Votre album Near The Edge Of Something Beautiful est sorti récemment et arrive avec un son nouveau. Ce changement est-il bien accueilli par le public ?
Simon : Ecoute on a eu aucun mauvais commentaire en retour. Je pense, du fait que beaucoup de temps est passé entre les deux disques, que les gens s'attendaient plutôt à ça. Ce serait même l'inverse qui les auraient déçu. On avait envie de plus de choses, de plus d'instruments, je pense que les gens le remarquent sur le dernier album mais apparemment ça leur plait ! C'est aussi ça qui est plaisant dans un groupe, de pouvoir avancer et essayer beaucoup de choses.
Alex Firla a mixé votre dernier album, une rencontre que vous dites très bénéfique. Pouvez vous nous en dire plus ?
Simon : Bin écoute c'est assez simple, avant de rencontrer Alex on a toujours travaillé à quatre en cercle fermé et à un moment dans l'écriture de cet album on a eu besoin d'un regard extérieur, de nouvelles idées et Alex est arrivé pile à ce moment là. On s'est tout de suite très bien entendu et il nous a apporté beaucoup de choses, particulièrement je pense qu'Alex à tout de suite vu où nos morceaux pouvaient aller et où est-ce qu'on n'osait peut être pas les emmener. Avec le temps on a choppé une logique d'écriture, des réflexes pas tous logiques ni bons et il est venu casser tout ça, cette routine, pour nous apporter quelque chose de nouveau.
Un son semblable à Phoenix sur Lali où il y a l'apparition de l'électro. Est ce que du coup Alex Firla vous aurait entrainé involontairement sur cette voix ?
Simon : On connaissait le travail d'Alex donc on n'était pas surpris de voir quelles idées de production il a amené. Sur Lali ça s'est fait très naturellement et le résultat final nous a un peu tous surpris parce que ce qu'il y a d'électro dans ce morceau existait déjà avant qu'on rencontre Alex mais d'une façon très différente. Il a plutôt amené une simplicité dans la lecture du morceau, mais Lali était déjà là.
Du coup sur scène est ce que vous laissez l'identité de chaque album ou est ce que vous mettez un coup de neuf aux chansons de « Time We Spent Together »?
Simon : Bin sur scène on joue quand même beaucoup plus du dernier album que du premier et puis la ce soir on joue acoustique donc c'est différent. Mais sur les concerts électriques de la tournée on a beaucoup changé du fait qu'on est beaucoup plus proches du dernier album. Ça à beaucoup changé aussi du fait qu'à l'époque on avait pas de synthé, pas de programmation, maintenant on chante tous... Enfin, on arrive avec beaucoup plus de matériel, ce qui fait des balances beaucoup plus longues vu qu'on a plein de problèmes techniques (rires) mais c'est quand même plus marrant.
Il y a d
Simon : Ecoute on a eu aucun mauvais commentaire en retour. Je pense, du fait que beaucoup de temps est passé entre les deux disques, que les gens s'attendaient plutôt à ça. Ce serait même l'inverse qui les auraient déçu. On avait envie de plus de choses, de plus d'instruments, je pense que les gens le remarquent sur le dernier album mais apparemment ça leur plait ! C'est aussi ça qui est plaisant dans un groupe, de pouvoir avancer et essayer beaucoup de choses.
Alex Firla a mixé votre dernier album, une rencontre que vous dites très bénéfique. Pouvez vous nous en dire plus ?
Simon : Bin écoute c'est assez simple, avant de rencontrer Alex on a toujours travaillé à quatre en cercle fermé et à un moment dans l'écriture de cet album on a eu besoin d'un regard extérieur, de nouvelles idées et Alex est arrivé pile à ce moment là. On s'est tout de suite très bien entendu et il nous a apporté beaucoup de choses, particulièrement je pense qu'Alex à tout de suite vu où nos morceaux pouvaient aller et où est-ce qu'on n'osait peut être pas les emmener. Avec le temps on a choppé une logique d'écriture, des réflexes pas tous logiques ni bons et il est venu casser tout ça, cette routine, pour nous apporter quelque chose de nouveau.
