Raoul Petite : Yes Futur ?
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1. MON NOM EST CARTON
Oh putain zob !! Ok, ok, ouais, çà marche
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Robin des bois du pays aptois
Tous mes potes me disent : « Ah, c’que tu fais, c’est d’la balle,
Comment çà s’fait que tu ramasses que dalle ? »
Ils voulaient que je me mette la tête au carré
Pour ressembler à un vieux poisson pané
Mais pas de bol, je préfère la musique mongole
L’énergie solaire au baril de pétrole
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Moitié chanteur, moitié maçon
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Robin des bois du pays aptois
Tel l’arriviste de base qui, de ses convictions, fait table rase
Je ne vendrai pas mes idées comme des robots ménagers
Ouais, ouais, c’est çà, ouais
J’aime cultiver les crânes pour y planter de l’original
C’est pas banal. Pour le vérifier, en vérité, je vous le dis
On peut me consulter tous les Samedis
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Moitié chanteur, moitié maçon
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Robin des bois du pays aptois
Il y en a qui ont la morale dans les chaussettes
Et comme seule religion le tiroir-caisse
Je pourrais être cynique et vous faire insulte
En récoltant les deniers de mon culte
Car tel le sage qui, enfin, a tourné la page
Je n’amasserai pas de butin
En vous rendant mes frères plus crétins
2. YES FUTUR
Allez, un peu d’énergie là. Ah, c’est mieux là
En accord avec ma conscience, j’adhère à la désinvolture
Qu’importe si ma figues subit le temps et l’usure
En refusant les apparences, je me la joue nature
La seule chose dont je me vante : ne pas faire dans l’imposture
Yes futur, yes futur ? Que tu sois quelqu’un de bien ou une belle ordure
Yes futur, yes futur ? Avec certains ce sera plus dur
Yes futur, yes futur ? Que tu sois mol ou bien dur
Yes futur, yes futur ? Vous êtes vraiment sûrs ?
Avant qu’elle tourne en pourriture, je savoure la confiture
Malgré les murs, les clôtures, j’ai le désir d’aventures
Me défaire des vieilles rancunes. Ah, mais je vois qu’il en reste une !
Alors j’évite la bavure, je la fous direct au vide-ordures
Yes futur, yes futur ? Que tu sois quelqu’un de bien ou une belle ordure
Yes futur, yes futur ? Avec certains ce sera plus dur
Yes futur, yes futur ? Que tu sois mol ou bien dur
Yes futur, yes futur ? Vous êtes vraiment sûrs ?
Ce n’est pas nécessaire même pour une caricature
De se faire la guerre, ni subir la torture
Mais qui classent nos congénères par leurs mérites ou leurs postures ?
Es-tu gay ou hétéro ? On n’en a jamais de trop
Comment vois-tu l’avenir ? Des fois, çà ne me fait plus trop rire car
C’est vraiment le bordel
Yes futur, yes futur ? Que tu sois quelqu’un de bien ou une belle ordure
Yes futur, yes futur ? Avec certains ce sera plus dur
Yes futur, yes futur ? Que tu sois mol ou bien dur
Yes futur, yes futur ? Vous êtes vraiment sûrs ?
A toi, çà te fait rigoler ! Oh lala, vous êtes pas drôles
Yes futur, yes futur ? Pourquoi ?
3. Y'EN A MARRE
Oh j’en ai marre, je te jure
C’est pas bientôt fini ce bordel
Elle me fait chier, vas-y, met à fond !
Je ne supporte pas St Tropez, les VIP me font gerber
Leurs pauvres cerveaux mal irrigués finissent par tout contaminer
J’ai rien à foutre de leurs Rolex et encore moins de leurs ex
Y’en a marre, y’en a marre, je veux de l’air et de l’espace
Y’en a marre, y’en a marre, je veux nous faire de la place
Je ne supporte pas les chanteurs et là je commence à me faire peur
Pourtant j’aime bien Didier Super même s’il fait peur à ma mère
Faudrait pas trop l’invoquer, hé y’a quelqu’un ?
Il serait foutu de débarquer, ouh ouhh
Y’en a marre, y’en a marre, je veux de l’air et de l’espace
Y’en a marre, y’en a marre, je veux nous faire de la place
Je ne supporte pas la télé même toute plate et en HD
Heureusement y’a les Grolandais qui me font toujours bien marrer
Sinon je l’aurais déjà péter, oh yeah,
A coup de batte de baseball, that’s all
Y’en a marre, y’en a marre, je veux nous faire de la place
Y’en a marre, y’en a marre, je veux de l’air et de l’espace
4. OH MON AMOUR
Hé dis donc ?
Oui !
Tu sais que c’est dans ma nature d’aimer le sexe
Ah bon, pourquoi ?
Je comprends pas ton truc
Moi, j’aime le pénis
Moi, c’est Christian, j’aime bien aussi le tennis mais là, tu vois,
J’ai pas le temps
Hé Carton, çà va être à toi
Ah pardon, c’était là ?
Ben ouais, démarre là alors
Personne ne sait vraiment qui dit vrai et qui ment
Mais écoute bien quand je t’explique
Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais
Tu donneras ton avis quand je le demanderai
Tu me fais confiance et tu as raison
Car nul autre que moi sait ce qui est bon pour toi
Ne pose pas de question, pourquoi c’est ainsi
C’est moi qui fait la loi et c’est toi qui la suit, ah oui !
Oh mon amour, si tu pouvais te taire
Je ne te supporte plus, j’ai besoin d’air
Arrête de penser, fais-moi l’amour comme une bête
Mais arrête !
