Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Spirit of Rock, pour commencer ?
Yann : Au départ, Matt jouait dans un groupe de punk hardcore, dont il était linitiateur depuis 1993, et auquel jai participé par la suite.
Matt : Au fur et à mesure, les membres dorigines ont quitté le groupe pour diverses raisons et les autres garçons sont arrivés ; étant le seul membre dorigine, nous avons voulu créer quelque chose de nouveau, à partir de cette formation, et cest ainsi quest né Skip The Use.
Yann : Il nous a fallu un certain temps pour finaliser le projet, quand bien même les compositions ont très vite été mises en place ; il fallait trouver un label, un distributeur, etc. Mais lorsque tu veux bien faire les choses, il faut prendre son temps et trouver les personnes avec qui tu veux vraiment travailler.
Matt : Dautant plus que nous sommes une toute petite structure et que lindustrie musicale se fiche de plus en plus des petits groupes. Ce qui explique aussi les deux ans dattente pour sortir notre premier album. A côté de ça, nous navons pas perdu notre temps et lon a beaucoup joué, notamment avec des groupes confirmés comme Trust ou les Birdy Nam Nam. On a pu roder lalbum en concert et voir dautres groupes dont on a pu sinspirer aussi pour monter un bon « spectacle ».
Avec votre premier album éponyme, beaucoup vous classent entre un Shaka Ponk et un Fancy. Quelle serait la touche Skip The Use ?
Yann : On naime pas tellement être classés. On ne sest jamais dit « tiens, on va faire du rock à la Maroon 5 » ou je ne sais quoi. On avait vraiment envie de faire une musique qui nous tienne à cur et portée par la scène à laquelle on pense plus, finalement, avec un CD taillé pour les concerts. Ce quon voulait, cétait de lénergie, que lon emporte le public.
Matt : Dans tou
Yann : Au départ, Matt jouait dans un groupe de punk hardcore, dont il était linitiateur depuis 1993, et auquel jai participé par la suite.
Matt : Au fur et à mesure, les membres dorigines ont quitté le groupe pour diverses raisons et les autres garçons sont arrivés ; étant le seul membre dorigine, nous avons voulu créer quelque chose de nouveau, à partir de cette formation, et cest ainsi quest né Skip The Use.
Yann : Il nous a fallu un certain temps pour finaliser le projet, quand bien même les compositions ont très vite été mises en place ; il fallait trouver un label, un distributeur, etc. Mais lorsque tu veux bien faire les choses, il faut prendre son temps et trouver les personnes avec qui tu veux vraiment travailler.
Matt : Dautant plus que nous sommes une toute petite structure et que lindustrie musicale se fiche de plus en plus des petits groupes. Ce qui explique aussi les deux ans dattente pour sortir notre premier album. A côté de ça, nous navons pas perdu notre temps et lon a beaucoup joué, notamment avec des groupes confirmés comme Trust ou les Birdy Nam Nam. On a pu roder lalbum en concert et voir dautres groupes dont on a pu sinspirer aussi pour monter un bon « spectacle ».
Avec votre premier album éponyme, beaucoup vous classent entre un Shaka Ponk et un Fancy. Quelle serait la touche Skip The Use ?
Yann : On naime pas tellement être classés. On ne sest jamais dit « tiens, on va faire du rock à la Maroon 5 » ou je ne sais quoi. On avait vraiment envie de faire une musique qui nous tienne à cur et portée par la scène à laquelle on pense plus, finalement, avec un CD taillé pour les concerts. Ce quon voulait, cétait de lénergie, que lon emporte le public.
Matt : Dans tou
s les projets auxquels on a participé, on a toujours eu envie de faire ce que lon voulait, que ce soit punk, metal, ou autre. De ce fait, notre musique a toujours été difficile à classer. Et malgré tout, vu lépoque dans laquelle on vit, les gens se forcent à essayer de te catégoriser ; comme je suis Noir, on compare le groupe à Bloc Party, si un autre écoute un titre punk, alors cest du Sex Pistols, etc. Nous, on a voulu faire un disque pour faire plaisir au public avec toutes les musiques que lon aimait. Cest tout.
Yann : A côté de ça, cest aussi notre premier album ; peut-être que, par la suite, nos horizons seront plus définis
Vous parliez de votre expérience live ; le grand plongeon, pour Skip The Use, ce fut Paris avec Le Nouveau Casino le 5 octobre dernier. Quel est le regard porté sur cette date, avec le recul ?
Matt : En toute sincérité, le directeur de la salle est un vieil ami de Lille : personnellement, je ne connais rien à Paris, et il nous a en quelque sorte aidé en nous proposant de jouer au Nouveau Casino. Le plus drôle, cest que lorsque lon raconte cette histoire, les gens nous disent « bonjour le piston » ou ce genre de choses. Mais, jai envie de leur dire que ça fait 17 ans que je fais de la musique et que je ne joue, finalement, quau Nouveau Casino après tout ce temps ! Va donc parler aux BB Brunes, eh ! Tout ça pour dire que lon a été forcément très bien accueilli et jai surtout été surpris quil y ai autant de monde. On était vraiment contents et tu pars alors confiant en tournée, et même si toutes les dates ne seront pas aussi bien, cest rassurant.
