Lazuli : 4603 Battements
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1. (
2. JE TE LAISSE CE MONDE
Derrière nous l'histoire
Et ses allers retours,
Comme une balançoire
nous revient toujours.
Derrière nous l'histoire
Encore et toujours la même,
Leçons illusoires
Sur le même thème.
Un pas en avant,
Un pas en arrière,
Un recommencement
Aujourd'hui comme hier,
Une histoire qui bégaye,
Une redite, un écho,
Comme l'avant veille,
Une redite, un écho.
Fils, je te laisse ce monde
Comme on laisse un fardeau,
Je te laisse mes rêves
Comme on laisse un radeau.
Au fond du passé
Enterré le déni,
Comme si de rien était,
Comme si
Comme si nous pouvions
Nier l'évidence,
De la répétition
De nos incohérences.
Le temps est un tiroir,
L'homme y rande les blessures,
Les blessures de l'histoire,
L'histoire d'être sûr,
De s'endormir en paix,
Sans regrets, sans remords
Et pouvoir récidiver
Demain encore.
Fils, je te laisse ce monde
Comme on laisse un fardeau,
Je te laisse mes rêves
Comme on laisse un radeau.
Vois l'incandescence
des enfants au teint blafard,
Imbibés de violence
Comme des buvards,
Qui se perdent comme leurs pères,
A faire et refaire
Le noeud coulant
De la boucle du temps.
Le temps est une passoire
Qui épure les consciences,
Une passoire à mémoires
Qui sauve les apparences
Et même si c'est lourd,
N'oublie pas d'où tu viens,
Va vers le nouveau jour
Qui se lève demain...
Fils je te laisse ce monde
Comme on laisse un fardeau,
Je te laisse mes rêves
Comme on laisse un radeau.
3. LE MIROIR AUX ALOUETTES
Un roi de pacotille,
Face au miroir aux alouettes,
Se déshabille
Devant la planète.
De sa tribune,
De son internet,
Il veut décrocher la une,
Etre le roi de la fête.
Dans le piège à images,
Digérés, engloutis,
Des milliers de visages,
Des milliers de vies,
De dévoilent la face
Et se veulent au milieu,
Se répandent sur la place
Et dégoulinent sous nos yeux.
Chez you tube digestif,
On s'apprête au festin,
De l'apéritif,
Au Vichy Célestin,
On s'prépare à l'orgie
D'impudeurs, de déboires,
De fantasmes trahis
Et de fausses gloires.
Dans le piège à images,
Digérés, engloutis,
Des milliers de visages,
Des milliers de vies,
Se dévoilent la face
Et se veulent au milieu,
Se répandent sur la place
Et dégoulinent sous nos yeux.
Miroir
Etre une star, une étoile,
Le plus beau des astres,
De l'écran, de la toile,
Le plus beau désastre.
Dans le grand carnaval
Des destinées sous X,
Se montrent et s'étalent
Les mornes phénix.
Dans le piège à images,
Digérés, engloutis,
Des milliers de visages,
des milliers de vies,
Se dévoilent la face
Et se veulent au milieu,
Se répandent sur la place
Et dégoulinent sous nos yeux.
Miroir
Etre le roi d'un soir
Mais finir en roi déçu
Et voir sa tête choir
De roi déchu
Et voir sa tête choir
Et ses rêves pleins la tête,
En coulis d'espoir,
Partir aux oubliettes.
4. DANS LE FORMOL AU MUSEUM
Les années nous racolent
Et passent au vitriol,
En fureur océane,
Nos cellophanes.
Et sous nos emballages,
Il y a des naufrages
Et des enfants tristes et sages
Comme des images.
On est comme
Poisson dans l'aquarium
Pas de bol
Comme une mouche dans la colle.
On est comme
Dans le formol au muséum
Ras le bol
Comme un oiseau au sol.
Nous sommes comme les vagues
Qui naissent et divaguent,
Qui finissent sans parenthèse
Sur les falaises.
Et si nos vagues à l'âme,
Au bout de la chicane,
Devenaient raz de marée
Pour tout balayer !
On est comme
Poisson dans l'aquarium
Pas de bol
Comme une mouche dans la colle.
On est comme
Dans le formol au muséum
Ras le bol
Comme un oiseau au sol.
5. 15H40
Un instant présent
Sans futur, sans passé
Un instant volé
Sur l'étal du temps
Un trou noir
Une aparté
Un couloir
Un temps d'arrêt.
Il est 15H40 face au cadran je resquille,
Il est 15H40 je suspends le temps à la petite aiguille.
Un portemanteau
Au tissu de mensonges
Une seconde peau
Au temps que j'allonge,
Une pose accrochée
A la crémaillère,
Un temps mort, un délai,
Une clairière.
Il est 15H40 face au cadran je resquille
Il 15H40 je suspends le temps à la petite aiguille.
