Trust : Antisocial : le Meilleur des Années CBS

Hard-Rock / France
(2004 - Sony Music)
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Las palabras

1. ANTISOCIAL

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle.
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balles.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.
Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

Ecraser les gens est devenu ton passe-temps.
En les éclaboussant, tu deviens gênant.
Dans ton désespoir, il reste un peu d'espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins bâtards.
Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings,
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Relève la gueule, je suis là, t'es pas seul
Ceux qui hier t'enviaient, aujourd'hui te jugeraient.

Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle.
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balles.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

Antisocial, antisocial, antisocial, antisocial...


2. REPRESSION

Elle est entrée dans mon vocabulaire
Comme un coup qui t'arriverait par derrière
Recommandée, protégée, mais sans missive
Demande d'une complice nommée vindicatrice
Dans un relent putride la mort avance
Emportant dans ses serres ceux qui la devancent
L'arme automatique remplace la faux légendaire
Son armée la suit geôliers et tortionnaires
Répression Répression

Mon trottoir de départ ne mène nulle part
C'est devenu un cirque les clowns jouent sans fard
Comme un blindé les yeux rivés sur le futur
Je voudrais qu'on me dise je voudrais qu'on m'assure
Si tu as laissé ta mémoire sur un comptoir
Méfie toi du passant qui te souris dans le noir
Pour faire briller la lame de tes intentions
Sur son visage une seule expression justifie son action

Répression Répression

Partout où règne torture et vomissure Répression
Les yeux bandés le dos contre le mur Répression
Dans les stades au Chili à genoux si tu prie Répression
Gosses abattus dans nos cités milicées Répression

Répression Répression Répression


3. BOSSER HUIT HEURES

Ouvre grand tes yeux autour de toi
Le syndicat se moque de toi
Regarde Séguy rempli de vinasse
Il ne t'arrive pas à la godasse
Les autres eux ne sont pas sérieux
C'est à celui qui te baisera le mieux
Le patronat je t'en parle même pas
Il n'est bon que pour les coups bas
T'as bien raison de bosser huit heures
Ton salaire c'est le salaire de la sueur
T'as bien raison de bosser huit heures
Ton salaire c'est le salaire de la peur

Quant aux manifs t'as bien raison
Là ils te font passer pour un con
T'ouvres ta grande gueule de prolétaire
Prends donc la peine de regarder derrière
Ce syndicat qui défend ton fric
Tu verras tout n'est que politique
Fais plus la gueule sous les coups de trique
Tu n'est qu'un pion dans ce régime de flics

[Refrain]

Un jour viendra où tu repenseras
Ils m'ont bien eu ces enfoirés
Moi je vois mon vieux ils l'ont roulé
Pour eux ce n'est qu'un futur retraité
Il est revenu le temps des frimeurs
Maire et Séguy chantent en coeur
L'institution n'a plus de valeur
Pratique l'inceste avec ta soeur

[Refrain]


4. CERTITUDE... SOLITUDE...

Je marchais, j'avançais, je traînais ma dégaine
J'avançais sans savoir, sans idée de pouvoir
Tu marchais, t'avançais, t'avançais en sachant que t'étais le pouvoir
Et si demain je devenais un héros mais sans fard
Et si demain je devenais superstar
Si demain tu devenais un héros mais sans fard tu deviendrais superstar
Je passerais en revue tous ces moments gâchés
J'y penserais sans honte sans vouloir essuyer
Tu passerais en revue tous ces moments gâchés sans vouloir essuyer
Car vous savez avec certitude ce qu'est la solitude
Trop fier de cette image jaunie qui vous poursuit
Et qui me laisse un peu perdu qu'êtes vous devenu ?

Et si demain je devenais un symbole, pas sexuel
Et si demain je devenais Untel
Et si demain tu devenais un symbole, pas sexuel, tu deviendrais Untel
Sans rendre compte, sans trouver d'excuses
Sans gamberger, sans travelling, sans me pâmer
Pas de compte, pas d'excuse; ni gamberge, ni travelling, sans te pâmer
Je grandirais loin des nains qu'ils resteraient
Et si demain je devenais quelqu'un que j'étais
Et si demain je devenais quelqu'un que j'étais

Car vous savez avec certitude ce qu'est la solitude
Trop fier de cette image jaunie qui vous poursuit
Et qui me laisse un peu perdu qu'êtes vous devenu ?

