Bonjour à toi, Laszlo. Tu débarque tout juste dans les médias, et nous ne connaissons pas grand-chose de toi. Peux-tu me parler de Laszlo Jones, comme personne et comme artiste, afin de lever un peu le voile ?
Je suis à Beyrouth, et comme mes parents voyageaient beaucoup, je les ai suivi, ce qui m’a permis de vivre autant à Singapour, qu’à Bangkok, Milan, aux Etats-Unis. Ce n’était pas un choix de ma part, c’était plutôt subi, et c’était une bonne expérience ; c’était très enrichissant, d’être mêlé à toutes ces cultures et de rencontrer de nouvelles personnes en permanence. Parallèlement, j’ai écouté à peu près tous les styles de musique, en appréciant certains choses, et d’autres moins. ; j’ai écouté du classique comme du jazz, de la pop, du metal – d’habitude je ne suis pas très « fan », mais là, je suis un grand fan de Megadeth et Pantera. J’aime beaucoup Michael Jackson comme ce que fait Britney Spears maintenant, ou encore David Bowie, Queen ou Symphony X… Et, dans ma musique, j’ai essayé d’assembler tout ce que j’aimais à gauche et à droite, tout ce qui me faisait vibrer malgré les différences de compositions et de genre.
Comment s’est déroulé pour toi le cap à franchir, à savoir, devenir un artiste de métier ?
Je pense que j’ai toujours voulu faire ça, mais j’ai fait mon propre cheminement musical avant ; pouvoir jouer dans plein de styles différents avec plein de personnes différentes. Je voulais aussi attendre la maturité nécessaire pour faire mon propre projet, avec sa propre personnalité. Mais on peut dire que je suis né en voulant être un artiste. La décision était prise depuis longtemps et lorsque je me suis senti prêt, j’ai dit « let’s go ! ».
Parlons un peu du clip « Download Me I’m Free », et d’abord d’un point de vue purement visuel ; un clip très riche en images déjantées… !
J’ai eu l’occasion de faire un clip, alors, autant s’amuser ! Je suis là pour ça, pas pour me restreindre. J’avais énormément d’idées que j’ai présenté et qui ont été accepté, alors, « great ! ».
Ce qui reste étonnant, c’est ce décalage l
Je suis à Beyrouth, et comme mes parents voyageaient beaucoup, je les ai suivi, ce qui m’a permis de vivre autant à Singapour, qu’à Bangkok, Milan, aux Etats-Unis. Ce n’était pas un choix de ma part, c’était plutôt subi, et c’était une bonne expérience ; c’était très enrichissant, d’être mêlé à toutes ces cultures et de rencontrer de nouvelles personnes en permanence. Parallèlement, j’ai écouté à peu près tous les styles de musique, en appréciant certains choses, et d’autres moins. ; j’ai écouté du classique comme du jazz, de la pop, du metal – d’habitude je ne suis pas très « fan », mais là, je suis un grand fan de Megadeth et Pantera. J’aime beaucoup Michael Jackson comme ce que fait Britney Spears maintenant, ou encore David Bowie, Queen ou Symphony X… Et, dans ma musique, j’ai essayé d’assembler tout ce que j’aimais à gauche et à droite, tout ce qui me faisait vibrer malgré les différences de compositions et de genre.
Comment s’est déroulé pour toi le cap à franchir, à savoir, devenir un artiste de métier ?
Je pense que j’ai toujours voulu faire ça, mais j’ai fait mon propre cheminement musical avant ; pouvoir jouer dans plein de styles différents avec plein de personnes différentes. Je voulais aussi attendre la maturité nécessaire pour faire mon propre projet, avec sa propre personnalité. Mais on peut dire que je suis né en voulant être un artiste. La décision était prise depuis longtemps et lorsque je me suis senti prêt, j’ai dit « let’s go ! ».
Parlons un peu du clip « Download Me I’m Free », et d’abord d’un point de vue purement visuel ; un clip très riche en images déjantées… !
J’ai eu l’occasion de faire un clip, alors, autant s’amuser ! Je suis là pour ça, pas pour me restreindre. J’avais énormément d’idées que j’ai présenté et qui ont été accepté, alors, « great ! ».
Ce qui reste étonnant, c’est ce décalage l
oufoque que l’on voit dans le clip, avec le thème abordé par la chanson, à savoir, le téléchargement illégal.
