Il y a des week-ends qui marquent. Celui du 7 au 9 juillet 2017 en fera partie, au moins à mon niveau. Départ le 6 pour le Vexin, où je rejoins mon pote Fabrice, qui m'attends pour une petite balade en bécane, pardon, en HARLEY, direction Tours, pour l'American Tours Festival, 11ème du nom. Cette année, que du lourd, alors c'est avec un grand plaisir qu'on s'élance sur la Route 66 (en fait, c'était la RN 10, mais c'est pour y croire...). Moi, le cul vissé à l'arrière du Road King de mon pote, je peux vous dire que je bichais comme un pou dans la tignasse de Laetitia Casta. Arrivée vers 16h30, raffraichissements,perception des chambres d'hotel, raffraichissements, un MacDo (pas le temps pour autre chose, malheureusement) et en route vers le Parc Expo, dans le quartier de ... Roche Pinard (véridique!).
ZZ Top
Arrivés sur place une heure avant le début du show, on commence par ranger Miss Harley sur le parking. Je ne sais pas quelle est l'idée que vous vous faites d'un parking, les gars, mais là, ça peut quand même foutre les jetons; entre 10 et 12 000 Harley garées au même endroit, tu te dis qu'à Milwaukee, ils doivent se frotter les mains et se dire que la marque a encore des beaux jours devant elle. Bien sûr, il y a aussi des Indian, des Guzzi, quelques Norton ou BSA d'époque, peu de Japonouilleries... En revanche, pas de scoot et aucun 103SP, va savoir pourquoi...
Petite visite des halls d'expo (on aura le temps plus tard), la première chose que l'on voit, c'est une diligence de la Well's Fargo & Co, mais Hank n'était pas là (petit clin d'oeil à Luke le Chanceux). Quelques Cadillac plus loin, on ressort à l'exterieur, vers le Speedway où doit avoir lieu le show. Il est 21h55,il reste 35 minutes à attendre, juste le temps de remailloter le nourisson (manière élégante de dire qu'on renouvelle les consommations). On approche de la scène... et à 22 heures précises, au lieu des 22h30 annoncées; "Ladies & Gentlemen, it's Time to Rock... with ZId Zid TOOOOOOOOOOOOP!". Et nos 3 légendaires barbus déboulent sur scène avec une demi-heure d'avance!!! "She's Got Me Under Pressure"? C'est eux qui nous la mette la pression, direct (alors qu'on s'en était déjà mis pas mal de pressions, ahah!). Putain, ce son, énorme! Ca faisait longtemps que je ne les avaient pas revus, ces trois-là, et ça défouraille toujours autant. Les vieux tubes sont de sortie; "Jesus Just Left Chicago", "Tush", mais surtout, la part belle est donnée à "Eliminator" avec "Gimme All Your Loving", "Legs", "Sharp Dressd Man" et compagnie, nous remettant en mémoire tous merveilleux clips qui firent tant pour leur renommée et la désolation de nos mamans, effarées par la quantité de caleçons amidonnées nettoyés par semaine (il est dégueulasse, ce mec!). Tout ceci accompagnés par de nombreuses reprises, telles que "Act Naturally" des Beatles, accompagné d'un slideur, "Foxy Lady" d'Hendrix.... ET puis, aussi soudainement qu'ils étaient arrivés, ils sortent de scène, au bout d'une heure dix. Bon. Ils reviennent au bout de cinq minutes, nous balancent un "La Grange" nien senti, ressortent, cinq minutes plus tard 3jailhouse Rock", il 23h30, il est temps de plier bagage, salut les gars, à la revoyure.
C'est toujours un bon moment, un concert de ZZ Top. C'est l'assurance d'entendre de la bonne musique, bien jouée, ils sont sympas, ils avaient l'air particulièrement heureux d'être là, ce soir-là. Franchement, j'ai passé un bon moment. Le seul truc qu'on pourrait leur reprocher, c'est le coté trop "carré" de leur set; je commence à telle heure, ça se termine au bout d'une heure dix et, rappels compris, le show dure une heure trente, pas une minute de plus. Mais comme c'est 1h30 de pur bonheur, on leur pardonne aisément.