Je rirais de leur vie comme ils riraient de la mienne
Quand j'étais leur pantin Crésus du soir au matin
Quand je nageais dans la dope par ennui, par envie
Quand j'avais les plus belles, pas de place pour les laides

Je tournais dans le vide en tendant les bras
Eux étaient là, souriant, courbés devant moi

Car je sais avec certitude ce qu'est la solitude
Trop fier de cette image jaunie qui me poursuit
Et qui me laisse un peu perdu que suis-je devenu
Comme toi j'avais des idoles
Qui faisaient figure de symbole
Et qui savaient avec certitude ce qu'est la solitude


5. L'ÉLITE

Tes procès on le sait ne sont pas fondés
Dans tes camps on le sait on supprime sans gants
Elle se dit l'élite des peuples civilisés
Elle pourrait arborer sans aucune gêne la croix gammée
Elle a pour principe de protéger les gens
De leur littérature de leurs pensées de leurs chansons
Elle dit que c'est fondé sur l'esprit de liberté
Elle ne fait que parjurer les traités déjà signés
L'élite est entrée sans prévenir
Devant ses chars d'assaut vous n'aviez que des idées
Renforçons l'amitié proclament vos slogans
Amitié enfermant des gens nommés dissidents

Elle fut scandalisée en voyant ce génocide
Elle a combattu et vaincu quel homicide
La seule leçon qu'elle ait su en tirer
C'est de financer des états policiers

[Refrain]


6. SAUMUR

Connaissez-vous Saumur ?
Le bastion de l'ordure,
Le fief des bourgeois
Mentalité de rats.
Connaissez-vous Saumur ?
Et sa garnison
Population mesquine
Mentalité rupine.
Je parle au nom de l'ami, celui qui m'a souri
Dans la vieille ville de Londres
Sincère et sans une ombre.
On a parlé Saumur, on a causé rognure
Dommage qu'à notre époque on condamne les bavures.

Cela existe encore dans ce pays en or
Ces faits, je l'ai constaté, se sont accumulés
Mais dans cent ans encore, on jettera dehors
Toute personne étrangère à ces moeurs de l'ère primaire.

Ville du "qu'en dira-t'on", ville exemplaire.
Si tu as l'aspect louche
T'es pas ici pour plaire.
Méthodes de barbares chez les "collet monté"
Méthodes militaristes, gens sur lesquels je pisse.


7. POLICE-MILICE

Arrivé à vingt ans tu t'engages dans la police
T'as bien raison mon gars la France a besoin de milices
T'iras te pavaner au milieu des carrefours
Histoire de diriger les gens et de jouer au bourg
Police Milice Organisées
Police Milice Prêtes à tirer
Police Milice Tout est factice

Et fais du zèle tu auras de l'avancement
Tu gagneras de l'argent à faire chier les gens
Tu porte l'uniforme relève le défi
Société de consommation à base de képis

Police Milice Organisées
Police Milice Prêtes à tirer
Police Milice Tout est factice

Un jour la retraite que de souvenirs
Entre les putes à racoler les jeunes à tabasser
Prestige de l'uniforme connerie sous toutes ses formes
Là tu pourras crever en paix en toute liberté

Police Milice Organisées
Police Milice Prêtes à tirer
Police Milice Tout est factice


8. AU NOM DE LA RACE

Descends dans ma rue, inconnu
Je te le demande, tu n'as jamais vu
Toutes ces masse affalées, zombifiées
Dans ce luxe aseptisé, immaculé.
Au nom de la race, je passe
Sans te regarder, non identifié.
Au nom de la crasse, je grimace
Pour rien au monde, je ne céderais ma place.

Sous un ciel bleu chimique
Ils boivent et bouffent plastique.
Beauté artificielle pareille au ciel
Regarde bien en face cet univers de poubelles.

Au nom de la race, je passe
Sans te regarder, non identifié.
Au nom de la crasse, je grimace
Pour rien au monde, je ne céderais ma place.

Je pars de la crasse vers le luxe.
Pas besoin de m'habiller pour m'identifier.
Tous les créateurs crèvent de faim.
A qui serrer la main ?