Avec ton hostie de groin, tu vas donc me bourrer le péteux
Mais elle continue, mais arrête !
Tourne-toi et baise moi! Défonce moi
C’est quoi ce bordel,
Ah oui !
Hé Carton, qu’est-ce tu fous ?
Oh lala, çà arrive, je ne suis plus du tout, s’il vous plaît
Actives-toi bourricot
Hé vas-y, c’est là
Parfois y’a dilemme entre le geste et la parole
Ma petite dame, parfois c’est pas raccord
Je prends pour exemple ces têtes de gondole
Tous ces messieurs dames aux sourires polis
Leurs costumes seyants et discours convenus
Sont la preuve qu’ils connaissent bien leur affaire
Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais
Fais ce que je dis, c’est comme çà que tu me plais, ah oui !
Oh mon amour, si tu pouvais te taire
Je ne te supporte plus, j’ai besoin d’air
Oh, je sens que t’es un gars à problèmes, toi
Allez, remue-toi la nouille
Non, mais çà suffit
Actives-toi bourricot
Là faut me laisser, arrête
C’est-à-dire, j’ai pas mon compte là, tu vois
Je suis un artiste, je te dis, je suis pas dispo, laisse-moi
Arrête donc de chialer et shake-moi la pelote
5. RESTONS CALMES
On dit que j’ai la sinistrose
Que je ne vois plus la vie en rose
Y a pas assez de bonnes nouvelles
Pour me faire croire que la vie est belle, c’est cruel
Comment faut-il que je vous le dise ?
J’ai le moral comme la tour de Pise
On n’a pas la même vision, non, du monde tel qu’ils le font
Comment faut-il que je vous le dise ?
Je sens que je vais piquer ma crise
Oh, oh be cool, même si tout s’écroule
Restons calmes, malgré ces rivières de larmes
Oh, oh be cool, avant que tout ne s’écroule
Restons calmes, au milieu de tous ces drames
Je tourne en rond, je ne fais rien de bon
Je suis pourtant sensé, loin d’être un con
On pourrait partager le magot tant qu’il est encore assez tôt
Eliminer les actionnaires, les envoyer six pieds sous terre
Mais il est déjà trop tard, ils se sont tous tirés à Zanzibar
J’ai pratiqué l’autocensure au lieu de leur mener la vie dure
La rage commence à me gagner, la tentation d’être mauvais
Oh, oh be cool, même si tout s’écroule
Restons calmes, malgré ces rivières de larmes
Oh, oh be cool, avant que tout ne s’écroule
Restons calmes, au milieu de tous ces drames
Il aurait fallu que je me fache et enfin sortir la hache, oh la tâche
Le chat qui n’arrête pas de bouffer et la famine qui nous mine, aspirine
Ils ont fini par nous posséder en nous faisant croire le pire
Et maintenant, c’est même plus rigolo
Tout çà va me rendre marteau
6. PARANORAMA
Plus trop la tête sur les épaules
Je devrais me remettre à la gnôle
Depuis que je fume trop de benjoin,
Je n’y comprends vraiment plus rien, parano…..
Vivement recherché par Interpol
Je reçois des mails de Colargol
Et pour calmer toutes mes angoisses
Un seul remède, voilà ce qui me tracasse, parano…..
Man, tout çà c’est dans ta tête, le paranorama
Hier, t’as fait la fête, on complote autour de moi
Man, tout çà c’est dans ta tête, le paranorama
Et aujourd’hui t’as vu ta tête, je ne vous écoute même pas
Maintenant même le poêle à pétrole
Me fait des remarques que je trouve pas drôles,
Drôle de compère qui sait pas se taire,
Il m’exaspère, je le fous en l’air, parano…..
Alors on fomente contre moi
Parce que certains trouvent qu’il fait froid
Et moi, pauvre con, pour conjurer le sort
Il ne me reste que le remord, parano…..
Man, tout çà c’est dans ta tête, le paranorama
Hier, t’as fait la fête, on complote autour de moi
Man, tout çà c’est dans ta tête, le paranorama
Et aujourd’hui t’as vu ta tête, je ne vous écoute même pas
Tandis qu’une sincère attention, je la perçois comme un affront
Dans le tourment et la panique,
Je ne distingue plus les cyniques, parano…..
Un peu plus tôt, on se serait moqué de moi
Mais là c’est l’époque qui veut çà,
Si le malheur s’acharne sur moi, la solution est toute trouvée :
Faut t’équiper en une magnifique porte blindée.
7. TOUT EST EN MOUVEMENT
Tout est en mouvement, rien ne s’arrête
Bien installé dans mon confort moderne,
J’attendais sans risque et sans peine
Ces paradis éternels que l’on me promettait
Combler le vide de mon ennui comme si rien n’avait de prix
Avant l’effort le réconfort
Il est toujours temps de changer de route
Avant que ne s’installe le doute
Mais aurons-nous le courage car
Tout est en mouvement, rien ne s’arrête
Bien installé dans un monde parfait
Je m’abreuvais de paroles sans fin
Des idées de quelques grands devins
Mais lors d’une soirée banale
Victime d’un choc neuronal
Tel un cheval au galop, je percutais le lavabo
Et malgré mes habitudes qui me servaient de certitudes
Je compris enfin que
Tout est en mouvement, rien ne s’arrête
Pas de stup, pas de flip, juste un petit stupéflip
Comment tout çà finira-t-il ? Combler le vide de mon ennui
Pas de stup, pas de flip, faudrait que je pense à faire un clip
Comment tout çà finira-t-il ? Avec des tronches de playmobil
Pas de stup, pas de flip, alors juste un petit strip
Comment tout çà finira-t-il ? Combler le vide de mon ennui
Pas de stup, pas de flip, faudrait que je pense à Meryl Streep
Comment tout çà finira-t-il ?
