Riff De Guerre : Cataclysme
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1. COMBAT DE TITAN
Partir en mission, loin de sa famille
Joindre le bataillon, armé d'un fusils
Tenue camouflage, dans les barbelés
Tous à l'abordage, prêt à riposter
Un navire échoué, Une bataille rangée
L'ennemi attaqué, parer, recharger
Paysage lugubre, de cataclysmes et d'horreurs
Souffrance la plus dure, dans le rythme et la peur
Une vision atroce, de massacres et de sang
Ça mitraille féroce, pas une minute de silence
Se jetant à terre, les cartouches en bandoulière
C'est pour l'adversaire, qu'on chauffe l'atmosphère
Rampant le terrain, dévoilant la face
Blessé comme un chien, luttant dans la vase
La peur de la mort, l'appel du sang
Dans le mirador, le garde est à cran
Éviter les balles, qui frappent telle la foudre
Dans les champs de mines, les odeurs de poudres
Dans la hiérarchie c'est la tyrannie
Un siècle de douleurs pour tout nos malheurs
Et sur le terrain qui ressemble à rien
Chaos programmé, pays dévastés (bis)
Combat de titan, pour des hommes braves
Sur le continent, on compte les cadavres
C'est dans le maquis, que vaut la bravoure
L'honneur du pays, le son des tambours
Le deuil militaire, pour des hommes fiers
La patrie sauvée, par ces volontaires
Paysage lugubre, de cataclysmes et d'horreurs
Souffrance la plus dure, dans le rythme et la peur
Une vision atroce, de massacres et de sang
Ça mitraille féroce, pas une minute de silence
Se jetant à terre, les cartouches en bandoulière
C'est pour l'adversaire, qu'on chauffe l'atmosphère
Dans la hiérarchie c'est la tyrannie
Un siècle de douleurs pour tout nos malheurs
Et sur le terrain qui ressemble à rien
Chaos programmé, pays dévastés (bis)
2. LES GRANDS GUERRIERS
L'archétype du héros
Du Japon traditionnel
N'est pas simple guérillero
D'une flamme, d'une étincelle
C'est sûrement un maître d'armes
Mais aussi un philosophe
Sagesse et pureté de l'âme
Il répondra aux colosses
Les grands guerriers sont détestés
Car à eux-mêmes ils forment l'armée
C'est l'esthétique de leurs combats
Qui nous laisse encore sans voix
Les grands guerriers sont adulés
Ils ont gardé le feu sacré
Qui illumine chacun de leurs pas
Dans la pugnace, dans les abats
La persévérance et l'art
De l'aptitude courageuse
Et on dresse l'étendard
Aussi froid que la faucheuse
Recherche de la perfection
Pour atteindre le but ultime
C'est dans le feu de l'action
Que le résultat se confirme
Les grands guerriers sont détestés
Car à eux-mêmes ils forment l'armée
C'est l'esthétique de leurs combats
Qui nous laisse encore sans voix
Les grands guerriers sont adulés
Ils ont gardé le feu sacré
Qui illumine chacun de leurs pas
Dans la pugnace, dans les abats
Tombé au cœur des batailles
Ou aux combats singuliers
C'est l'éthique du samouraï
Dans les mœurs du guerrier
Leur destin parfois tragique
Le suicide par seppuku
Mais on reste nostalgique
Sachant qu'la mort est partout
3. NUIT CAUCHEMARDESQUE
Théâtre désastreux au champs de batailles
De cadavres et de sang, ruines et bétail
Agonisant ou mourant, dans la défaite
L'instinct était cru pour ces pauvres bêtes
La peur, le rejet, de l'obscure lumière
Le dégoût et le remord, d'un ange peu fier
Un étrange remous, dans les eaux troubles
Un brouillard flou, au devant qui redouble
Spectacle angoissant dans une nuit trop froide
Je m'écarte doucement des mes rèves glacials
La vision brouillée par ces grandes flammes
Qui viennent pénétrer au fond de notre âme
Je m'avance peu à peu vers un nouveau monde
La solitude me quête, pas l'ombre d'une onde
Et puis tout d'un coup, se dresse une légion