Un son semblable à Phoenix sur Lali où il y a l'apparition de l'électro. Est ce que du coup Alex Firla vous aurait entrainé involontairement sur cette voix ?
Simon : On connaissait le travail d'Alex donc on n'était pas surpris de voir quelles idées de production il a amené. Sur Lali ça s'est fait très naturellement et le résultat final nous a un peu tous surpris parce que ce qu'il y a d'électro dans ce morceau existait déjà avant qu'on rencontre Alex mais d'une façon très différente. Il a plutôt amené une simplicité dans la lecture du morceau, mais Lali était déjà là.
Du coup sur scène est ce que vous laissez l'identité de chaque album ou est ce que vous mettez un coup de neuf aux chansons de « Time We Spent Together »?
Simon : Bin sur scène on joue quand même beaucoup plus du dernier album que du premier et puis la ce soir on joue acoustique donc c'est différent. Mais sur les concerts électriques de la tournée on a beaucoup changé du fait qu'on est beaucoup plus proches du dernier album. Ça à beaucoup changé aussi du fait qu'à l'époque on avait pas de synthé, pas de programmation, maintenant on chante tous... Enfin, on arrive avec beaucoup plus de matériel, ce qui fait des balances beaucoup plus longues vu qu'on a plein de problèmes techniques (rires) mais c'est quand même plus marrant.
Il y a d
onc eu une révolution entre ces albums ?
Simon : Oui une grosse révolution, en fait je pense qu'on aurait pu faire un disque entre ces deux là qui aurait été un intermédiaire, que l'on à pas fait parce qu'au niveau du temps on était limite. Mais pour moi entre les deux disques il y a quand même une grosse marche de franchise.
Martin : C'est beau ce que tu dis ! (rires)
Simon : Et c'est enregistré !
Lors de la tournée du précédent album vous êtes passés par Prague et la Suisse en plus d'une centaine de dates en France. Comment se profile cette nouvelle tournée ?
Simon : Ce soir c'est la dernière date de la première partie de notre tournée où on était en France, mais à partir de Février on repart et on espère que ça va être l'étranger. Dans des pays où on est pas allés. L'album est sorti en Espagne et sort en janvier au Japon donc on espère pouvoir y aller.
Pouvez vous nous faire une bio rapide du groupe depuis votre rencontre sur les bancs de la Fac ?
Antoine : On a commencé à jouer ensemble tous les quatre il y a 10 ans, rapidement on a fait une première démo 2 ans après avoir commencé et un premier album auto produit l'année qui à suivit. On à ensuite entamé une tournée en 2002, signé notre premier contrat avec le label de l'époque, sorti notre premier album « Time We Spent Together » en 2004 et on est ensuite parti sur une grosse tournée de plus de 100 dates comme tu l'as dit. Et puis ensuite le travail d'écriture, le travail avec Alex, la sortie du dernier album et enfin la tournée actuelle. Et un disque acoustique prévu en début d'année !
Est-ce que cet album sera enregistré studio ou live ?
Antoine : On a fait de l'enregistrement studio mais l'idée c'était de reproduire le concert acoustique que l'on fait actuellement sur scène ou aussi en appartement, donc là sans micro totalement à capella. On voulait retrouver l'énergie acoustique de ces concerts, donc on l'a fait en studio mais en prise live.
Comment vous est venu l'idée de jouer en appartement ?
Simon : Un peu par hasard en fait, pour la promo de l'album on préparait un set acoustique à faire pour les radios et les webzines et on avait envie de les faire à quatre. On a donc travaillé des arrangements de morceaux sans micros, complètement unplugged mais avec la formation habituelle. Finalement on a trouvé ça bien et on s'est dit qu'on serait capable du coup de jouer n'importe où, on a fait un premier concert pour fêter le jour de la sortie du disque et ça a vachement plu. Une façon nouvelle de diffuser la musique et de rencontrer les gens. Et en fait on fait ça en posant des messages sur Facebook et Myspace quand on a du temps entre deux dates de concert. Mais bon on demande à manger. (rires)
Simon : Oui une grosse révolution, en fait je pense qu'on aurait pu faire un disque entre ces deux là qui aurait été un intermédiaire, que l'on à pas fait parce qu'au niveau du temps on était limite. Mais pour moi entre les deux disques il y a quand même une grosse marche de franchise.