Vous avez également été sélectionnés pour les Primeurs de Massy, ainsi que pour les TIME Awards (le soir de linterview, ndl). Tout roule, en ce moment !
Yann : Cest vrai que les Primeurs étaient une super expé
Yann : A côté de ça, cest aussi notre premier album ; peut-être que, par la suite, nos horizons seront plus définis
Vous parliez de votre expérience live ; le grand plongeon, pour Skip The Use, ce fut Paris avec Le Nouveau Casino le 5 octobre dernier. Quel est le regard porté sur cette date, avec le recul ?
Matt : En toute sincérité, le directeur de la salle est un vieil ami de Lille : personnellement, je ne connais rien à Paris, et il nous a en quelque sorte aidé en nous proposant de jouer au Nouveau Casino. Le plus drôle, cest que lorsque lon raconte cette histoire, les gens nous disent « bonjour le piston » ou ce genre de choses. Mais, jai envie de leur dire que ça fait 17 ans que je fais de la musique et que je ne joue, finalement, quau Nouveau Casino après tout ce temps ! Va donc parler aux BB Brunes, eh ! Tout ça pour dire que lon a été forcément très bien accueilli et jai surtout été surpris quil y ai autant de monde. On était vraiment contents et tu pars alors confiant en tournée, et même si toutes les dates ne seront pas aussi bien, cest rassurant.
Vous avez également été sélectionnés pour les Primeurs de Massy, ainsi que pour les TIME Awards (le soir de linterview, ndl). Tout roule, en ce moment !
Yann : Cest vrai que les Primeurs étaient une super expé
rience. La salle est superbe, le staff a été adorable et nous avons vraiment pu jouer dans des conditions idéales ce qui est loin de notre expérience punk !
Matt : Pour ce qui est des TIME Awards, comme je te le disais tout à lheure ; lorsque lon est un groupe en développement, de surcroit du Nord Pas de Calais, cest toujours très agréable dêtre, et nominé à ce genre dévénement, et sélectionné pour jouer devant ce public professionnel. Ca nous permet dexister auprès de ces gens-là.
Vous venez également de sortir votre premier clip, pour la chanson « Give Me », clairement tourné en dehors de Lille (rires). Comment sest déroulé ce tournage ?
Matt : Ce sont les frères Salto qui nous ont contactés en nous expliquant quils voulaient tourner un clip pour nous. Ils sont venus nous voir au Glazart (Paris, le 30 septembre 2009, ndl) et nous ont exposé leurs idées, le concept étant simple : faire les fous dans une voiture de police. Notre grande fierté étant que le clip passe sur MTV Pulse, nous faisant passer une étape de plus en nous faisant connaître dun plus large public.
Tu as pu garder la casquette de policier, à la fin du tournage ?!
Matt : Même pas
Yann : Moi, je voulais garder la fille (rires).
A ce sujet, je ne savais pas que vous recrutiez des danseuses sur scène (deux jeunes filles du public, clairement éméchées, étaient montées sur scène durant les Primeurs de Massy et avaient dansé un long moment pendant le set du groupe, ndl) !
Yann : Cétait incroyable, même pour nous ! On ne sy attendait vraiment pas.
Matt : Ce sont les aléas du direct (rires). Mais normalement, il y en a beaucoup plus (rires).
Le groupe sera de retour à Paris le 18 février pour un concert à La Maroquinerie.
Matt : Pour ce qui est des TIME Awards, comme je te le disais tout à lheure ; lorsque lon est un groupe en développement, de surcroit du Nord Pas de Calais, cest toujours très agréable dêtre, et nominé à ce genre dévénement, et sélectionné pour jouer devant ce public professionnel. Ca nous permet dexister auprès de ces gens-là.
Vous venez également de sortir votre premier clip, pour la chanson « Give Me », clairement tourné en dehors de Lille (rires). Comment sest déroulé ce tournage ?
Matt : Ce sont les frères Salto qui nous ont contactés en nous expliquant quils voulaient tourner un clip pour nous. Ils sont venus nous voir au Glazart (Paris, le 30 septembre 2009, ndl) et nous ont exposé leurs idées, le concept étant simple : faire les fous dans une voiture de police. Notre grande fierté étant que le clip passe sur MTV Pulse, nous faisant passer une étape de plus en nous faisant connaître dun plus large public.
Tu as pu garder la casquette de policier, à la fin du tournage ?!
Matt : Même pas
Yann : Moi, je voulais garder la fille (rires).
A ce sujet, je ne savais pas que vous recrutiez des danseuses sur scène (deux jeunes filles du public, clairement éméchées, étaient montées sur scène durant les Primeurs de Massy et avaient dansé un long moment pendant le set du groupe, ndl) !
Yann : Cétait incroyable, même pour nous ! On ne sy attendait vraiment pas.
Matt : Ce sont les aléas du direct (rires). Mais normalement, il y en a beaucoup plus (rires).
Le groupe sera de retour à Paris le 18 février pour un concert à La Maroquinerie.
Interview done by Elisa
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