Malicorne : Malicorne 1 (Colin)
Las palabras
FACE A
1. COLIN
(Instrumental) (Air de cornemuse en Berry)
2. DAME LOMBARDE
(Cantal adaptation d’une chanson piémontaise)
Allons au bois dame Lombarde, allons au bois ;
Allons au bois dame Lombarde, allons au bois ;
Nous trouverons le serpent verde, nous le tuerons.
Nous trouverons le serpent verde, nous le tuerons.
Dans une pinte de vin rouge, nous le mettrons ;
Dans une pinte de vin rouge, nous le mettrons ;
Quand ton mari viendra de chasse, grand soif aura.
Quand ton mari viendra de chasse, grand soif aura.
Tire du vin, dame Lombarde, tire du vin ;
Tire du vin, dame Lombarde, tire du vin ;
Oh par ma foi, mon amant Pierre
N’y a de tiré.
Oh par ma foi, mon amant Pierre
N’y a de tiré.
L’enfant du bré jamais ne parle, a bien parlé ;
L’enfant du bré jamais ne parle, a bien parlé ;
Ne buvez pas de ça mon père,
Vous en mourrez.
Ne buvez pas de ça mon père,
Vous en mourrez.
Buvez en vous, dame Lombarde, buvez en vous ;
Buvez en vous, dame Lombarde, buvez en vous ;
Eh par ma foi, mon amant Pierre,
N’ai point de soif.
Eh par ma foi, mon amant Pierre,
N’ai point de soif.
Elle n’a pas bu demi verre, s’est renversée ;
Elle n’a pas bu demi verre, s’est renversée ;
Elle n’a pas le plein verre,
A trépassé.
Elle n’a pas le plein verre,
A trépassé.
3. LA PERNETTE
(Paroles de la version dauphinoise)
La Pernette se lève, tra la la la; la la la
La Pernette se lève, trois heures avant le jour
Trois heures avant le jour.
Sa mère lui demande, Pernette qu’avez-vous ?
Avez-vous mal de tête, ou bien le mal d’amour ?
N’ai pas le mal de tête, mais bien le mal d’amour.
Ne pleurez pas Pernette, nous vous marierons.
Avec le fils d’un prince, ou celui d’un baron.
Je ne veux pas d’un prince, encore moins d’un baron.
Je veux mon ami Pierre, celui est en prison.
Tu n’auras pas ton Pierre, nous le pendoulerons.
Si vous pendoulez Pierre, pendoulez-moi avec.
Au chemin de Saint-Jacques, enterrez-nous tous deux.
Couvrez Pierre de roses, et moi de mille-fleurs.
4. LES FILLES SONT VOLAGES
(Canada ronde)
Hugues a fait cette ronde à partir de la chanson
« La belle est au jardin d’amour » Picardie
Les filles sont volages, fréquentez-les-donc pas
Un jour elles vous aiment, un jour elles vous aiment pas.
Par un dimanche au soir, m’en allant promener
J’ai entendu la belle, chanter une chanson
En vidant les bouteilles, les verres et les flacons.
Je m’suis approché d’elle, pour lui parler d’amour
M’a répondu la belle, galant retire-toi
Y’en a un autre que j’aime, bien plus joli que toi.
S’il faut que je m’retire, je me retirerai
Dans un couvent la belle, j’irai finir mes jours.
Vous ne pourrez pas die, que j’vous ai pas aimée.
5. LA FILLE SOLDAT
(Paroles de la version savoyarde)
La jeune demoiselle a perdu son amant
N’est-ce pas bien dommage, dès l’âge de quinze ans.
Elle s’en va l’attendre à l’ombre de ces bois
Mais elle a beau attendre, son amant ne vient pas.
Rossignol sauvage, rossignol charmant
Apprends-moi des nouvelles de mon très cher amant.
Oh ton amant la belle, il est bien loin d’ici
A vingt cinq jours de marche, y a bien de quoi marcher.
Habille-toi la belle, habille-toi en guerrier,
Tu marcheras sans doute, trente six jours entiers.
Quant la belle fût en Prusse, aperçoit son amant
Qui faisait l’exercice, au beau milieu du rang.
Ah dis-moi donc la belle, qui t’a envoyée ici
Apprends-moi des nouvelles, des garçons du pays.
Les garçons au village, ils sont tous mariés
Il n’y a que toi volage, qui m’ait abandonnée.
Te chagrine pas la belle, nous nous marierons
Dans un pays de France, ou dans le Piémont
Te chagrine pas la belle, nous nous marierons
Dans un pays de France, ou dans le Piémont
FACE B
1. LANDRY
(Savoie - variante de la chanson « mère marie-moi cet an")
A Landry petit village, y’a des filles à marier.