Martin : C'est beau ce que tu dis ! (rires)
Simon : Et c'est enregistré !
Lors de la tournée du précédent album vous êtes passés par Prague et la Suisse en plus d'une centaine de dates en France. Comment se profile cette nouvelle tournée ?
Simon : Ce soir c'est la dernière date de la première partie de notre tournée où on était en France, mais à partir de Février on repart et on espère que ça va être l'étranger. Dans des pays où on est pas allés. L'album est sorti en Espagne et sort en janvier au Japon donc on espère pouvoir y aller.
Pouvez vous nous faire une bio rapide du groupe depuis votre rencontre sur les bancs de la Fac ?
Antoine : On a commencé à jouer ensemble tous les quatre il y a 10 ans, rapidement on a fait une première démo 2 ans après avoir commencé et un premier album auto produit l'année qui à suivit. On à ensuite entamé une tournée en 2002, signé notre premier contrat avec le label de l'époque, sorti notre premier album « Time We Spent Together » en 2004 et on est ensuite parti sur une grosse tournée de plus de 100 dates comme tu l'as dit. Et puis ensuite le travail d'écriture, le travail avec Alex, la sortie du dernier album et enfin la tournée actuelle. Et un disque acoustique prévu en début d'année !
Est-ce que cet album sera enregistré studio ou live ?
Antoine : On a fait de l'enregistrement studio mais l'idée c'était de reproduire le concert acoustique que l'on fait actuellement sur scène ou aussi en appartement, donc là sans micro totalement à capella. On voulait retrouver l'énergie acoustique de ces concerts, donc on l'a fait en studio mais en prise live.
Comment vous est venu l'idée de jouer en appartement ?
Simon : Un peu par hasard en fait, pour la promo de l'album on préparait un set acoustique à faire pour les radios et les webzines et on avait envie de les faire à quatre. On a donc travaillé des arrangements de morceaux sans micros, complètement unplugged mais avec la formation habituelle. Finalement on a trouvé ça bien et on s'est dit qu'on serait capable du coup de jouer n'importe où, on a fait un premier concert pour fêter le jour de la sortie du disque et ça a vachement plu. Une façon nouvelle de diffuser la musique et de rencontrer les gens. Et en fait on fait ça en posant des messages sur Facebook et Myspace quand on a du temps entre deux dates de concert. Mais bon on demande à manger. (rires)
nt size="3" color="#CCCCCC">Vous dites que tous les quatre vous avez choisi la musique. Comment franchit-on le pas ? Est ce que c'était une évidence pour vous dès le départ ou bien ça en découle du fait que vous vouliez passer plus de temps sur l'album et/ou la tournée ?
Antoine : C'est un mélange de choix à un moment et aussi d'opportunités évidemment. C'est sur qu'on s'est pas mis ensemble et qu'on s'est dit « On fait un groupe et on va faire ça », nan on voulait juste se faire plaisir. Et puis les choses sont venues progressivement, on a commencé à faire des concerts, on a signé pour un premier album... Mais s'est vrai qu'à un moment on s'est dit que l'on avait l'opportunité de ne faire que ça et donc du coup on s'en est donnés les moyens. Mais l'élément déclencheur était vraiment le premier album.
Justement du temps sur l'album vous en avez passé ! Un an et demi, pourquoi tellement de temps ? Une évolution constante ? Soucis de perfectionnisme ?