Brian Setzer
ENFIN!!!!! 6 ans (six) que le Gouttière n'avait pas posé ses pattes sur notre sol! Depuis la tournée mondiale de 2011, Môssieur Setzer faisait du gras, empilant les tournées US et Japonaises avec sa mascarade Père Noël/Christmas Albums en hiver et le Rockabilly Riot au printemps et en été. Il a, depuis tout ce temps, enregistré un nouvel album de chiasses noëliennes (commence à m'gonfler, avec ça, lui!) et un album plutôt pas mal, "All Originals", mais qui, comme vous ne vous en êtes certainement pas rendu compte, n'a eu comme d'hab, aucun succès. Pour lui, je pense que, maintenant, il faut qu'il arrête de viser des sommets commerciaux, qu'il fasse plaisir à ses fans, en enregistrant tous les deux-trois ans un album de pur Rockabilly, et qu'il aille faire sa tournée pour les fêtes de fin d'année, ça mettra toujours du beurre dans les épinards.
En attendant, voici notre Rocker Greffier qui déboule dans cette bonne ville de Tours en conclusion de l'American Tours Festival. Logique. Entre Setzer et les Harley, ça a toujours été une histoire d'amour, rappelez-vous la pochette de "Gonna Ball", le 2ème album des Stray Cats. Setzer a toujours fait la promotion des Harley, et même de l'Amérique en général (m'étonnerait pas qu'il ait voté Trump, le Blondin!). Bref, Brian est parfaitement à sa place ici, pour cloturer ce Festival à la gloire de la triomphante Amérique. Mais un petit nuage vient assombrir la fin de ce week-end révé. Et même un gros puisqu'il se met à pleuvoir pendant la 1ère partie, Vintage Trouble, un groupe qui aura pour mérite de nous faire apprécier toute seconde partie qui passera derrière eux(ça, c'est fait!). Je me mis donc à craindre le pire, la scène étant noyée sous l'orage, et connaissant l'animal (Setzer), il étaitv fort possible que celui-ci annule, vu l'aversion des Cats pour les scènes détrempées. Mais non, Setzer et son gang déboulèrent bien sur les planches au son du "Come On, Ev'rybody" d'Eddie Cochran. La banane flamboyante, il a attaqué tout de suite dans le dur avec un "Put Your Cat Clothes On" piqué à Carl Perkins, qui mit le feu aux poudres immédiatement. Après une paire de Stray Cats, il revint sur son dernier album, et il faut dire que ses dernières chansons passent plutôt bien sur scène. Il a tapé dans tous ses répertoires (Stray Cats, Brian Setzer Orchestra, , etc...) et, de même que les deux autres grands concerts du week-end, il avait l'air particulièrement heureux d'être là. Ce concert, malheureusement le seul en France, lançait sa tournée européenne, et on peut dire qu'il la plutôt bien entamée. Deux rappels (pour lui, c'est suffisamment rare pour ne pas oublier de le mentionner) et il ne voulait pas quitter la scène, il a fallu que la sono crache "No Particular Place To Go" de Chuck Berry pour lui faire comprendre qu'il était l'heure de bâcher... Dommage, on serait bien rester encore un moment.
Ca doit faire à peu près 25 fois que je vois Brian sur scène. En général, c'est sur scène qu'il est le meilleur, qu'il est bon. Ce soir-là, il aété très très bon. Conclusion; un super week-end, 3 grands concerts, une ville géniale, une balade en Harley de 500 bornes, des canons avec mes potes Fabrice ert Philippe... Hey, elle est pas belle, la salade
Salut, mes biches
HRF
Fait plaisir de te lire, poto, ça m'a donné soif merde.
et encore, il manque toute la partie sur les Insus, un concert monstrueux!
Euh dis donc m'sieur Francky !? Yléou le live report des Insus ? C'est quoi ce bordel ? Appelez-moi la Direction !!!
Bon bah sinon, comme d'hab mon poteau, toujours nickelles tes chroniques ! Comme dirait l'autre, ça donne soif effectivement !
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