Y’a des filles à marier dans la misère.
Qui voudraient s’y marier, mais comment faire.
Oh ma mère, ma bonne mère, mes beaux jours s’en vont courant
Mes beaux jours s’en vont courant, c’est bien dommage
Sans avoir aucun amant dans le village.
Oh ma fille prends patience, les amants na manqueront pas
Les amants ne manquent pas dans le village
Qui viendront te demander en mariage.
Oh ma mère, ma bonne mère, par quels chemins passeront-ils
Les chemins sont si étroits et si rebelles
Qu’ils se casseront le nez t la cervelle.
Les filles se sont rassemblées, à la ville elles sont allées
Elles ont acheté des rubans et des dentelles,
Aussi des mouchoirs à la mode nouvelle.
2. LE CHANT DES LIVREES
(Chanson rituelle du mariage en Berry cf.
George Sand "La mare au diable")
Ouvrez, ouvrez la porte, Nanette ma jolie
J’ai un beau foulard à vous présenter
Ouvrez-moi la porte et laissez-moi rentrer.
Mon père est en chagrin
Ma mère en grand tristesse
Et moi je suis fille de trop grand merci
Pour ouvrir ma porte à cette heure ici.
Ouvrez, ouvrez la porte, Nanette ma jolie
J’ai une belle croix à vous présenter
Ouvrez-moi la porte et laissez-moi rentrer.
Ouvrez, ouvrez la porte, Nanette ma jolie
J’ai un beau mari à vous présenter
Ouvrez-moi la porte et laissez-moi rentrer.
Mon père est en chagrin
Ma mère en grand tristesse
Et moi je suis fille de bien grand merci,
Mais j’ouvrirais ma porte pour ce beau mari.
3. BOURREE
(Instrumental)(Marche et Limousin)
4. REVEILLEZ-VOUS BELLE ENDORMIE
(Berry - on la chantait la veille de la
pentecôte en frappant aux portes des maisons,
pour annoncer la fête)
Réveillez-vous belle endormie
Réveillez-vous car il est jour
Mettez la tête à la fenêtre
Vous entendrez parler de vous.
La belle a mis le pied à terre
Tout doucement s’en est allée
D’une main elle ouvre la porte
Entrez galant si vous m’aimez.
Mais la belle s’est endormie
Entre les bras de son amant
Et celui-ci qui la regarde
En lui voyant ses yeux mourants.
Oh ! Que Dieu bénisse le père
Et la mère qui l’ont nourrie
C’est la plus charmante des filles
Que jamais mes yeux ont pu voir.
Que les étoiles sont brillantes
Et le soleil éclatant
Mais les beaux yeux de ma maîtresse
En sont encore les plus charmants.
Je ne dors pas lorsque je veille,
Toute la nuit je pense à vous
Toute la nuit mon cœur sommeille
Ma belle amie marions-nous.
Il faudra le dire à mon père,
A ma mère, à tous mes parents,
Il faudra le dire à mon père
Savoir s’il en sera content.
Beau paysan donne-moi ta fille,
Donne-la moi en te priant
Beau paysan donne-moi ta fille
Tu me rendras le cœur content.
Je ne peux pas te donner ma fille,
Elle n’a pas quinze ans
Je ne peux pas te donner ma fille,
Faites l’amour en attendant.
6. LE DEUIL D'AMOUR
(Texte et mélodie originaire du Canada « Belle je me suis levé")
Belle je me suis levé, plus matin que la lune
C’était pour aller voir la fille de mon voisin
La celle que mon cœur aime tant.
Dans mon chemin rencontre, le père de ma mie
Et il m’a demandé où vas-tu mon ami
Ton petit cœur il va mourir.
Dans sa chambre monté, je vois ma mie malade
Ma charmante maîtresse qu’as-tu à te languir
Suis en danger mais d’en mourir.
Amant, mon cher amant, tu m’allumeras un cierge
Tu viendras passer la nuit au chevet de mon lit
Mon petit cœur n’a jamais voulu que toi.
Finissant ces paroles, la belle est tombée morte
Voilà qu’elle a tiré ses blanches du lit
Pour dire adieu à son cher amant.
Ma mère, ma bonne mère, dégalonnez mes manches
Apportez-moi ici mes habits de drap noir
Puisque ma mie est morte et enterrée.
Mon fils, mon très cher fils, tu en trouveras bien d’autres
Il y a ici la fille, la fille du président,
Qui a de l’or et de l’argent.
La fille du président, non elle ne m’convient guère
J’aimais bien mieux ma mie sans or et sans argent
Et que toutes les filles des présidents.