J’ai remarqué que les artistes avaient du mal à parler du téléchargement. Et je ne comprends pas pourquoi l’on ne pourrait pas s’exprimer là-dessus de façon sympa. C’est le premier point, le second étant que pour un artiste en développement, comme moi, internet représente un paradoxe : d’un côté, je suis très content car… voilà ! (rires). Ca permet de diffuser ma musique à très grande échelle, très vite. Mais de l’autre côté, à la fin du clip, je termine à poil ! Et ça c’est moins bien (rires). C’était ma vision de la chose, et je voulais l’exprimer tout en m’amusant. L’important est que ce soit agréable pour moi comme pour les gens qui le regardent.
Concernant ton premier album, peux-tu m’en parler de manière plus globale ? Est-ce que les thèmes abordés seront aussi pragmatiques et ancrés dans l’actualité, ou y aura-t-il des changements de tons, d’ambiances ?
Ce ne sera pas un album uniforme ; on aura de la pop, comme des chansons plus jazzy, ou d’autres plus rock. L’album reste cohérent dans son ensemble, avec ses treize chansons. Certaines chansons sont introspectives, comme « This Is My Life », d’autres sur le Destin, comme « The Path » ; mais aussi des chansons plus engagées sur la pression sociale, le téléchargement donc, la télé-réalité – concept que je trouve assez violent, pour ma part. Bref, il y a des thèmes qui me tenaient à cœur, comme des chansons plus fun et légères. Je ne suis pas un artiste engagé pour autant. Je donne la vision d’un homme simple sur des idées générales.
L’album s’appelle Banana Nation, car, comme j’aime à le dire, le summum du live style, c’est d’être dictateur de la République Banania (rires) !
Pour ce que l’on a pu écouter, l’album semble majoritairement assez joyeux (pas toujours, soulignera Lazlo Jones, ndl) et, ton look rejoint un peu cette idée de musique débridée, rigolote et pas conventionnelle !
J’ai l’avantage de ne pas être dans un métier où j’ai un dress code, et du coup, j’essaye de m’habiller comme je veux et j’assemble… comme je peux
J’ai remarqué que les artistes avaient du mal à parler du téléchargement. Et je ne comprends pas pourquoi l’on ne pourrait pas s’exprimer là-dessus de façon sympa. C’est le premier point, le second étant que pour un artiste en développement, comme moi, internet représente un paradoxe : d’un côté, je suis très content car… voilà ! (rires). Ca permet de diffuser ma musique à très grande échelle, très vite. Mais de l’autre côté, à la fin du clip, je termine à poil ! Et ça c’est moins bien (rires). C’était ma vision de la chose, et je voulais l’exprimer tout en m’amusant. L’important est que ce soit agréable pour moi comme pour les gens qui le regardent.
Concernant ton premier album, peux-tu m’en parler de manière plus globale ? Est-ce que les thèmes abordés seront aussi pragmatiques et ancrés dans l’actualité, ou y aura-t-il des changements de tons, d’ambiances ?
Ce ne sera pas un album uniforme ; on aura de la pop, comme des chansons plus jazzy, ou d’autres plus rock. L’album reste cohérent dans son ensemble, avec ses treize chansons. Certaines chansons sont introspectives, comme « This Is My Life », d’autres sur le Destin, comme « The Path » ; mais aussi des chansons plus engagées sur la pression sociale, le téléchargement donc, la télé-réalité – concept que je trouve assez violent, pour ma part. Bref, il y a des thèmes qui me tenaient à cœur, comme des chansons plus fun et légères. Je ne suis pas un artiste engagé pour autant. Je donne la vision d’un homme simple sur des idées générales.
L’album s’appelle Banana Nation, car, comme j’aime à le dire, le summum du live style, c’est d’être dictateur de la République Banania (rires) !
Pour ce que l’on a pu écouter, l’album semble majoritairement assez joyeux (pas toujours, soulignera Lazlo Jones, ndl) et, ton look rejoint un peu cette idée de musique débridée, rigolote et pas conventionnelle !
J’ai l’avantage de ne pas être dans un métier où j’ai un dress code, et du coup, j’essaye de m’habiller comme je veux et j’assemble… comme je peux
(rires) !