9. LES ARMES AUX YEUX

J'avais l'air inutile dans mes habits civils
Le temps passe aux geôles le suicide qui vous frôle
L'oeil qui vous méprise, vous scrute vous défie
Egaré dans la vague m'accrochant à la vie
Seul dans le noir, tonnes de pierres coeur à part
Je suis pourri de l'intérieur, porte blindée sur la peur
L'odeur de ma couche, la perfection de sa bouche
Mon coeur saigne toute ma rage
Les armes au yeux, les larmes comme aveu
Cathédrale de misère peuplée d'ombres sans âge

Là-bas je devais me taire
Au fond je devais me plaire
Ils ont fouillé mon présent, enchaîné mon présent
Compromis mon futur, civil, sexuel et nature

J'ai la gangrène de l'intérieur
Qui ronge la douceur qui s'estompe
De cet endroit hostile
Ma largesse d'esprit dans l'étroitesse des murs

Mon coeur saigne, saigne toute ma rage
Les armes au yeux, les larmes comme aveu
Je suis fou de courir, de parler, de sentir

Je suis tout le temps agressé
La haine ne peut s'effacer
On me parle de mes yeux, de leur couleur lavasse
De leur froideur animale, le dégoût prend la place

Mon coeur saigne sur toute mon âme
Mon âme fait l'amour à son âme
Dans mes nuits carcérales, les femmes restaient pénales.


10. JUGEMENT DERNIER

Je suis venu te chercher car notre pacte est enterré.
Je me suis fait accompagner de la mort pour t'emmener.
Voici venu le jugement dernier, humain rempli de vanité,
À toi de me témoigner ton sens de la fidélité.
Ton maître t'ordonne de le suivre, tu t'étais damné pour survivre,
Inutile de faire marche arrière, Satan n'entends pas tes prières.
Fixité animale de ses yeux, prête à me pourfendre en deux,
La mort au visage de madone, doux comme un sourire de nonne.
Inutile de la séduire, elle est venue pour me détruire.
Mon maître tu peut être fier, elle non plus n'entend pas mes prières.
Ton maître t'ordonne de le suivre, tu t'étais damné pour survivre,
Inutile de faire marche arrière, Satan n'entends pas tes prières.
Je t'ai fais vivre comme un roi, et tu trônais sans foi ni loi.
Et tu t'es vautré dans la luxure toi qui moisissais dans l'ordure.
Ton âme de damné va brûler, dans le brasier de l'éternité
rien n'est comparable à l'enfer. Tu étais heureux dans la misère.
Ton purgatoire a été bon, grâce à ce mariage, cette fusion.
Inutile de faire marche arrière, Satan n'entends pas tes prières.
Ton maître t'ordonne de le suivre, tu étais damné pour survivre,
Plus la peine de faire marche arrière, Satan n'entends plus tes prières.


11. MARCHE OU CREVE

Je voulais faire le point de quatre ans d'existence
C'est assez difficile trop de moments intenses
Les amis qui te quittent et ceux qui te relancent
Qui te mangent dans la main quand tu touches les avances
Ceux qui te dévisagent t'es con t'as pas ton badge
Ceux qui t'encouragent si tu peux te planter
Tu connaîtras las dames santé et tiroirs-caisses
Les désirs des branchés ceux qui ont raté
Tu vas être appelé à donner ton avis
Même si cela te fait chier, même s'ils sont obligés
Ils viennent te snober France actualité
Ceux que tu piétine comme cela sans y penser
Marche ou crève la vie que je vis n'est pas un rêve
Marche ou crève c'est un combat il n'y a pas de trêve

Ce qu'il adviendra demain je ne sais pas
Je laisse les gras du bide se charger de tout ça
J'ai pas courbé l'échine ni retourné ma veste
On dérange pas mal je vous laisse les restes

J'ai débuté tout seul il n'y avait rien derrière
J'ai cru ouvrir ma gueule devant c'était l'enfer
On en dit des choses j'adore les gens qui causent
Et qui pensent posséder la musicalité
Et nous on regarde cela en cherchant le pourquoi
Y'a ceux qui nous sourient derrière nous assassinent
Je suis chanteur de Trust et crois-moi j'ai confiance
Dans la ténacité qui fait tout arriver

Marche ou crève la vie que je vis n'est pas un rêve
Marche ou crève c'est un combat il n'y a pas de trêve