7. COLIN
(Instrumental)
1. COLIN
(Instrumental) (Air de cornemuse en Berry)
2. DAME LOMBARDE
(Cantal adaptation d’une chanson piémontaise)
Allons au bois dame Lombarde, allons au bois ;
Allons au bois dame Lombarde, allons au bois ;
Nous trouverons le serpent verde, nous le tuerons.
Nous trouverons le serpent verde, nous le tuerons.
Dans une pinte de vin rouge, nous le mettrons ;
Dans une pinte de vin rouge, nous le mettrons ;
Quand ton mari viendra de chasse, grand soif aura.
Quand ton mari viendra de chasse, grand soif aura.
Tire du vin, dame Lombarde, tire du vin ;
Tire du vin, dame Lombarde, tire du vin ;
Oh par ma foi, mon amant Pierre
N’y a de tiré.
Oh par ma foi, mon amant Pierre
N’y a de tiré.
L’enfant du bré jamais ne parle, a bien parlé ;
L’enfant du bré jamais ne parle, a bien parlé ;
Ne buvez pas de ça mon père,
Vous en mourrez.
Ne buvez pas de ça mon père,
Vous en mourrez.
Buvez en vous, dame Lombarde, buvez en vous ;
Buvez en vous, dame Lombarde, buvez en vous ;
Eh par ma foi, mon amant Pierre,
N’ai point de soif.
Eh par ma foi, mon amant Pierre,
N’ai point de soif.
Elle n’a pas bu demi verre, s’est renversée ;
Elle n’a pas bu demi verre, s’est renversée ;
Elle n’a pas le plein verre,
A trépassé.
Elle n’a pas le plein verre,
A trépassé.
3. LA PERNETTE
(Paroles de la version dauphinoise)
La Pernette se lève, tra la la la; la la la
La Pernette se lève, trois heures avant le jour
Trois heures avant le jour.
Sa mère lui demande, Pernette qu’avez-vous ?
Avez-vous mal de tête, ou bien le mal d’amour ?
N’ai pas le mal de tête, mais bien le mal d’amour.
Ne pleurez pas Pernette, nous vous marierons.
Avec le fils d’un prince, ou celui d’un baron.
Je ne veux pas d’un prince, encore moins d’un baron.
Je veux mon ami Pierre, celui est en prison.
Tu n’auras pas ton Pierre, nous le pendoulerons.
Si vous pendoulez Pierre, pendoulez-moi avec.
Au chemin de Saint-Jacques, enterrez-nous tous deux.
Couvrez Pierre de roses, et moi de mille-fleurs.
4. LES FILLES SONT VOLAGES
(Canada ronde)
Hugues a fait cette ronde à partir de la chanson
« La belle est au jardin d’amour » Picardie
Les filles sont volages, fréquentez-les-donc pas
Un jour elles vous aiment, un jour elles vous aiment pas.
Par un dimanche au soir, m’en allant promener
J’ai entendu la belle, chanter une chanson
En vidant les bouteilles, les verres et les flacons.
Je m’suis approché d’elle, pour lui parler d’amour
M’a répondu la belle, galant retire-toi
Y’en a un autre que j’aime, bien plus joli que toi.
S’il faut que je m’retire, je me retirerai
Dans un couvent la belle, j’irai finir mes jours.
Vous ne pourrez pas die, que j’vous ai pas aimée.
5. LA FILLE SOLDAT
(Paroles de la version savoyarde)
La jeune demoiselle a perdu son amant
N’est-ce pas bien dommage, dès l’âge de quinze ans.
Elle s’en va l’attendre à l’ombre de ces bois
Mais elle a beau attendre, son amant ne vient pas.
Rossignol sauvage, rossignol charmant
Apprends-moi des nouvelles de mon très cher amant.
Oh ton amant la belle, il est bien loin d’ici
A vingt cinq jours de marche, y a bien de quoi marcher.
Habille-toi la belle, habille-toi en guerrier,
Tu marcheras sans doute, trente six jours entiers.
Quant la belle fût en Prusse, aperçoit son amant
Qui faisait l’exercice, au beau milieu du rang.
Ah dis-moi donc la belle, qui t’a envoyée ici
Apprends-moi des nouvelles, des garçons du pays.
Les garçons au village, ils sont tous mariés
Il n’y a que toi volage, qui m’ait abandonnée.
Te chagrine pas la belle, nous nous marierons
Dans un pays de France, ou dans le Piémont
Te chagrine pas la belle, nous nous marierons
Dans un pays de France, ou dans le Piémont
FACE B
1. LANDRY
(Savoie - variante de la chanson « mère marie-moi cet an")
A Landry petit village, y’a des filles à marier.