Armée jusqu'au bout, elle criait mon nom
J'étais seul, prostré, ne pouvant plus bouger
Désarmé, devant eux j'étais piégé
Je pris courage et décida de vaincre
Quand tout se bouscule, comme une vulgaire feinte
Pris de sales tourments et de sueurs froides
J'ausculte mon culte, Je scrute la salle
Tant d'espace et tant de vide me condamne
J'ai beau tenter de comprendre, je m'éloigne
Un nouveau plan, mis à exécution
Conquérir la terre, retrouver l'action
Sous le deuil morbide d'une proche défunte
J'accoure, mal en point, de couleurs déteintes
Approchant le but avec élégance
C'est une chute brutale qui me fait violence
Le cerveau détraqué, l'air fatigué
Je retrouve le vice pour l'éternité
Spectacle angoissant dans une nuit trop froide
Je m'écarte doucement des mes rêves glacials
La vision brouillée par ces grandes flammes
Qui viennent pénétrer au fond de notre âme
Pris de sales tourments et de sueurs froides
J'ausculte mon culte, Je scrute la salle
Tant d'espace et tant de vide me condamne
J'ai beau tenter de comprendre, je m'éloigne
4. AU BRUIT DES BOTTES
La dictature fait sa loi
Le pays répond au pas
Dans la rue, "marche militaire"
Et le peuple est en colère
Vaut mieux ne pas discuter
Éviter d'être fusillé
Vaut mieux être au plus nombreux
Pour paraître bien plus sérieux
Au bruit des bottes dans la rue
C'est le matin comme le soir
La même scène, le même raffut
La dictature à son histoire
Dans les usines surveillées
Dans les prisons surchargées
C'est les contrôles de routine
Et partout dans les grandes villes
Ce sont les mêmes procédés
Mieux vaut être bien isolé
Et pour tous les enfermés
La mutinerie programmée
Au bruit des bottes dans la rue
C'est le matin comme le soir
La même scène, le même raffut
La dictature à son histoire
Plus droit à une erreur
Faute d'en prendre à même le cœur
Les cités-dortoirs sont pleines
Et elles récoltent la haine
Sous un régime militaire
Qu'on espère seulement défaire
Échapper à ce calvaire
D'un système bien trop sévère
5. NOUVELLE AUBE
Un pays ou tout s'achève
Où il n'y a plus rien à voir
Que l'échec de nos rêves
Le semblant de nos espoirs
On s'efface en continue
Jusqu'à la disparition
On recherche un inconnu
Pour éviter la fiction
A la recherche d'une nouvelle aube
Bien autre chose qu'une vie morose
On s'échappe aux quatre coins du globe
En revenant à nos psychoses
A la dérive de notre alcôve
Guerre à subir toutes nos névroses
Fuyant la vie comme un fantôme
On se voit pris dans un cyclone
La déroute nous assassine
On lutte pour y arriver
Sous un ciel de feux sublimes
On tente de se retracer
On se perd dans les grandes villes
Ne sachant pas où aller
Le confort qu'on imagine
Nous aides à garder l'idée
A la recherche d'une nouvelle aube
Bien autre chose qu'une vie morose
On s'échappe aux quatre coins du globe
En revenant à nos psychoses
A la dérive de notre alcôve
Guerre à subir toutes nos névroses
Fuyant la vie comme un fantôme
On se voit pris dans un cyclone
Panache de toutes nos folies
Dans ce monde idéaliste
On rêve à un paradis
Faute d'être bien trop utopiste
Ne trouvant nul part sa place
Au travers de paix et guerre
On se créé notre propre espace
Sans aucun de leurs repères
6. LA RÉVOLTE D'UNE GUERRE
On dit qu'elle est subite
Mais elle veut dire violente
Et on gravite l'orbite
En suivant un exemple
Un phénomène de foule
Ou une simple insouciance
On enfile une cagoule
Et on brave la violence
Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meurtrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps
Sous l'ordre militaire
Ou en bon citoyen
C'est pour une belle carrière
Ou tâter un terrain
On teste une nouvelle arme