Simon : Un peu les deux je pense. Le changement constant des morceaux était en fait une des conséquences du temps que ça nous a pris. Principalement pour des raisons d'organisation du fait qu'on a choisi de produire ce disque nous même, il est en fait co-produit avec Alex Firla. Mais on est parti sur cet album et on n'avait pas de label, on ne savait pas chez qui il allait sortir etc... Donc on a fait notre disque et le jour où il a été fini on a commencé à se poser la question. Ça a pris quand même un peu de temps de choisir le bon label et de préparer la sortie, et donc du coup avec le temps que ça prenait et le fait qu'on est perfectionnistes on est retournés en studio pour changer des choses une dernière fois.
Un premier album très réussi et des critiques élogieuses, écrire une suite à un aussi bon chapitre vous à mis la pression ou est ce que vous avez réussi à prendre du recul sur l'ensemble ?
Antoine : Très honnêtement je crois qu'on y a pas du tout pensé, on a été très agréablement surpris par les critiques de cet album là mais il n'y avait vraiment pas de pression.
Simon : Pour nous l'enjeu c'était juste de faire le meilleur album possible.
Antoine : Voilà et à la fin on était content de voir que l'on avait fait un album meilleur que le premier.
La composition est l'un de vos points forts, avez vous pris des cours de musique plus jeunes, éventuellement fait une école, ou simplement travaillés entre vous ? Ce qui au final est peut être la meilleure des écoles !
Antoine : Non il n'y a vraiment que l'évolution sur les dix ans et aussi le fait qu'on a toujours été tous les quatre et donc on a l'habitude de jouer ensemble. C'est le mélange des années, de l'expérience parce que finalement on a tous pris des cours de nos instruments à un moment mais ça n'a rien a voir avec la composition des morceaux.
Antoine : C'est un mélange de choix à un moment et aussi d'opportunités évidemment. C'est sur qu'on s'est pas mis ensemble et qu'on s'est dit « On fait un groupe et on va faire ça », nan on voulait juste se faire plaisir. Et puis les choses sont venues progressivement, on a commencé à faire des concerts, on a signé pour un premier album... Mais s'est vrai qu'à un moment on s'est dit que l'on avait l'opportunité de ne faire que ça et donc du coup on s'en est donnés les moyens. Mais l'élément déclencheur était vraiment le premier album.
Justement du temps sur l'album vous en avez passé ! Un an et demi, pourquoi tellement de temps ? Une évolution constante ? Soucis de perfectionnisme ?
Simon : Un peu les deux je pense. Le changement constant des morceaux était en fait une des conséquences du temps que ça nous a pris. Principalement pour des raisons d'organisation du fait qu'on a choisi de produire ce disque nous même, il est en fait co-produit avec Alex Firla. Mais on est parti sur cet album et on n'avait pas de label, on ne savait pas chez qui il allait sortir etc... Donc on a fait notre disque et le jour où il a été fini on a commencé à se poser la question. Ça a pris quand même un peu de temps de choisir le bon label et de préparer la sortie, et donc du coup avec le temps que ça prenait et le fait qu'on est perfectionnistes on est retournés en studio pour changer des choses une dernière fois.
Un premier album très réussi et des critiques élogieuses, écrire une suite à un aussi bon chapitre vous à mis la pression ou est ce que vous avez réussi à prendre du recul sur l'ensemble ?
Antoine : Très honnêtement je crois qu'on y a pas du tout pensé, on a été très agréablement surpris par les critiques de cet album là mais il n'y avait vraiment pas de pression.
Simon : Pour nous l'enjeu c'était juste de faire le meilleur album possible.
Antoine : Voilà et à la fin on était content de voir que l'on avait fait un album meilleur que le premier.
La composition est l'un de vos points forts, avez vous pris des cours de musique plus jeunes, éventuellement fait une école, ou simplement travaillés entre vous ? Ce qui au final est peut être la meilleure des écoles !
Antoine : Non il n'y a vraiment que l'évolution sur les dix ans et aussi le fait qu'on a toujours été tous les quatre et donc on a l'habitude de jouer ensemble. C'est le mélange des années, de l'expérience parce que finalement on a tous pris des cours de nos instruments à un moment mais ça n'a rien a voir avec la composition des morceaux.
Interview done by recycler
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