Y’a des filles à marier dans la misère.
Qui voudraient s’y marier, mais comment faire.
Oh ma mère, ma bonne mère, mes beaux jours s’en vont courant
Mes beaux jours s’en vont courant, c’est bien dommage
Sans avoir aucun amant dans le village.
Oh ma fille prends patience, les amants na manqueront pas
Les amants ne manquent pas dans le village
Qui viendront te demander en mariage.
Oh ma mère, ma bonne mère, par quels chemins passeront-ils
Les chemins sont si étroits et si rebelles
Qu’ils se casseront le nez t la cervelle.
Les filles se sont rassemblées, à la ville elles sont allées
Elles ont acheté des rubans et des dentelles,
Aussi des mouchoirs à la mode nouvelle.
2. LE CHANT DES LIVREES
(Chanson rituelle du mariage en Berry cf.
George Sand "La mare au diable")
Ouvrez, ouvrez la porte, Nanette ma jolie
J’ai un beau foulard à vous présenter
Ouvrez-moi la porte et laissez-moi rentrer.
Mon père est en chagrin
Ma mère en grand tristesse
Et moi je suis fille de trop grand merci
Pour ouvrir ma porte à cette heure ici.
Ouvrez, ouvrez la porte, Nanette ma jolie
J’ai une belle croix à vous présenter
Ouvrez-moi la porte et laissez-moi rentrer.
Ouvrez, ouvrez la porte, Nanette ma jolie
J’ai un beau mari à vous présenter
Ouvrez-moi la porte et laissez-moi rentrer.
Mon père est en chagrin
Ma mère en grand tristesse
Et moi je suis fille de bien grand merci,
Mais j’ouvrirais ma porte pour ce beau mari.
3. BOURREE
(Instrumental)(Marche et Limousin)
4. REVEILLEZ-VOUS BELLE ENDORMIE
(Berry - on la chantait la veille de la
pentecôte en frappant aux portes des maisons,
pour annoncer la fête)
Réveillez-vous belle endormie
Réveillez-vous car il est jour
Mettez la tête à la fenêtre
Vous entendrez parler de vous.
La belle a mis le pied à terre
Tout doucement s’en est allée
D’une main elle ouvre la porte
Entrez galant si vous m’aimez.
Mais la belle s’est endormie
Entre les bras de son amant
Et celui-ci qui la regarde
En lui voyant ses yeux mourants.
Oh ! Que Dieu bénisse le père
Et la mère qui l’ont nourrie
C’est la plus charmante des filles
Que jamais mes yeux ont pu voir.
Que les étoiles sont brillantes
Et le soleil éclatant
Mais les beaux yeux de ma maîtresse
En sont encore les plus charmants.
Je ne dors pas lorsque je veille,
Toute la nuit je pense à vous
Toute la nuit mon cœur sommeille
Ma belle amie marions-nous.
Il faudra le dire à mon père,
A ma mère, à tous mes parents,
Il faudra le dire à mon père
Savoir s’il en sera content.
Beau paysan donne-moi ta fille,
Donne-la moi en te priant
Beau paysan donne-moi ta fille
Tu me rendras le cœur content.
Je ne peux pas te donner ma fille,
Elle n’a pas quinze ans
Je ne peux pas te donner ma fille,
Faites l’amour en attendant.
6. LE DEUIL D'AMOUR
(Texte et mélodie originaire du Canada « Belle je me suis levé")
Belle je me suis levé, plus matin que la lune
C’était pour aller voir la fille de mon voisin
La celle que mon cœur aime tant.
Dans mon chemin rencontre, le père de ma mie
Et il m’a demandé où vas-tu mon ami
Ton petit cœur il va mourir.
Dans sa chambre monté, je vois ma mie malade
Ma charmante maîtresse qu’as-tu à te languir
Suis en danger mais d’en mourir.
Amant, mon cher amant, tu m’allumeras un cierge
Tu viendras passer la nuit au chevet de mon lit
Mon petit cœur n’a jamais voulu que toi.
Finissant ces paroles, la belle est tombée morte
Voilà qu’elle a tiré ses blanches du lit
Pour dire adieu à son cher amant.
Ma mère, ma bonne mère, dégalonnez mes manches
Apportez-moi ici mes habits de drap noir
Puisque ma mie est morte et enterrée.
Mon fils, mon très cher fils, tu en trouveras bien d’autres
Il y a ici la fille, la fille du président,
Qui a de l’or et de l’argent.
La fille du président, non elle ne m’convient guère
J’aimais bien mieux ma mie sans or et sans argent
Et que toutes les filles des présidents.
7. COLIN
(Instrumental)
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