Une cinquième saison
Une pincée de vide,
Sans un bruit, sans un son,
Sans pendule qui décide,
Un passe-droit, un passe-temps,
Une paire d'ailes,
Un autre mouvement,
Une parallèle.
C'est l'instant de grâce et grâce à l'instant,
Le temps passe son tour...passe son tour...
6. LES MALVEILLANTS
Les malveillants à l'affût,
Tapis dans l'ombre,
Aiguisent leurs dents pointues
Sous leurs capes sombres.
Puis sortis, de leur cachette
Tel des chiens enragés,
Les malveillants se jettent
Sur os décharné.
"Mangez moi tout cru
Puisque vous le voulez,
Je m'offre à vous, qui l'eu cru
Mais je suis empoisonné.
Gorgé d'un goût amer,
Par tous ces maux déversés,
Par cette odeur dans l'air
A la lisière du lisier".
Puisqu'il n'est point de secrets
Que le temps ne révèle,
Ni de mal que l'on fait
Que le temps ne rappelle ;
Les mailveillants passeront leur vie
A perdre leur temps,
Les malveillants seront trahis
Par d'autres malveillants.
A l'abri de la lumière,
Ils se lèchent les babines,
Se déguisent et se terrent ;
Le mal est à la racine.
Mercantiles et cannibales,
Sous des masques, reclus,
Sans honte, sans morale,
Ils attendent une main tendue.
"Mangez moi, je suis cuit,
Puisque vous en rêvez,
Vous en bavez d'envie
Mais je suis empoisonné,
Faisandé et pourri,
Par les remords, les regrets,
De vous aovir subi,
De vour avoir aimé."
Puisqu'il n'est de vrais visages
Ou d'images d'épinal,
De faux-semblants, de mirages,
Que le temps ne dévoile ;
Les malveillants passeront leur vie
A perdre leur temps,
Les malveillants seront trahis
Par d'autres malveillants.
7. QUAND LA BISE FUT VENUE
L'usine me cracha dehors,
Violent fut le goût du sort.
Sans le moindre coup de semonce,
Ils ont jeté ma fierté aux ronces.
Mes mains, la belle affaire,
Une devant, une derrière,
De mes dix doigts rien à faire,
Même pas une prière.
Mais quand la bise fut venue,
Tu m'embrassas
Et mon âme répandue,
Tu la ramassas.
L'usine a vomi mon être,
Elle qui m'avait vu naître.
Derrière moi se sont refermées
Ses lourdes mâchoires d'acier.
Mes mains, la belle affaire,
Une devant, une derrière,
De mes dix doigts rien à faire,
Même pas une prière.
Mais quand la bise fût venue,
Tu m'embrassas
Et mon âme répandue,
Tu la ramassas.
8. L'AZUR
J'assure
A la peinture,
Je repeins
Ma cage à lapin,
Je souris,
Dans mon trou, je souris,
Et j'oublie
Que je me consume ici.
L'azur
S'éloigne
A l'allure
D'un cheval au galop.
Les murs,
Tels des montagnes,
Capturent
Tous les idéaux.
Hier
Coléoptère,
Aujourd'hui, c'est sûr,
Collé au mur.
Détail,
Ou mais de taille,
Je suis la ripaille
De cette muraille.
L'azur
S'éloigne
A l'allure
D'un cheval au galop.
Les murs,
Tels des montagnes,
Capturent
Tous les idéaux.
9. SALETE DE NUIT
Quand vient la nuit,
Je veux rêver aussi
A des verts pâturages,
Mais le marchant de sable
A vendu son âme au diable
Et pose un grain dans le rouage.
Saleté de nuit
Alors je compte en vain,
Un à un et pour rien,
En berger de misère,
Les moutons de la nuit,
Qui finissent sous le lit
En troupeau de poussière.
Saleté de nuit.
10. FESTIN ULTIME
J'écris, j'écris,
Je jette l'encre par dessus bord,
Sur le papier blanc, j'écris,
Car les paroles s'évaporent.
Et tous mes mots se propagent
Au fil des lignes, au fil du temps,
Laissant dans leur sillage
La marée noire des sentiments.
A quoi ça rime
Tous ces poèmes ?
Un jour les vers
Me mangerons, c'est tout.
Avant ce festin ultime,
En attendant, je t'aime,
En vers
Et contre tout.
J'écris, j'écris,
Tous mes mots échouent sur la page,
Leurs corps soulagés se délient,
En un soupir, en un naufrage.
Et tous mes mots sont de l'amour,
Ils m'envahissent et se déversent,
Chaque seconde, chaque jour,
Ils sont pour toi, je te les laisse.
A quoi ça rime
Tous ces poèmes ,
Un jour les vers
Me mangerons, c'est tout.
Avant ce festin ultime,
En attendant, je t'aime,
En vers
Et contre tout.
