmes
là
là, où seuls nos cœurs passent
où nos êtres s’effacent
là
où nos êtres s’effacent
las d’être là
où nos être s’effacent.
8. DONNE MOI UNE RAISON
Donne-moi une raison
Je la ferai mienne
Donne-moi une passion
Un but qui me tienne
Donne-moi une vision
Un nouvel horizon
Et que la joie vienne
Donne-moi un nom
J’en ferai mon emblème
Donne-moi un frisson
Ma peau contre la tienne
Donne-moi la présence
Donne-moi l’absence
Ma vie est la tienne
Donne-moi un sens
Donne moi l’essence
Alors je partirai je construirai des ponts des routes
Pour que l’on se rejoigne j’enlèverai nos derniers doutes
Pour toi je me batt’rai, je f’rai tout pour qu’on nous écoute
Si tu es là, si tu y crois
Je continue, je continue la route
Donne-moi un désir
Cela va sans dire
Donne-moi un soupir
Une chance à saisir
Donne-moi un present
Un seul vrai moment
Juste de quoi nous unir
Donne-moi un sens
Donne-moi l’essence
Alors je partirai je construirai des ponts des routes
Pour que l’on se rejoigne j’enlèverai nos derniers doutes
Pour toi je me batt’rai, je f’rai tout pour qu’on nous écoute
Quoiqu’il en soit, si tu es là
Je continue, je continue la route
Loulou...
Alors je partirai je construirai des ponts des routes
Pour que l’on se rejoigne j’enlèverai nos derniers doutes
Et si ensemble nous rions de nos propres déroutes
Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en coûte
Je continue, je continue, je continue, je continue
Ma route
Donne-moi une raison.
9. CETTE VIE
Cette vie nous ressemble
Elle va où bon lui semble
comme un fleuve qui se perd
dans les silences et dans la mer
Cette vie qui nous rassemble
c’est une flamme qui tremble
un baiser la ranime
et c’est un souffle qui l’éteint
Cette vie, celle que l’on doit mener
cette vie, par le bout du nez
cette vie où l’on se doit d’imposer
sa propre volonté
comme un mur dans un pré
Cette vie nous sépare
toujours un train au départ
un train de retard
qui nous traverse de part en part
Touché dans la chaleur du soir
Coulé sans le savoir
Mangés tous les fruits de l’amour
Et du hasard
Cette vie nous ressemble
Elle va où bon lui semble
Et tout se gagne et tout se perd
Dans les silences et dans l’amer
Dans les silences, dans la mer
Dans les silences.
10. VOYAGER EN SOI-MEME
Voyager en soi-même
Comme sur un océan
Embrasser les tempêtes
Et les soleils levants
Rencontrer dans les plaines
D’anciens rêves d’enfants
Et toujours espérer retrouver
Ses frères et ses sœurs de l’autre côté
S’étourdir de larmes
Jusqu’à l’insouciance
Regarder ses pensées
Comme des trains en partance
Etre le vent, être l’oiseau
Etre mort, être vivant
Et toujours espérer retrouver
Ses frères et ses sœurs de l’autre côté
Ami va là-bas
Là-bas sont nos richesses
Ami va là-bas
Là-bas sont les ivresses
Ami va là-bas
Ramasser nos tristesses
Voir le singe, le sage et le fou
Et reviens-nous
Voyager en soi-même
Et parler aux étoiles
Chercher le soliflore
Au bout du soliloque
Près des monts analogues
Accoster sa pirogue
Et toujours retrouver ses frères
Et ses sœurs de l’autre côté
Ami va là-bas
Là-bas son nos promesses
Ami va là-bas
Là –bas sont les prouesses
Ami va là-bas
Pour d’intimes caresses
Voir le singe et le sage
Et surtout reviens-nous
Voyager en soi-même
Comme sur un océan
Embrasser les tempêtes
Et les soleils couchants
Ne pas devenir fou
Ne pas se mettre à genoux
Mais toujours espérer retrouver ses frères
Et ses sœurs de l’autre côté
Oui toujours retrouver
Ses frères et ses sœurs
De l’autre côté.