Tout est en mouvement, rien ne s’arrête. Rien
8. LE MARCHAND DE SABLE
Quel quotidien m'est donc permis face à l'absurde profusion ?
Je suis tombé dans la bouillie de l'infinie consommation
Et les raisons de me gaver même si je n'ai réellement faim
Me dispensent de toute lucidité
N'oublie jamais s'il te manque ta dose
De consulter le grand catalogue
N'oublie jamais que de toutes les méthodes
Sois rassuré, celle-ci est très en vogue
Ce n’est pas moi, mais qui est responsable ?
C’est le système, non le marchand de sable
Ce n’est pas moi, j’ai la conscience bien placée
C’est le bordel, entre ma carte et mon chéquier
Ce n’est pas moi, mais qui est responsable ?
C’est le système, non le marchand de sable
Quel quotidien me reste-t-il tout compressé dans une boite
Bien disposé dans un caddie, vide et flétri, plié en quatre ?
Mon cerveau se laisse brouiller par des vilains peu sympathiques
Et ma calotte lessivée laisse s'enfuir toute ma critique
N'oublie jamais en guise d'épilogue
De consulter le grand catalogue
N'oublie jamais que parmi les pédagogues
Sois rassuré, il y a de très bons proctologues
Ce n’est pas moi, mais qui est responsable ?
C’est le système, non le marchand de sable
Ce n’est pas moi, j’ai la conscience bien placée
C’est le bordel, entre ma carte et mon chéquier
Ah, si tu voyais ta cervelle dans une grande poubelle
Comme te voilà bien aigri à la limite du psychopathe
Et mes cellules alors farcies ressemblent fort à de la pâte
9. TRAVAILLER PLUS
Je me lève et j’enfile mon costard, il est souvent midi moins le quart
Putain, la journée est foutue, on va encore me gueuler dessus
J’entends qu’on parle dans mon dos, on voudrait me mettre au boulot
Mais moi je préfère vous faire bouger les fesses
Y a pas de raison que cela cesse
Y a pas de raison que cela cesse
Travailler plus pour penser moins
Alors je serai le vilain, le vilain petit canard pas rentable et qui se lève tard
Travailler plus pour penser moins
Alors je serai le vilain, le vilain petit canard invendable mais peinard
Je n’attends rien du lendemain, pour le moment je vais très bien
Même si certains de mes voisins que je trouve vraiment mesquins
Attendent de moi que je me lève tôt, ceux sont vraiment de beaux salauds
Mais moi je préfère vous faire bouger les fesses
Y a pas de raison que cela cesse
Y a pas de raison que cela cesse, que cela cesse
Travailler plus pour penser moins
Alors je serai le vilain, le vilain petit canard pas rentable et qui se lève tard
Travailler plus pour penser moins
Alors je serai le vilain, le vilain petit canard invendable mais peinard
I really don’t care, I just want to kick the snare
I really don’t care, I just want to kick the snare
I just want to kick the snare, I really don’t care
Car quelque fois, un peu de réflexion laisse la place à l’imagination
Je vais reprendre ma grosse caisse pour finir cette histoire de fesses
Et tant pis pour les voisins, y a pas de raison que cela cesse
Moi je préfère vous faire bouger les fesses
Y a pas de raison que cela cesse
Y a pas de raison que cela cesse, que cela cesse
10. THE SEWER WIZARD
Je suis Jean Lirokoi, je vis parmi les rats
J’ai choisi le monde d’en-bas et vous allez savoir pourquoi
Tel un Minotaure arpentant son dédale
De rigoles, de fossés où la ville s’épanche
Je vis avec aisance entouré d’une cour affairée à trouver sa pitance
J’y vois des mouches qui souillent des bouches salies
Habitées de parasites, de vers ou de plastique
Je patauge dans ce bourbier nauséabond
Qui à son insu m’invite à l’espoir
Upper world is sad like a musicless carnival
If I had to live there, I should be a deaf, dumb and blind boy
Like the famous Tommy, outright master of pinball
But nothing of that, I prefer being the Sewer Wizard
A la surface prospère un ramassis glauque
De jaloux et d’envieux aux funestes projets
Dois-je me résoudre à ce que la nature humaine perpétue de pareils spécimens
Je préfère cafards et rongeurs qui croisent ma route
Dans les mailles de ce réseau souterrain
Entouré de cascades de canivaux
Je ne croise personne du monde d’en-haut
Upper world is sad like a musicless carnival
If I had to live there, I should be a deaf, dumb and blind boy
Like the famous Tommy, outright master of pinball
But nothing of that, I prefer being the Sewer Wizard
Porté par le courant qui draine leurs déchets
Je me suis habitué loin de mes congénères
A me débarrasser de nombreux préjugés pour cette faune de sous-sol urbain
Elle inspire généralement un profond dégoût
Et renvoit l’image d’un monde humide et sale
En est-il autrement du niveau aérien
Dont la pensée me procure les pires cauchemars ?
11. CHANSON TRISTE
Laissez-moi sortir de cette piste
Je ne veux pas chanter de chanson triste
Où est la sortie de secours ?
Je n’ai rien à foutre des chansons d’amour
Si tu ne veux pas chanter de chanson triste
Tu finiras comme humoriste
On te tapera dans le dos
En te disant « sacré rigolo »
Laissez-moi sortir de cette piste
Je ne veux pas chanter de chanson triste
Je veux encore des magiciens
Des Funny Girls, des bons à rien
Et même des Irokois, ou bien n’importe quoi
Tu pourrais changer d’arme
Et peut-être même
Nous faire couler quelques larmes
Quelques larmes ….