11. )
2. JE TE LAISSE CE MONDE
Derrière nous l'histoire
Et ses allers retours,
Comme une balançoire
nous revient toujours.
Derrière nous l'histoire
Encore et toujours la même,
Leçons illusoires
Sur le même thème.
Un pas en avant,
Un pas en arrière,
Un recommencement
Aujourd'hui comme hier,
Une histoire qui bégaye,
Une redite, un écho,
Comme l'avant veille,
Une redite, un écho.
Fils, je te laisse ce monde
Comme on laisse un fardeau,
Je te laisse mes rêves
Comme on laisse un radeau.
Au fond du passé
Enterré le déni,
Comme si de rien était,
Comme si
Comme si nous pouvions
Nier l'évidence,
De la répétition
De nos incohérences.
Le temps est un tiroir,
L'homme y rande les blessures,
Les blessures de l'histoire,
L'histoire d'être sûr,
De s'endormir en paix,
Sans regrets, sans remords
Et pouvoir récidiver
Demain encore.
Fils, je te laisse ce monde
Comme on laisse un fardeau,
Je te laisse mes rêves
Comme on laisse un radeau.
Vois l'incandescence
des enfants au teint blafard,
Imbibés de violence
Comme des buvards,
Qui se perdent comme leurs pères,
A faire et refaire
Le noeud coulant
De la boucle du temps.
Le temps est une passoire
Qui épure les consciences,
Une passoire à mémoires
Qui sauve les apparences
Et même si c'est lourd,
N'oublie pas d'où tu viens,
Va vers le nouveau jour
Qui se lève demain...
Fils je te laisse ce monde
Comme on laisse un fardeau,
Je te laisse mes rêves
Comme on laisse un radeau.
3. LE MIROIR AUX ALOUETTES
Un roi de pacotille,
Face au miroir aux alouettes,
Se déshabille
Devant la planète.
De sa tribune,
De son internet,
Il veut décrocher la une,
Etre le roi de la fête.
Dans le piège à images,
Digérés, engloutis,
Des milliers de visages,
Des milliers de vies,
De dévoilent la face
Et se veulent au milieu,
Se répandent sur la place
Et dégoulinent sous nos yeux.
Chez you tube digestif,
On s'apprête au festin,
De l'apéritif,
Au Vichy Célestin,
On s'prépare à l'orgie
D'impudeurs, de déboires,
De fantasmes trahis
Et de fausses gloires.
Dans le piège à images,
Digérés, engloutis,
Des milliers de visages,
Des milliers de vies,
Se dévoilent la face
Et se veulent au milieu,
Se répandent sur la place
Et dégoulinent sous nos yeux.
Miroir
Etre une star, une étoile,
Le plus beau des astres,
De l'écran, de la toile,
Le plus beau désastre.
Dans le grand carnaval
Des destinées sous X,
Se montrent et s'étalent
Les mornes phénix.
Dans le piège à images,
Digérés, engloutis,
Des milliers de visages,
des milliers de vies,
Se dévoilent la face
Et se veulent au milieu,
Se répandent sur la place
Et dégoulinent sous nos yeux.
Miroir
Etre le roi d'un soir
Mais finir en roi déçu
Et voir sa tête choir
De roi déchu
Et voir sa tête choir
Et ses rêves pleins la tête,
En coulis d'espoir,
Partir aux oubliettes.
4. DANS LE FORMOL AU MUSEUM
Les années nous racolent
Et passent au vitriol,
En fureur océane,
Nos cellophanes.
Et sous nos emballages,
Il y a des naufrages
Et des enfants tristes et sages
Comme des images.
On est comme
Poisson dans l'aquarium
Pas de bol
Comme une mouche dans la colle.
On est comme
Dans le formol au muséum
Ras le bol
Comme un oiseau au sol.
Nous sommes comme les vagues
Qui naissent et divaguent,
Qui finissent sans parenthèse
Sur les falaises.
Et si nos vagues à l'âme,
Au bout de la chicane,
Devenaient raz de marée
Pour tout balayer !
On est comme
Poisson dans l'aquarium
Pas de bol
Comme une mouche dans la colle.
On est comme
Dans le formol au muséum
Ras le bol
Comme un oiseau au sol.
5. 15H40
Un instant présent
Sans futur, sans passé
Un instant volé
Sur l'étal du temps
Un trou noir
Une aparté
Un couloir
Un temps d'arrêt.
Il est 15H40 face au cadran je resquille,
Il est 15H40 je suspends le temps à la petite aiguille.
Un portemanteau
Au tissu de mensonges
Une seconde peau
Au temps que j'allonge,
Une pose accrochée
A la crémaillère,
Un temps mort, un délai,
Une clairière.
Il est 15H40 face au cadran je resquille
Il 15H40 je suspends le temps à la petite aiguille.
