FILS DE LORIENT

Têtes hautes et fières,
Allure guerrière,
Une âme de corsaire,
Un cœur de docker.
Au nom de la mer,
Du feu, de la terre,
Soldats sans bannière,
Bretons sans frontières.

Fils de Lorient,
De l'océan,
À l'appel
de tous les vents.
Dour tan douar
Pour l'étendard,
Le triskel,
Le drapeau noir et blanc.

Têtes hautes et fières,
Allure guerrière,
Une âme de corsaire,
Un cœur de docker.
Au nom de la mer,
Du feu, de la terre,
Soldats sans bannière,
Bretons sans frontières.

Filles de Lorient,
Parfum d'Orient,
Dons du ciel,
Perles d'argent.
Villes de mémoire
Dans les regards,
Hommes fidèles
Au drapeau noir et blanc.

Têtes hautes et fières,
Allure guerrière,
Une âme de corsaire,
Un cœur de docker.
Au nom de la mer,
Du feu, de la terre,
Soldats sans bannière,
Bretons sans frontières.

Têtes hautes et fières,
Allure guerrière,
Une âme de corsaire,
Un cœur de docker.
Au nom de la mer,
Du feu, de la terre,
Soldats sans bannière,
Bretons sans frontières.


ILS SONT DES NÔTRES

Force m'est de constater :
Nos cons n'ont pas déménagé.
Il semblerait même qu'ils prospèrent.
À rajouter au panier
Ceux qu'ont tardé à s'dévoiler,
Tant leur présence est familière,
Autant dire ordinaire.
Ferré au p'tit déjeuner
Ton croissant à peine commandé,
L'blaireau a d'jà les idées claires.
Sa nuit qui s'est bien passée
Lui donne la pêche pour la journée,
C'est dire s'il n'est pas près d'se taire
Pour ça l'con sait y faire.

Ils sont des nôtres,
Ils sont v'nus sur Terre comme les autres
C'est comme les cognes ;
Ça troue l'cul de leur serrer la pogne.

Le combiné d'la connerie
Aime à se répandre haut et fort ;
Le contact c'est plutôt son Graal.
Pendant qu't'es à sa merci
Il y va d'sa voix de stentor
Tout autour le silence s'installe
L'aut' fait dans l'récital.
Les Arabes achètent Paris,
Les pédés s'marient, pas d'accord.
Ce pays vend son âme au Diable
Une blague de Bigard, plus tard
Une tape sur l'épaule, là t'es mort.
Derrière toi plus personne ne parle
Tu t'sens un brin à poil.

Ils sont des nôtres,
Ils sont v'nus sur Terre comme les autres
C'est comme les cognes ;
Ça troue l'cul de leur serrer la pogne.

T'as beau dire "Y faut qu'y aille,
J'vais être en r'tard, j'suis à la bourre."
Le boeu' veut pas t'lâcher la grappe.
Prisonnier de ses tenailles,
Tu n'es plus la proie mais la cour
De ce roi des cons qui t'les casse
Façon vieux pote de classe.
Pour tout l'monde Tu mets du sien,
Un relou des moins fréquentables,
L'archétype du parfait bourrin.
Briseur de burnes béotien
À l'assurance inébranlable,
Te vl'à rhabillé mon copain
le cuir en peau d'crétin.

Ils sont des nôtres,
Ils sont v'nus sur Terre comme les autres
C'est comme les cognes ;
Ça troue l'cul de leur serrer la pogne.
Ils sont des nôtres,
Ils sont v'nus sur Terre comme les autres
C'est comme les cognes ;
Ça troue l'cul de leur serrer la pogne.