Comme on s'offre un jouet
Et la belle prise en larmes
On regrette notre passé
Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meutrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps
Devant un char d'assaut
Ou une bande rivale
On devient un héros
Ou une mort brutale
Un soldat, une légion
C'est la même sensation
Le même ressentiment
Qui nous prend au-dedans
Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meurtrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps
C'est quand on est le seul
Qu'on se rend compte des choses
Comment le monde est veule
Et la planète morose
Spectacles pitoyables
Déserts apprivoisés
Où se cachent les coupables
Les victimes enterrées
7. SOUS LE RÈGNE D'ARGENT
Un monde parallèle, un monde souterrain
Une histoire nouvelle, un nouveau refrain
Qu'ce soit au Djebel ou chez les ricains
C'est les mêmes rebelles qui tiennent l'arme en main
Un rebelle afghan qui témoigne la force
Juste pour un refus d'une simple négoce
Rebelle dissident qui gagne l'isolement
Paris ou Hanoï, la mort gagne son camps
Les rebelles traqués de tous les côtés
Les premiers suspects seront fusillés
Renégats cachés dans toutes les cités
Sous le règne d'argent, ils sont menacés
Que ce soit la thune ou la religion
Un problème sectaire ou de sale pognon
La guerre est la même, ça devient rengaine
Un pas pour la peine, un pas pour la haine
elle nous va si bien, chez nous les humains
On charge les troupes et les armes en mains
On devient héros ou alors infecte
AK-47, faire face à l'abjecte
Les rebelles traqués de tous les côtés
Les premiers suspects seront fusillés
Renégats cachés dans toutes les cités
Sous le règne d'argent, ils sont menaçés
Homme contre homme et guerre à la guerre
On récite le psaume sur chemin de fer
Le cœur bombardé de battements de peur
Les affres isolées dans une grande stupeur
Regardes devant toi, le soleil est roi
C'est lui qui contrôle, c'est lui qu'on reçoit
Dans un siècle noir, ce n'est qu'un cauchemars
La vie une histoire, qu'on raconte un soir
8. DU HAUT DU MIRADOR
Et on a beau essayer de tout comprendre
Notre cerveau est bien trop compliqué
C'est dans un désert de poubelles et de cendres
Qu'on se perd sans vraiment s'y retrouver
C'est une bataille qui n'a pas de répit
On pense à tout ce qui s'est écoulé
Pour se découvrir un semblant de vie
Dans un crâne saturé par vos péchés
Du haut de mon mirador
J'attends la plus vile espèce
Afin de régler son sort
Mon fusil, ma forteresse
Derrière mon propre rempart
Je protège tous mes alliés
Ceux pour qui on se prépare
C'est sur ceux qu'on peut compter
C'est en échappant à la réalité
Qu'on croit poursuivre le chemin du bonheur
C'est en se voilant la vérité
Qu'on la cache on est mieux ailleurs
On fuit pour trouver une vraie solitude
En préparant nos armes pour être tranquille
A tous ceux qui entravent ma plénitude
Prenez donc garde à mon terrain hostile
Du haut de mon mirador
J'attends la plus vile espèce
Afin de régler son sort
Mon fusil, ma forteresse
Derrière mon propre rempart
Je protège tous mes alliés
Ceux pour qui on se prépare
C'est sur ceux qu'on peut compter
Je jette un œil de temps en temps dehors
Voir s'il n'y a personne pour me contrarier
N'ayez pitié, je suis bien assez sobre
Pour arriver à me canaliser
On se présente comme on apparait
On souffre tel que l'on a déjà souffert
Alors comptez sur moi pour vous guettez
Je vous ferez part de notre voie guerrière
Du haut de mon mirador
J'attends la plus vile espèce
Afin de régler son sort
Mon fusil, ma forteresse
Derrière mon propre rempart
Je protège tous mes alliés
Ceux pour qui on se prépare