Une cinquième saison
Une pincée de vide,
Sans un bruit, sans un son,
Sans pendule qui décide,
Un passe-droit, un passe-temps,
Une paire d'ailes,
Un autre mouvement,
Une parallèle.
C'est l'instant de grâce et grâce à l'instant,
Le temps passe son tour...passe son tour...
6. LES MALVEILLANTS
Les malveillants à l'affût,
Tapis dans l'ombre,
Aiguisent leurs dents pointues
Sous leurs capes sombres.
Puis sortis, de leur cachette
Tel des chiens enragés,
Les malveillants se jettent
Sur os décharné.
"Mangez moi tout cru
Puisque vous le voulez,
Je m'offre à vous, qui l'eu cru
Mais je suis empoisonné.
Gorgé d'un goût amer,
Par tous ces maux déversés,
Par cette odeur dans l'air
A la lisière du lisier".
Puisqu'il n'est point de secrets
Que le temps ne révèle,
Ni de mal que l'on fait
Que le temps ne rappelle ;
Les mailveillants passeront leur vie
A perdre leur temps,
Les malveillants seront trahis
Par d'autres malveillants.
A l'abri de la lumière,
Ils se lèchent les babines,
Se déguisent et se terrent ;
Le mal est à la racine.
Mercantiles et cannibales,
Sous des masques, reclus,
Sans honte, sans morale,
Ils attendent une main tendue.
"Mangez moi, je suis cuit,
Puisque vous en rêvez,
Vous en bavez d'envie
Mais je suis empoisonné,
Faisandé et pourri,
Par les remords, les regrets,
De vous aovir subi,
De vour avoir aimé."
Puisqu'il n'est de vrais visages
Ou d'images d'épinal,
De faux-semblants, de mirages,
Que le temps ne dévoile ;
Les malveillants passeront leur vie
A perdre leur temps,
Les malveillants seront trahis
Par d'autres malveillants.
7. QUAND LA BISE FUT VENUE
L'usine me cracha dehors,
Violent fut le goût du sort.
Sans le moindre coup de semonce,
Ils ont jeté ma fierté aux ronces.
Mes mains, la belle affaire,
Une devant, une derrière,
De mes dix doigts rien à faire,
Même pas une prière.
Mais quand la bise fut venue,
Tu m'embrassas
Et mon âme répandue,
Tu la ramassas.
L'usine a vomi mon être,
Elle qui m'avait vu naître.
Derrière moi se sont refermées
Ses lourdes mâchoires d'acier.
Mes mains, la belle affaire,
Une devant, une derrière,
De mes dix doigts rien à faire,
Même pas une prière.
Mais quand la bise fût venue,
Tu m'embrassas
Et mon âme répandue,
Tu la ramassas.
8. L'AZUR
J'assure
A la peinture,
Je repeins
Ma cage à lapin,
Je souris,
Dans mon trou, je souris,
Et j'oublie
Que je me consume ici.
L'azur
S'éloigne
A l'allure
D'un cheval au galop.
Les murs,
Tels des montagnes,
Capturent
Tous les idéaux.
Hier
Coléoptère,
Aujourd'hui, c'est sûr,
Collé au mur.
Détail,
Ou mais de taille,
Je suis la ripaille
De cette muraille.
L'azur
S'éloigne
A l'allure
D'un cheval au galop.
Les murs,
Tels des montagnes,
Capturent
Tous les idéaux.
9. SALETE DE NUIT
Quand vient la nuit,
Je veux rêver aussi
A des verts pâturages,
Mais le marchant de sable
A vendu son âme au diable
Et pose un grain dans le rouage.
Saleté de nuit
Alors je compte en vain,
Un à un et pour rien,
En berger de misère,
Les moutons de la nuit,
Qui finissent sous le lit
En troupeau de poussière.
Saleté de nuit.
10. FESTIN ULTIME
J'écris, j'écris,
Je jette l'encre par dessus bord,
Sur le papier blanc, j'écris,
Car les paroles s'évaporent.
Et tous mes mots se propagent
Au fil des lignes, au fil du temps,
Laissant dans leur sillage
La marée noire des sentiments.
A quoi ça rime
Tous ces poèmes ?
Un jour les vers
Me mangerons, c'est tout.
Avant ce festin ultime,
En attendant, je t'aime,
En vers
Et contre tout.
J'écris, j'écris,
Tous mes mots échouent sur la page,
Leurs corps soulagés se délient,
En un soupir, en un naufrage.
Et tous mes mots sont de l'amour,
Ils m'envahissent et se déversent,
Chaque seconde, chaque jour,
Ils sont pour toi, je te les laisse.
A quoi ça rime
Tous ces poèmes ,
Un jour les vers
Me mangerons, c'est tout.
Avant ce festin ultime,
En attendant, je t'aime,
En vers
Et contre tout.
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