Ca cherche, ça analyse, sont cons comme des valises
On m'appelle Bernie et c'est très bien ainsi
Ca ne sera pas facile de nous clouer le bec
Mais que tu veuilles ou non il faudra faire avec

Marche ou crève la vie que je vis n'est pas un rêve
Marche ou crève c'est un combat il n'y a pas de trêve


12. LA GRANDE ILLUSION

Toi qui parle de nouvelles libertés
Fier de l'argent que ton père t'a laissé
Tu cracheras ta haine sur nous pauvres manuels
En répandant nos ghettos que tu nomme HLM
Tu veux que je vote pour te rassurer
Tu veux que je vote pour me sécuriser
Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne
Je ne suis qu'un bulletin
Qu'on intoxique et qu'on glisse dans une urne
Tu as pour toi les "fout la merde" les contents d'eux
Tu as promis en un temps record de tous nous rendre heureux
Passe voir les vieux plus assez jeunes pour décider
Ils sont usés, fatigués d'être consultés, dirigés
Tu veux que je vote pour mon équilibre
Tu veux que je vote pour être libre
Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne
Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne

Allez couchez
Tu vas voter !
Vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote

Mon bulldozer est le symbole d'une jeunesse
Qui refuse toutes vos magouilles politiques
Je veux parler de nous, victimes
De nous vulgaires pions sur vos échiquiers
Pour nous vous avez tant d'estime
Demain pensez qu'on va voter
Elire un fabuleux élixir
Qui donnera travail, prospérité
Alors vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote

Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne
Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne
Vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote

Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne
Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne
Vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote

Pour nous vous avez tant d'estime
Demain pensez qu'on va voter
Elire un fabuleux élixir
Qui contrôlera ma façon de penser
Alors vote, vote, vote, vote,
Vote, vote, vote, vote

Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne
Je ne suis qu'un bulletin qu'on intoxique
Et qu'on glisse dans une urne
Vote !


13. PREFABRIQUES

Je crache à la gueule de tout ce système
Quand je marche dans la rue je ne porte pas d'emblème
Je vais où je veux je pense comme je veux
Pas de pression j'crache à la face des nations
Mes fréquentations ne regardent que moi
Mon futur mon passé tout est effacé
Je ne me sens par concerné par vos dires
Le con et l'absurde sont mon point de mire
De toutes mes forces je vous plains
Je ne pense que rarement à demain
Vos idées n'sont fondées que par overdose de télé
Je ne peux que prêcher la déraison la destruction

Quelle sensation la destruction
Tas de viande avariée vous allez payer
Quand vient la connerie vous êtes concernés
Je n'ai jamais aimé les gens préfabriqués...


14. SERRE LES POINGS

Comme une masse
Tu tombes au fond d'une impasse
Et sans que plus rien n'y fasse
Serre les poings
Serre les poings

T'as rien demandé
Et plus rien à donner
Plus de bras où t'agripper

Serre les poings
Serre les poings

Tu galères, tu espères
Face contre terre
Comme une bête primaire

Serre les poings
Serre les poings

Garde, garde ta rage
Moins docile et moins sage
Réapprend le courage

Serre les poings
Serre les poings

Tu rencontreras d'autres silences
Tu sauras la souffrance
Le mal que tu te fais
Comme une autre naissance

Ceux qui savent donner
Compagnons de misère
Ceux-là sauront t'aider
De leurs poings qui se serrent

Besoin de personne
Tout seul deviens un homme
Comprends tout ce qui t'étonne

Serre les poings
Serre les poings

Et d'un geste d'un seul
Etre une bande, mais plus seul
Face aux regards qui t'en veulent

Quand tu serres les poings
Serre les poings

Rêve, rêve et désire
Tue l'ennui par le plaisir
Montre que tu es en vie

Serre les poings
Serre les poings

La tête contre les murs
Pour cacher déchirure
De silence en insolence

Quand tu serres les poings
Serre les poings

Tu rencontreras d'autres silences
Tu sauras la souffrance
Le mal que tu te fais
Comme une autre naissance

Ceux qui savent donner
Compagnons de misère
Ceux-là sauront t'aider
De leurs poings qui se serrent

Comme une masse
Tu tombe au fond d'une impasse
Et sans que plus rien n'y fasse

Serre les poings
Serre les poings

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