Laissez-moi sortir de cette piste
Je ne veux pas chanter cette chanson triste
Où est la sortie de secours ?
Je n’ai rien à foutre des chansons d’amour
12. FOUFFE POWER
Elle attend le prince charmeur qui rentre toujours bien à l’heure
Je suis plutôt du genre père fétard qui débarque tout le temps en retard
Elle me poursuit, veut me pourrir la vie
Je sens que çà dégénère, çà va finir par être la guerre
Et si je tombe sous les balles, faudra le graver sur ma pierre tombale
Et si je tombe sous les balles, enfin raide, vieux chacal
Fouffe power, fouffe power, oh no !
Fouffe power, fouffe power, à la niche les potiches
Fouffe power, fouffe power, on se demande pourquoi faire
Fouffe power, fouffe power, on va t’apprendre les bonnes manières
Elle me critique, elle me chahute, veut à tout prix me virer de ma hutte
Pourtant c’était moi le patron, « alors là tu rêves mon garçon »
Elle n’arrête pas de me traquer en me disant que je vais déguster
Au début pourtant c’était : « je déteste la guerre »
C’était pour mieux me foutre par terre, alors voilà
Fouffe power, fouffe power, oh no !
Fouffe power, fouffe power, à la niche les potiches
Fouffe power, fouffe power, on se demande pourquoi faire
Fouffe power, fouffe power, on va t’apprendre les bonnes manières
S’il n’y avait que toi qui se prenait pour le roi
Y’a Rachid, ce gros bide, qui se prend pour un caïd
Et Roger, ce rigolo, qui se prend pour De Niro
Y’en a marre, y’en a marre, on dirait que tu sais tout
Qu’est-ce que tu te la joues ! nous, on n’y croit plus beaucoup
Et tu ne vas pas le croire, on va prendre le pouvoir
Et vous n’allez pas le croire, on va prendre le pouvoir
Et tu ne vas pas le croire, on va prendre le pouvoir
Fouffe power, fouffe power, terminé la ménagère
Fouffe power, fouffe power, on va t’apprendre les bonnes manières
Fouffe power, fouffe power, à la niche les potiches
Fouffe power, fouffe power, ah ouais, même pas peur
13. BUFFALO BILL
Se balader dans la nature
Devient de moins en moins sûr
Pour respirer un peu d’air pur
Faut s’équiper d’une bonne armure
Car un chasseur peut se gourer
Et prendre ta femme pour du gibier
C’est comme la vache de mon voisin
Qu’ils ont tirée comme un lapin
Laissez-nous tranquille
Monsieur Buffalo Bill
Faisons un deal
Sinon que restera-t-il ?
J’aime les chouettes et les grands ducs
Mais je suis tombé sur un trouduc’
Qui boit trois jaunes et voit tout rouge
Et dégomme tout ce qui bouge
Pour une poignée de champignons
Je dois swinguer entre les plombs
Faut être mou sous la ceinture
Pour être si dur avec la nature
Laissez-nous tranquille
Monsieur Buffalo Bill
Faisons un deal
Sinon que restera-t-il ?
14. L'HOMME A RAYURES
Je suis l’homme à rayures
Je suis peint et jamais ne déteint
L’homme à rayures
On le peint là où il s’y attend le moins
Sur les murs, dans les jardins
Fatalement on me peinture
De lignes claires et d’autres obscures
Je me fonds dans la nature
Il n’y a pas de refrain car çà ne sert à rien
Il n’y a pas de refrain car çà ne sert à rien
À rien, à rien
Sur le visage et sur les mains
Doucement je ne sens rien
Un trait dur et l’autre fin
On me fend et me hachure
A la nuit noire ou au matin
A toute heure, je vous assure
En peaux de zèbres et de chagrins
On me facture un écrin
Il n’y a pas de refrain car çà ne sert à rien
Il n’y a pas de refrain car çà ne sert à rien
A rien, à rien, merci, de rien
On me ceint et me capture
On m’étreint me tenant bien
Mes barreaux sont en dorures
Mais sans clé est la serrure
Je suis l’homme à rayures
L’homme à rayures
15. ARE YOU READY
Vous serez à mes pieds, je serai votre chien
Faites de moi ce que vous voulez mais
Tout ce que vous me ferez
Soyez sûr, je vous le rendrai
Je vais descendre parmi vous
Malaxez-vous de partout
Serez-vous prêt à m’aimer
M’encenser ou me trahir ?
Are you ready ? Qui est l’esclave ?
Are you ready ? Qui est le maître ?
Are you ready ? L’anarchie
Are you ready ? Dans toutes vos têtes
Are you ready ? Come
Vous m’aimerez pour ce que je vous dis
Même si je n’ai plus de respect pour autrui
Vous me haïrez pour ce que je suis
Et si je vous aime, m’aimerez-vous aussi ?
Faut-il lécher jusqu’à l’horreur
Pour enfin mériter quelques honneurs ?
Qui est l’esclave, qui est le maître ?
L’anarchie dans toutes vos têtes
Are you ready ? Qui est l’esclave ?
Are you ready ? Qui est le maître ?
Are you ready ? L’anarchie
Are you ready ? Dans toutes vos têtes
Are you ready ? Come
Wer ist der Herr, wer ist der Sklave ?
Natürlich, Alles ist klar
16. ZI END
Suivant !
Maître, il n’y a plus personne,
Je crois que c’est fini
Et bien, si c’est terminé, partons.