C'est sur ceux qu'on peut compter
Partir en mission, loin de sa famille
Joindre le bataillon, armé d'un fusils
Tenue camouflage, dans les barbelés
Tous à l'abordage, prêt à riposter
Un navire échoué, Une bataille rangée
L'ennemi attaqué, parer, recharger
Paysage lugubre, de cataclysmes et d'horreurs
Souffrance la plus dure, dans le rythme et la peur
Une vision atroce, de massacres et de sang
Ça mitraille féroce, pas une minute de silence
Se jetant à terre, les cartouches en bandoulière
C'est pour l'adversaire, qu'on chauffe l'atmosphère
Rampant le terrain, dévoilant la face
Blessé comme un chien, luttant dans la vase
La peur de la mort, l'appel du sang
Dans le mirador, le garde est à cran
Éviter les balles, qui frappent telle la foudre
Dans les champs de mines, les odeurs de poudres
Dans la hiérarchie c'est la tyrannie
Un siècle de douleurs pour tout nos malheurs
Et sur le terrain qui ressemble à rien
Chaos programmé, pays dévastés (bis)
Combat de titan, pour des hommes braves
Sur le continent, on compte les cadavres
C'est dans le maquis, que vaut la bravoure
L'honneur du pays, le son des tambours
Le deuil militaire, pour des hommes fiers
La patrie sauvée, par ces volontaires
Paysage lugubre, de cataclysmes et d'horreurs
Souffrance la plus dure, dans le rythme et la peur
Une vision atroce, de massacres et de sang
Ça mitraille féroce, pas une minute de silence
Se jetant à terre, les cartouches en bandoulière
C'est pour l'adversaire, qu'on chauffe l'atmosphère
Dans la hiérarchie c'est la tyrannie
Un siècle de douleurs pour tout nos malheurs
Et sur le terrain qui ressemble à rien
Chaos programmé, pays dévastés (bis)
2. LES GRANDS GUERRIERS
L'archétype du héros
Du Japon traditionnel
N'est pas simple guérillero
D'une flamme, d'une étincelle
C'est sûrement un maître d'armes
Mais aussi un philosophe
Sagesse et pureté de l'âme
Il répondra aux colosses
Les grands guerriers sont détestés
Car à eux-mêmes ils forment l'armée
C'est l'esthétique de leurs combats
Qui nous laisse encore sans voix
Les grands guerriers sont adulés
Ils ont gardé le feu sacré
Qui illumine chacun de leurs pas
Dans la pugnace, dans les abats
La persévérance et l'art
De l'aptitude courageuse
Et on dresse l'étendard
Aussi froid que la faucheuse
Recherche de la perfection
Pour atteindre le but ultime
C'est dans le feu de l'action
Que le résultat se confirme
Les grands guerriers sont détestés
Car à eux-mêmes ils forment l'armée
C'est l'esthétique de leurs combats
Qui nous laisse encore sans voix
Les grands guerriers sont adulés
Ils ont gardé le feu sacré
Qui illumine chacun de leurs pas
Dans la pugnace, dans les abats
Tombé au cœur des batailles
Ou aux combats singuliers
C'est l'éthique du samouraï
Dans les mœurs du guerrier
Leur destin parfois tragique
Le suicide par seppuku
Mais on reste nostalgique
Sachant qu'la mort est partout
3. NUIT CAUCHEMARDESQUE
Théâtre désastreux au champs de batailles
De cadavres et de sang, ruines et bétail
Agonisant ou mourant, dans la défaite
L'instinct était cru pour ces pauvres bêtes
La peur, le rejet, de l'obscure lumière
Le dégoût et le remord, d'un ange peu fier
Un étrange remous, dans les eaux troubles
Un brouillard flou, au devant qui redouble
Spectacle angoissant dans une nuit trop froide
Je m'écarte doucement des mes rèves glacials
La vision brouillée par ces grandes flammes
Qui viennent pénétrer au fond de notre âme
Je m'avance peu à peu vers un nouveau monde
La solitude me quête, pas l'ombre d'une onde
Et puis tout d'un coup, se dresse une légion
Armée jusqu'au bout, elle criait mon nom
J'étais seul, prostré, ne pouvant plus bouger