Une question inévitable de cette interview se réfère à l’apparition de Pierre Sarkozy comme guest dans le clip de « Download Me I’m Free »… !
Pierre Sarkozy est tout simplement le co-producteur de mon disque et s’il fait cette apparition dans le clip, c’est que c’était marrant, que je l’assume et que ça n’allait pas passer inaperçu quoi qu’il en soit. Quitte à se faire descendre, autant se faire descendre tout de suite ! En tout cas c’était amusant de le faire, je m’entends très bien avec lui, it was great !
Est-ce que, de ton côté, certaines formes du quotidien changent, avec la notoriété grandissante – certes à son début, mais grandissante tout de même ?!
Limousine, chauffeur, etc (rires) ? Non, pas encore (rires). En toute franchise, je reste moi-même, et je resterai moi-même, quoi qu’il arrive. Mais c’est clair que je suis content de comment se déroulent les choses. J’attends de voir la suite… Et j’essaye de faire de mon mieux.
Et concernant le live, va-t-on bientôt te voir sur scène ?
En premier lieu, je vais rentrer au point d’origine le 8 mai pour un concert à Beyrouth. Je vous inviterais bien hein (rires) mais bon… Après, je pense que je vais faire des petits concerts à gauche et à droite avant de préparer quelque chose de plus important pour la rentrée.
Y a-t-il des artistes avec lesquels tu te verrais bien partager la scène, justement ?
Mon featuring Dave Mustaine (leader et chanteur de Megadeth, ndl) reste pour moi mon objectif de la vie (rires) ! Je pense qu’il n’acceptera jamais (rires) ; il va me dire « that’s pussy music you play ! ». Mais plus sérieusement, je trouverais génial de faire quelque chose avec Sinclair, M, Julien Doré, Olivia Ruiz, que des artistes que j’aime beaucoup. S’il y a des opportunités, je les ferai avec plaisir.
Un dernier mot pour, d’une part, nous donner envie de venir te voir en live, et d’autre part, pour jeter une oreille attentive sur Banana Nation ?
Pour le live : it’s gonna kick ass ! Et pour l’album : let’s go and do some music !
Une question inévitable de cette interview se réfère à l’apparition de Pierre Sarkozy comme guest dans le clip de « Download Me I’m Free »… !
Pierre Sarkozy est tout simplement le co-producteur de mon disque et s’il fait cette apparition dans le clip, c’est que c’était marrant, que je l’assume et que ça n’allait pas passer inaperçu quoi qu’il en soit. Quitte à se faire descendre, autant se faire descendre tout de suite ! En tout cas c’était amusant de le faire, je m’entends très bien avec lui, it was great !
Est-ce que, de ton côté, certaines formes du quotidien changent, avec la notoriété grandissante – certes à son début, mais grandissante tout de même ?!
Limousine, chauffeur, etc (rires) ? Non, pas encore (rires). En toute franchise, je reste moi-même, et je resterai moi-même, quoi qu’il arrive. Mais c’est clair que je suis content de comment se déroulent les choses. J’attends de voir la suite… Et j’essaye de faire de mon mieux.
Et concernant le live, va-t-on bientôt te voir sur scène ?
En premier lieu, je vais rentrer au point d’origine le 8 mai pour un concert à Beyrouth. Je vous inviterais bien hein (rires) mais bon… Après, je pense que je vais faire des petits concerts à gauche et à droite avant de préparer quelque chose de plus important pour la rentrée.
Y a-t-il des artistes avec lesquels tu te verrais bien partager la scène, justement ?
Mon featuring Dave Mustaine (leader et chanteur de Megadeth, ndl) reste pour moi mon objectif de la vie (rires) ! Je pense qu’il n’acceptera jamais (rires) ; il va me dire « that’s pussy music you play ! ». Mais plus sérieusement, je trouverais génial de faire quelque chose avec Sinclair, M, Julien Doré, Olivia Ruiz, que des artistes que j’aime beaucoup. S’il y a des opportunités, je les ferai avec plaisir.
Un dernier mot pour, d’une part, nous donner envie de venir te voir en live, et d’autre part, pour jeter une oreille attentive sur Banana Nation ?
Pour le live : it’s gonna kick ass ! Et pour l’album : let’s go and do some music !
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Interview done by Elisa
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