Oh putain zob !! Ok, ok, ouais, çà marche
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Robin des bois du pays aptois
Tous mes potes me disent : « Ah, c’que tu fais, c’est d’la balle,
Comment çà s’fait que tu ramasses que dalle ? »
Ils voulaient que je me mette la tête au carré
Pour ressembler à un vieux poisson pané
Mais pas de bol, je préfère la musique mongole
L’énergie solaire au baril de pétrole
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Moitié chanteur, moitié maçon
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Robin des bois du pays aptois
Tel l’arriviste de base qui, de ses convictions, fait table rase
Je ne vendrai pas mes idées comme des robots ménagers
Ouais, ouais, c’est çà, ouais
J’aime cultiver les crânes pour y planter de l’original
C’est pas banal. Pour le vérifier, en vérité, je vous le dis
On peut me consulter tous les Samedis
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Moitié chanteur, moitié maçon
Mon nom est Carton, chanteur culte du Luberon
Robin des bois du pays aptois
Il y en a qui ont la morale dans les chaussettes
Et comme seule religion le tiroir-caisse
Je pourrais être cynique et vous faire insulte
En récoltant les deniers de mon culte
Car tel le sage qui, enfin, a tourné la page
Je n’amasserai pas de butin
En vous rendant mes frères plus crétins
2. YES FUTUR
Allez, un peu d’énergie là. Ah, c’est mieux là
En accord avec ma conscience, j’adhère à la désinvolture
Qu’importe si ma figues subit le temps et l’usure
En refusant les apparences, je me la joue nature
La seule chose dont je me vante : ne pas faire dans l’imposture
Yes futur, yes futur ? Que tu sois quelqu’un de bien ou une belle ordure
Yes futur, yes futur ? Avec certains ce sera plus dur
Yes futur, yes futur ? Que tu sois mol ou bien dur
Yes futur, yes futur ? Vous êtes vraiment sûrs ?
Avant qu’elle tourne en pourriture, je savoure la confiture
Malgré les murs, les clôtures, j’ai le désir d’aventures
Me défaire des vieilles rancunes. Ah, mais je vois qu’il en reste une !
Alors j’évite la bavure, je la fous direct au vide-ordures
Yes futur, yes futur ? Que tu sois quelqu’un de bien ou une belle ordure
Yes futur, yes futur ? Avec certains ce sera plus dur
Yes futur, yes futur ? Que tu sois mol ou bien dur
Yes futur, yes futur ? Vous êtes vraiment sûrs ?
Ce n’est pas nécessaire même pour une caricature
De se faire la guerre, ni subir la torture
Mais qui classent nos congénères par leurs mérites ou leurs postures ?
Es-tu gay ou hétéro ? On n’en a jamais de trop
Comment vois-tu l’avenir ? Des fois, çà ne me fait plus trop rire car
C’est vraiment le bordel
Yes futur, yes futur ? Que tu sois quelqu’un de bien ou une belle ordure
Yes futur, yes futur ? Avec certains ce sera plus dur
Yes futur, yes futur ? Que tu sois mol ou bien dur
Yes futur, yes futur ? Vous êtes vraiment sûrs ?
A toi, çà te fait rigoler ! Oh lala, vous êtes pas drôles
Yes futur, yes futur ? Pourquoi ?
3. Y'EN A MARRE
Oh j’en ai marre, je te jure
C’est pas bientôt fini ce bordel
Elle me fait chier, vas-y, met à fond !
Je ne supporte pas St Tropez, les VIP me font gerber
Leurs pauvres cerveaux mal irrigués finissent par tout contaminer
J’ai rien à foutre de leurs Rolex et encore moins de leurs ex
Y’en a marre, y’en a marre, je veux de l’air et de l’espace
Y’en a marre, y’en a marre, je veux nous faire de la place
Je ne supporte pas les chanteurs et là je commence à me faire peur
Pourtant j’aime bien Didier Super même s’il fait peur à ma mère
Faudrait pas trop l’invoquer, hé y’a quelqu’un ?
Il serait foutu de débarquer, ouh ouhh
Y’en a marre, y’en a marre, je veux de l’air et de l’espace
Y’en a marre, y’en a marre, je veux nous faire de la place
Je ne supporte pas la télé même toute plate et en HD
Heureusement y’a les Grolandais qui me font toujours bien marrer
Sinon je l’aurais déjà péter, oh yeah,
A coup de batte de baseball, that’s all
Y’en a marre, y’en a marre, je veux nous faire de la place
Y’en a marre, y’en a marre, je veux de l’air et de l’espace
4. OH MON AMOUR
Hé dis donc ?
Oui !
Tu sais que c’est dans ma nature d’aimer le sexe
Ah bon, pourquoi ?
Je comprends pas ton truc
Moi, j’aime le pénis
Moi, c’est Christian, j’aime bien aussi le tennis mais là, tu vois,
J’ai pas le temps
Hé Carton, çà va être à toi
Ah pardon, c’était là ?
Ben ouais, démarre là alors
Personne ne sait vraiment qui dit vrai et qui ment
Mais écoute bien quand je t’explique
Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais
Tu donneras ton avis quand je le demanderai
Tu me fais confiance et tu as raison
Car nul autre que moi sait ce qui est bon pour toi
Ne pose pas de question, pourquoi c’est ainsi
C’est moi qui fait la loi et c’est toi qui la suit, ah oui !
Oh mon amour, si tu pouvais te taire
Je ne te supporte plus, j’ai besoin d’air
Arrête de penser, fais-moi l’amour comme une bête
Mais arrête !