11. MILLIERS, MILLIONS, MILLIARDS
Il n’y que toi et moi
Deux oiseaux mouillés
Au passage protégé
Il n’y a que toi et moi
Deux oiseaux mouillés
Qui n’osons plus bouger
Il y a ce train qui va t’emmener
Vers d’autres contrées
Vers d’autres pensées
Il n’y a que nous en somme
Dans ce monde oublié
Il n’y a que nous en somme
Et cette somme de nous
Somme de nous
Somme de nous
Sommes
Des milliers, des millions, des milliards
A contempler le même matin
Le même soir
Des milliers, des millions, des milliards
Dans l’aube un peu hagards
Sur le même trottoir
Il n’y a que toi et moi
Deux voisins transis
Sur le même palier
Il n’y a que toi et moi
Les deux petits amis
Pas trop bien réveillés
Il y a cet ascenseur
Qui n’veut pas s’arrêter
D’où on n’peut pas descendre
Qui ne peut que monter
Il n’y a que nous en somme
Dans ce lieu oublié
Il n’y a que nous en somme
Et cette somme de nous
Somme de nous
Somme de nous
Sommes
Des milliers, des millions, des milliards
A contempler le même matin
Le même soir
Des milliers, des millions, des milliards
Dans l’aube un peu hagards
Sur le même trottoir
Des milliers, des millions, des milliards
Stupéfaits de naitre, et déjà sur le départ
Des nuées de pourquoi moi
Et plus encore de pourquoi pas moi
Pas moi
Des nuées de pourquoi moi
Et plus encore de pourquoi
pas moi !
Des nuées ! Des nuées !
Des milliers, des millions, des milliards
A contempler le même matin, le même soir
Des milliers, des millions, des milliards
Dans l’aube un peu hagards sur le même trottoir
Des milliers des millions de regards
D’histoires recommencées
Parce que pas achevées
Des nuées de pourquoi moi
Et plus encore de pourquoi pas moi !
Des nuées ! Des nuées.
12. LES PETITS RIEN
Les petits riens qui font les grands moments
Qui vont qui viennent, quand ils ont le temps
Les atomes de vie qu’on attrape en rêvant
Ces petits riens ont tous quelque chose
Quelque chose en commun qui nous métamorphose
Ces éclairs de vie qui courent entre les choses
Saurions-nous les retrouver ?
Voudrais-tu les partager ?
Ces moments de vérité
Hum…
Les p’tits détails qui ne paient pas mine
Les petits bouts de gestes qui soudain illuminent
Un souffle entre les mots, un rire qui culmine
Saurions-nous les retrouver ?
Voudrais-tu les partager ?
Ces moments de liberté
Hum…
Te passes la main dans tes cheveux
Je regarde le ciel ciel !?
Ooh mon ange
Ooh mon cœur
Ces petits riens qui font nos grands moments
Ils vont ils viennent ils prennent tout leur temps
Et plus on les désire, plus on les attend…
Pourrions nous encore en vivre ?
Pourrions nous encore en vivre !
13. SUR LA ROUTE (en duo avec Raphael)
Sur la route
Sur La Route,
Sur La Route,
Sur la mappemonde à vol d'oiseau
On se dit qu'on peut gagner gros,
Qu'on a le ciel dans une goute d'eau
Qu'on cherche tous un bon destin,
La vie s'écoule entre nos mains
La joie, la peine, notre chemin,
Traverser la vie sans oublier le train,
Traverser la vie sans billet de train,
Sur La Route,
Sur La Route,
La solitude, la mauvaise tête,
Ca fait rêver la liberté,
Jurer qu'on ne s'en ira pas,
Quand on aura du bien, tu vois,
Et ce bonheur qui nous traverse,
Pour un simple morceau de pain,
Si tu as faim, prends le mien,
Sur La Route,
Sur La Route,
Sur La Route,
Sur La Route,
Sur La Route,
Si c'est pas l'Amérique,
Ca y ressemble bien,
Sur La Route,
Sur La Route,
Sur La Route,
Des fois j'aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher de plus haut,
Pour les maisons et les campagne,
Et mieux leur tourner le dos,
On ira vendre nos sacs de roses,
On prendra le train du matin,
Sur tout les mûrs y'aura écrit
De la justice, pas la vengeance,
De la justice, pas la vengeance,
Sur La Route,
Sur La Route...
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