Désarmé, devant eux j'étais piégé
Je pris courage et décida de vaincre
Quand tout se bouscule, comme une vulgaire feinte
Pris de sales tourments et de sueurs froides
J'ausculte mon culte, Je scrute la salle
Tant d'espace et tant de vide me condamne
J'ai beau tenter de comprendre, je m'éloigne
Un nouveau plan, mis à exécution
Conquérir la terre, retrouver l'action
Sous le deuil morbide d'une proche défunte
J'accoure, mal en point, de couleurs déteintes
Approchant le but avec élégance
C'est une chute brutale qui me fait violence
Le cerveau détraqué, l'air fatigué
Je retrouve le vice pour l'éternité
Spectacle angoissant dans une nuit trop froide
Je m'écarte doucement des mes rêves glacials
La vision brouillée par ces grandes flammes
Qui viennent pénétrer au fond de notre âme
Pris de sales tourments et de sueurs froides
J'ausculte mon culte, Je scrute la salle
Tant d'espace et tant de vide me condamne
J'ai beau tenter de comprendre, je m'éloigne
4. AU BRUIT DES BOTTES
La dictature fait sa loi
Le pays répond au pas
Dans la rue, "marche militaire"
Et le peuple est en colère
Vaut mieux ne pas discuter
Éviter d'être fusillé
Vaut mieux être au plus nombreux
Pour paraître bien plus sérieux
Au bruit des bottes dans la rue
C'est le matin comme le soir
La même scène, le même raffut
La dictature à son histoire
Dans les usines surveillées
Dans les prisons surchargées
C'est les contrôles de routine
Et partout dans les grandes villes
Ce sont les mêmes procédés
Mieux vaut être bien isolé
Et pour tous les enfermés
La mutinerie programmée
Au bruit des bottes dans la rue
C'est le matin comme le soir
La même scène, le même raffut
La dictature à son histoire
Plus droit à une erreur
Faute d'en prendre à même le cœur
Les cités-dortoirs sont pleines
Et elles récoltent la haine
Sous un régime militaire
Qu'on espère seulement défaire
Échapper à ce calvaire
D'un système bien trop sévère
5. NOUVELLE AUBE
Un pays ou tout s'achève
Où il n'y a plus rien à voir
Que l'échec de nos rêves
Le semblant de nos espoirs
On s'efface en continue
Jusqu'à la disparition
On recherche un inconnu
Pour éviter la fiction
A la recherche d'une nouvelle aube
Bien autre chose qu'une vie morose
On s'échappe aux quatre coins du globe
En revenant à nos psychoses
A la dérive de notre alcôve
Guerre à subir toutes nos névroses
Fuyant la vie comme un fantôme
On se voit pris dans un cyclone
La déroute nous assassine
On lutte pour y arriver
Sous un ciel de feux sublimes
On tente de se retracer
On se perd dans les grandes villes
Ne sachant pas où aller
Le confort qu'on imagine
Nous aides à garder l'idée
A la recherche d'une nouvelle aube
Bien autre chose qu'une vie morose
On s'échappe aux quatre coins du globe
En revenant à nos psychoses
A la dérive de notre alcôve
Guerre à subir toutes nos névroses
Fuyant la vie comme un fantôme
On se voit pris dans un cyclone
Panache de toutes nos folies
Dans ce monde idéaliste
On rêve à un paradis
Faute d'être bien trop utopiste
Ne trouvant nul part sa place
Au travers de paix et guerre
On se créé notre propre espace
Sans aucun de leurs repères
6. LA RÉVOLTE D'UNE GUERRE
On dit qu'elle est subite
Mais elle veut dire violente
Et on gravite l'orbite
En suivant un exemple
Un phénomène de foule
Ou une simple insouciance
On enfile une cagoule
Et on brave la violence
Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meurtrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps
Sous l'ordre militaire
Ou en bon citoyen
C'est pour une belle carrière
Ou tâter un terrain
On teste une nouvelle arme
Comme on s'offre un jouet
Et la belle prise en larmes
On regrette notre passé
Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meutrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps
Devant un char d'assaut
Ou une bande rivale
On devient un héros
Ou une mort brutale
Un soldat, une légion
C'est la même sensation
Le même ressentiment
Qui nous prend au-dedans
Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meurtrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps
C'est quand on est le seul
Qu'on se rend compte des choses
Comment le monde est veule
Et la planète morose
Spectacles pitoyables
Déserts apprivoisés
Où se cachent les coupables
Les victimes enterrées
7. SOUS LE RÈGNE D'ARGENT
Un monde parallèle, un monde souterrain
Une histoire nouvelle, un nouveau refrain
Qu'ce soit au Djebel ou chez les ricains
C'est les mêmes rebelles qui tiennent l'arme en main
Un rebelle afghan qui témoigne la force
Juste pour un refus d'une simple négoce
Rebelle dissident qui gagne l'isolement
Paris ou Hanoï, la mort gagne son camps
Les rebelles traqués de tous les côtés
Les premiers suspects seront fusillés
Renégats cachés dans toutes les cités
Sous le règne d'argent, ils sont menacés
Que ce soit la thune ou la religion
Un problème sectaire ou de sale pognon
La guerre est la même, ça devient rengaine
Un pas pour la peine, un pas pour la haine
elle nous va si bien, chez nous les humains
On charge les troupes et les armes en mains
On devient héros ou alors infecte
AK-47, faire face à l'abjecte
Les rebelles traqués de tous les côtés
Les premiers suspects seront fusillés
Renégats cachés dans toutes les cités
Sous le règne d'argent, ils sont menaçés
Homme contre homme et guerre à la guerre
On récite le psaume sur chemin de fer
Le cœur bombardé de battements de peur
Les affres isolées dans une grande stupeur
Regardes devant toi, le soleil est roi
C'est lui qui contrôle, c'est lui qu'on reçoit
Dans un siècle noir, ce n'est qu'un cauchemars
La vie une histoire, qu'on raconte un soir
8. DU HAUT DU MIRADOR
Et on a beau essayer de tout comprendre
Notre cerveau est bien trop compliqué
C'est dans un désert de poubelles et de cendres
Qu'on se perd sans vraiment s'y retrouver
C'est une bataille qui n'a pas de répit
On pense à tout ce qui s'est écoulé
Pour se découvrir un semblant de vie
Dans un crâne saturé par vos péchés
Du haut de mon mirador
J'attends la plus vile espèce
Afin de régler son sort
Mon fusil, ma forteresse
Derrière mon propre rempart
Je protège tous mes alliés
Ceux pour qui on se prépare
C'est sur ceux qu'on peut compter
C'est en échappant à la réalité
Qu'on croit poursuivre le chemin du bonheur
C'est en se voilant la vérité
Qu'on la cache on est mieux ailleurs
On fuit pour trouver une vraie solitude
En préparant nos armes pour être tranquille
A tous ceux qui entravent ma plénitude
Prenez donc garde à mon terrain hostile
Du haut de mon mirador
J'attends la plus vile espèce
Afin de régler son sort
Mon fusil, ma forteresse
Derrière mon propre rempart
Je protège tous mes alliés
Ceux pour qui on se prépare
C'est sur ceux qu'on peut compter
Je jette un œil de temps en temps dehors
Voir s'il n'y a personne pour me contrarier
N'ayez pitié, je suis bien assez sobre
Pour arriver à me canaliser
On se présente comme on apparait
On souffre tel que l'on a déjà souffert
Alors comptez sur moi pour vous guettez
Je vous ferez part de notre voie guerrière
Du haut de mon mirador
J'attends la plus vile espèce
Afin de régler son sort
Mon fusil, ma forteresse
Derrière mon propre rempart
Je protège tous mes alliés
Ceux pour qui on se prépare
C'est sur ceux qu'on peut compter
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