Avec ton hostie de groin, tu vas donc me bourrer le péteux
Mais elle continue, mais arrête !
Tourne-toi et baise moi! Défonce moi
C’est quoi ce bordel,
Ah oui !
Hé Carton, qu’est-ce tu fous ?
Oh lala, çà arrive, je ne suis plus du tout, s’il vous plaît
Actives-toi bourricot
Hé vas-y, c’est là
Parfois y’a dilemme entre le geste et la parole
Ma petite dame, parfois c’est pas raccord
Je prends pour exemple ces têtes de gondole
Tous ces messieurs dames aux sourires polis
Leurs costumes seyants et discours convenus
Sont la preuve qu’ils connaissent bien leur affaire
Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais
Fais ce que je dis, c’est comme çà que tu me plais, ah oui !
Oh mon amour, si tu pouvais te taire
Je ne te supporte plus, j’ai besoin d’air
Oh, je sens que t’es un gars à problèmes, toi
Allez, remue-toi la nouille
Non, mais çà suffit
Actives-toi bourricot
Là faut me laisser, arrête
C’est-à-dire, j’ai pas mon compte là, tu vois
Je suis un artiste, je te dis, je suis pas dispo, laisse-moi
Arrête donc de chialer et shake-moi la pelote
5. RESTONS CALMES
On dit que j’ai la sinistrose
Que je ne vois plus la vie en rose
Y a pas assez de bonnes nouvelles
Pour me faire croire que la vie est belle, c’est cruel
Comment faut-il que je vous le dise ?
J’ai le moral comme la tour de Pise
On n’a pas la même vision, non, du monde tel qu’ils le font
Comment faut-il que je vous le dise ?
Je sens que je vais piquer ma crise
Oh, oh be cool, même si tout s’écroule
Restons calmes, malgré ces rivières de larmes
Oh, oh be cool, avant que tout ne s’écroule
Restons calmes, au milieu de tous ces drames
Je tourne en rond, je ne fais rien de bon
Je suis pourtant sensé, loin d’être un con
On pourrait partager le magot tant qu’il est encore assez tôt
Eliminer les actionnaires, les envoyer six pieds sous terre
Mais il est déjà trop tard, ils se sont tous tirés à Zanzibar
J’ai pratiqué l’autocensure au lieu de leur mener la vie dure
La rage commence à me gagner, la tentation d’être mauvais
Oh, oh be cool, même si tout s’écroule
Restons calmes, malgré ces rivières de larmes
Oh, oh be cool, avant que tout ne s’écroule
Restons calmes, au milieu de tous ces drames
Il aurait fallu que je me fache et enfin sortir la hache, oh la tâche
Le chat qui n’arrête pas de bouffer et la famine qui nous mine, aspirine
Ils ont fini par nous posséder en nous faisant croire le pire
Et maintenant, c’est même plus rigolo
Tout çà va me rendre marteau
6. PARANORAMA
Plus trop la tête sur les épaules
Je devrais me remettre à la gnôle
Depuis que je fume trop de benjoin,
Je n’y comprends vraiment plus rien, parano…..
Vivement recherché par Interpol
Je reçois des mails de Colargol
Et pour calmer toutes mes angoisses
Un seul remède, voilà ce qui me tracasse, parano…..
Man, tout çà c’est dans ta tête, le paranorama
Hier, t’as fait la fête, on complote autour de moi
Man, tout çà c’est dans ta tête, le paranorama
Et aujourd’hui t’as vu ta tête, je ne vous écoute même pas
Maintenant même le poêle à pétrole
Me fait des remarques que je trouve pas drôles,
Drôle de compère qui sait pas se taire,
Il m’exaspère, je le fous en l’air, parano…..
Alors on fomente contre moi
Parce que certains trouvent qu’il fait froid
Et moi, pauvre con, pour conjurer le sort
Il ne me reste que le remord, parano…..
Man, tout çà c’est dans ta tête, le paranorama
Hier, t’as fait la fête, on complote autour de moi
Man, tout çà c’est dans ta tête, le paranorama
Et aujourd’hui t’as vu ta tête, je ne vous écoute même pas
Tandis qu’une sincère attention, je la perçois comme un affront
Dans le tourment et la panique,
Je ne distingue plus les cyniques, parano…..
Un peu plus tôt, on se serait moqué de moi
Mais là c’est l’époque qui veut çà,
Si le malheur s’acharne sur moi, la solution est toute trouvée :
Faut t’équiper en une magnifique porte blindée.
7. TOUT EST EN MOUVEMENT
Tout est en mouvement, rien ne s’arrête
Bien installé dans mon confort moderne,
J’attendais sans risque et sans peine
Ces paradis éternels que l’on me promettait
Combler le vide de mon ennui comme si rien n’avait de prix
Avant l’effort le réconfort
Il est toujours temps de changer de route
Avant que ne s’installe le doute
Mais aurons-nous le courage car
Tout est en mouvement, rien ne s’arrête
Bien installé dans un monde parfait
Je m’abreuvais de paroles sans fin
Des idées de quelques grands devins
Mais lors d’une soirée banale
Victime d’un choc neuronal
Tel un cheval au galop, je percutais le lavabo
Et malgré mes habitudes qui me servaient de certitudes
Je compris enfin que
Tout est en mouvement, rien ne s’arrête
Pas de stup, pas de flip, juste un petit stupéflip
Comment tout çà finira-t-il ? Combler le vide de mon ennui
Pas de stup, pas de flip, faudrait que je pense à faire un clip
Comment tout çà finira-t-il ? Avec des tronches de playmobil
Pas de stup, pas de flip, alors juste un petit strip
Comment tout çà finira-t-il ? Combler le vide de mon ennui
Pas de stup, pas de flip, faudrait que je pense à Meryl Streep
Comment tout çà finira-t-il ?
Tout est en mouvement, rien ne s’arrête. Rien
8. LE MARCHAND DE SABLE
Quel quotidien m'est donc permis face à l'absurde profusion ?
Je suis tombé dans la bouillie de l'infinie consommation
Et les raisons de me gaver même si je n'ai réellement faim
Me dispensent de toute lucidité
N'oublie jamais s'il te manque ta dose
De consulter le grand catalogue
N'oublie jamais que de toutes les méthodes
Sois rassuré, celle-ci est très en vogue
Ce n’est pas moi, mais qui est responsable ?
C’est le système, non le marchand de sable
Ce n’est pas moi, j’ai la conscience bien placée
C’est le bordel, entre ma carte et mon chéquier
Ce n’est pas moi, mais qui est responsable ?
C’est le système, non le marchand de sable
Quel quotidien me reste-t-il tout compressé dans une boite
Bien disposé dans un caddie, vide et flétri, plié en quatre ?
Mon cerveau se laisse brouiller par des vilains peu sympathiques
Et ma calotte lessivée laisse s'enfuir toute ma critique
N'oublie jamais en guise d'épilogue
De consulter le grand catalogue
N'oublie jamais que parmi les pédagogues
Sois rassuré, il y a de très bons proctologues
Ce n’est pas moi, mais qui est responsable ?
C’est le système, non le marchand de sable
Ce n’est pas moi, j’ai la conscience bien placée
C’est le bordel, entre ma carte et mon chéquier
Ah, si tu voyais ta cervelle dans une grande poubelle
Comme te voilà bien aigri à la limite du psychopathe
Et mes cellules alors farcies ressemblent fort à de la pâte
9. TRAVAILLER PLUS
Je me lève et j’enfile mon costard, il est souvent midi moins le quart
Putain, la journée est foutue, on va encore me gueuler dessus
J’entends qu’on parle dans mon dos, on voudrait me mettre au boulot
Mais moi je préfère vous faire bouger les fesses
Y a pas de raison que cela cesse
Y a pas de raison que cela cesse
Travailler plus pour penser moins
Alors je serai le vilain, le vilain petit canard pas rentable et qui se lève tard
Travailler plus pour penser moins
Alors je serai le vilain, le vilain petit canard invendable mais peinard
Je n’attends rien du lendemain, pour le moment je vais très bien
Même si certains de mes voisins que je trouve vraiment mesquins
Attendent de moi que je me lève tôt, ceux sont vraiment de beaux salauds
Mais moi je préfère vous faire bouger les fesses
Y a pas de raison que cela cesse
Y a pas de raison que cela cesse, que cela cesse
Travailler plus pour penser moins
Alors je serai le vilain, le vilain petit canard pas rentable et qui se lève tard
Travailler plus pour penser moins
Alors je serai le vilain, le vilain petit canard invendable mais peinard
I really don’t care, I just want to kick the snare
I really don’t care, I just want to kick the snare
I just want to kick the snare, I really don’t care
Car quelque fois, un peu de réflexion laisse la place à l’imagination
Je vais reprendre ma grosse caisse pour finir cette histoire de fesses
Et tant pis pour les voisins, y a pas de raison que cela cesse
Moi je préfère vous faire bouger les fesses
Y a pas de raison que cela cesse
Y a pas de raison que cela cesse, que cela cesse
10. THE SEWER WIZARD
Je suis Jean Lirokoi, je vis parmi les rats
J’ai choisi le monde d’en-bas et vous allez savoir pourquoi
Tel un Minotaure arpentant son dédale
De rigoles, de fossés où la ville s’épanche
Je vis avec aisance entouré d’une cour affairée à trouver sa pitance
J’y vois des mouches qui souillent des bouches salies
Habitées de parasites, de vers ou de plastique
Je patauge dans ce bourbier nauséabond
Qui à son insu m’invite à l’espoir
Upper world is sad like a musicless carnival
If I had to live there, I should be a deaf, dumb and blind boy
Like the famous Tommy, outright master of pinball
But nothing of that, I prefer being the Sewer Wizard
A la surface prospère un ramassis glauque
De jaloux et d’envieux aux funestes projets
Dois-je me résoudre à ce que la nature humaine perpétue de pareils spécimens
Je préfère cafards et rongeurs qui croisent ma route
Dans les mailles de ce réseau souterrain
Entouré de cascades de canivaux
Je ne croise personne du monde d’en-haut
Upper world is sad like a musicless carnival
If I had to live there, I should be a deaf, dumb and blind boy
Like the famous Tommy, outright master of pinball
But nothing of that, I prefer being the Sewer Wizard
Porté par le courant qui draine leurs déchets
Je me suis habitué loin de mes congénères
A me débarrasser de nombreux préjugés pour cette faune de sous-sol urbain
Elle inspire généralement un profond dégoût
Et renvoit l’image d’un monde humide et sale
En est-il autrement du niveau aérien
Dont la pensée me procure les pires cauchemars ?
11. CHANSON TRISTE
Laissez-moi sortir de cette piste
Je ne veux pas chanter de chanson triste
Où est la sortie de secours ?
Je n’ai rien à foutre des chansons d’amour
Si tu ne veux pas chanter de chanson triste
Tu finiras comme humoriste
On te tapera dans le dos
En te disant « sacré rigolo »
Laissez-moi sortir de cette piste
Je ne veux pas chanter de chanson triste
Je veux encore des magiciens
Des Funny Girls, des bons à rien
Et même des Irokois, ou bien n’importe quoi
Tu pourrais changer d’arme
Et peut-être même
Nous faire couler quelques larmes
Quelques larmes ….
Laissez-moi sortir de cette piste
Je ne veux pas chanter cette chanson triste
Où est la sortie de secours ?
Je n’ai rien à foutre des chansons d’amour
12. FOUFFE POWER
Elle attend le prince charmeur qui rentre toujours bien à l’heure
Je suis plutôt du genre père fétard qui débarque tout le temps en retard
Elle me poursuit, veut me pourrir la vie
Je sens que çà dégénère, çà va finir par être la guerre
Et si je tombe sous les balles, faudra le graver sur ma pierre tombale
Et si je tombe sous les balles, enfin raide, vieux chacal
Fouffe power, fouffe power, oh no !
Fouffe power, fouffe power, à la niche les potiches
Fouffe power, fouffe power, on se demande pourquoi faire
Fouffe power, fouffe power, on va t’apprendre les bonnes manières
Elle me critique, elle me chahute, veut à tout prix me virer de ma hutte
Pourtant c’était moi le patron, « alors là tu rêves mon garçon »
Elle n’arrête pas de me traquer en me disant que je vais déguster
Au début pourtant c’était : « je déteste la guerre »
C’était pour mieux me foutre par terre, alors voilà
Fouffe power, fouffe power, oh no !
Fouffe power, fouffe power, à la niche les potiches
Fouffe power, fouffe power, on se demande pourquoi faire
Fouffe power, fouffe power, on va t’apprendre les bonnes manières
S’il n’y avait que toi qui se prenait pour le roi
Y’a Rachid, ce gros bide, qui se prend pour un caïd
Et Roger, ce rigolo, qui se prend pour De Niro
Y’en a marre, y’en a marre, on dirait que tu sais tout
Qu’est-ce que tu te la joues ! nous, on n’y croit plus beaucoup
Et tu ne vas pas le croire, on va prendre le pouvoir
Et vous n’allez pas le croire, on va prendre le pouvoir
Et tu ne vas pas le croire, on va prendre le pouvoir
Fouffe power, fouffe power, terminé la ménagère
Fouffe power, fouffe power, on va t’apprendre les bonnes manières
Fouffe power, fouffe power, à la niche les potiches
Fouffe power, fouffe power, ah ouais, même pas peur
13. BUFFALO BILL
Se balader dans la nature
Devient de moins en moins sûr
Pour respirer un peu d’air pur
Faut s’équiper d’une bonne armure
Car un chasseur peut se gourer
Et prendre ta femme pour du gibier
C’est comme la vache de mon voisin
Qu’ils ont tirée comme un lapin
Laissez-nous tranquille
Monsieur Buffalo Bill
Faisons un deal
Sinon que restera-t-il ?
J’aime les chouettes et les grands ducs
Mais je suis tombé sur un trouduc’
Qui boit trois jaunes et voit tout rouge
Et dégomme tout ce qui bouge
Pour une poignée de champignons
Je dois swinguer entre les plombs
Faut être mou sous la ceinture
Pour être si dur avec la nature
Laissez-nous tranquille
Monsieur Buffalo Bill
Faisons un deal
Sinon que restera-t-il ?
14. L'HOMME A RAYURES
Je suis l’homme à rayures
Je suis peint et jamais ne déteint
L’homme à rayures
On le peint là où il s’y attend le moins
Sur les murs, dans les jardins
Fatalement on me peinture
De lignes claires et d’autres obscures
Je me fonds dans la nature
Il n’y a pas de refrain car çà ne sert à rien
Il n’y a pas de refrain car çà ne sert à rien
À rien, à rien
Sur le visage et sur les mains
Doucement je ne sens rien
Un trait dur et l’autre fin
On me fend et me hachure
A la nuit noire ou au matin
A toute heure, je vous assure
En peaux de zèbres et de chagrins
On me facture un écrin
Il n’y a pas de refrain car çà ne sert à rien
Il n’y a pas de refrain car çà ne sert à rien
A rien, à rien, merci, de rien
On me ceint et me capture
On m’étreint me tenant bien
Mes barreaux sont en dorures
Mais sans clé est la serrure
Je suis l’homme à rayures
L’homme à rayures
15. ARE YOU READY
Vous serez à mes pieds, je serai votre chien
Faites de moi ce que vous voulez mais
Tout ce que vous me ferez
Soyez sûr, je vous le rendrai
Je vais descendre parmi vous
Malaxez-vous de partout
Serez-vous prêt à m’aimer
M’encenser ou me trahir ?
Are you ready ? Qui est l’esclave ?
Are you ready ? Qui est le maître ?
Are you ready ? L’anarchie
Are you ready ? Dans toutes vos têtes
Are you ready ? Come
Vous m’aimerez pour ce que je vous dis
Même si je n’ai plus de respect pour autrui
Vous me haïrez pour ce que je suis
Et si je vous aime, m’aimerez-vous aussi ?
Faut-il lécher jusqu’à l’horreur
Pour enfin mériter quelques honneurs ?
Qui est l’esclave, qui est le maître ?
L’anarchie dans toutes vos têtes
Are you ready ? Qui est l’esclave ?
Are you ready ? Qui est le maître ?
Are you ready ? L’anarchie
Are you ready ? Dans toutes vos têtes
Are you ready ? Come
Wer ist der Herr, wer ist der Sklave ?
Natürlich, Alles ist klar
16. ZI END
Suivant !
Maître, il n’y a plus personne,
Je crois que c’est fini
Et bien, si c’est terminé, partons.
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