La dernière fois que nous nous étions rencontrés, c'était à l'occasion de la sortie de l'album Thirty Six Minutes (autre support média). Depuis, j'imagine que beaucoup de chemin a été parcouru. Quel est le bilan après ces longs mois de musique et de concerts ?!
Yann : Eh bien... le temps passe passe passe et beaucoup de choses ont changé. Qui aurait pu s'imaginer qu'le temps serait si vite écoulé... Voilà, c'est un peu ça... On travaille à faire ce bilan (silence).
Marc : Continue, tu étais bien, là.
Yann : Oui, mais je ne me souviens plus de la suite des paroles (rires). Sérieusement, le bilan se fera fin décembre, lorsque l'on aura terminé nos concerts. Mais, pour le moment, c'est plutôt cool ; les disques se sont vendus, les concerts sont de mieux en mieux, il y a du monde qui s'y rend - bon après, il n'y avait pas forcément que nous sur scène à chaque fois...! Mais, le bilan est très bon. Cette année, on a fait un pas de plus, puisque l'album est sorti en national, nous permettant de nous faire connaître d'un large public.
Justement, parmi ce bilan positif, il y a cette fameuse couverture de Télérama ; quel effet ça fait ?!
Steeve : Le point positif de cette couverture, c'est que l'on peut retourner chez nos mères, maintenant. Nous n'avons plus honte ! (rires) Après, j'ai surtout trouvé ça marrant, même si ça fait toujours plaisir. Ça nous a permis aussi de nous faire un peu plus connaître. Par contre, je ne savais pas qu'il y avait tant de gens abonnés à Télérama à Guingamp (rires) ! Et puis d'avoir sa tronche affichée en face de toi alors que tu ne veux qu'acheter tes cigarettes au tabac... Ça, c'est drôle !
J'ai ouï-dire qu'il y avait une histoire amusante au sujet de cette affiche Télérama...
Steeve : J'avais fait une grosse fête à Guingamp et je prenais le train après - j'avais déjà oub
Yann : Eh bien... le temps passe passe passe et beaucoup de choses ont changé. Qui aurait pu s'imaginer qu'le temps serait si vite écoulé... Voilà, c'est un peu ça... On travaille à faire ce bilan (silence).
Marc : Continue, tu étais bien, là.
Yann : Oui, mais je ne me souviens plus de la suite des paroles (rires). Sérieusement, le bilan se fera fin décembre, lorsque l'on aura terminé nos concerts. Mais, pour le moment, c'est plutôt cool ; les disques se sont vendus, les concerts sont de mieux en mieux, il y a du monde qui s'y rend - bon après, il n'y avait pas forcément que nous sur scène à chaque fois...! Mais, le bilan est très bon. Cette année, on a fait un pas de plus, puisque l'album est sorti en national, nous permettant de nous faire connaître d'un large public.
Justement, parmi ce bilan positif, il y a cette fameuse couverture de Télérama ; quel effet ça fait ?!
Steeve : Le point positif de cette couverture, c'est que l'on peut retourner chez nos mères, maintenant. Nous n'avons plus honte ! (rires) Après, j'ai surtout trouvé ça marrant, même si ça fait toujours plaisir. Ça nous a permis aussi de nous faire un peu plus connaître. Par contre, je ne savais pas qu'il y avait tant de gens abonnés à Télérama à Guingamp (rires) ! Et puis d'avoir sa tronche affichée en face de toi alors que tu ne veux qu'acheter tes cigarettes au tabac... Ça, c'est drôle !
J'ai ouï-dire qu'il y avait une histoire amusante au sujet de cette affiche Télérama...
Steeve : J'avais fait une grosse fête à Guingamp et je prenais le train après - j'avais déjà oub
lié cette histoire de couverture - j'étais pratiquement en train de dormir à la gare, pas très bien, et y avait les grands panneaux juste derrière moi. Et bizarrement, je me suis sentie un peu con (rires).
Autre expérience intéressante cette année pour le groupe, celle japonaise, puisque vous êtes partis jouer là-bas. Comment c'était ?
Steeve : Eh bien, pareil. On a fait la fête (rires).
Yann : C'était une expérience surprenante, encore une fois.
Steeve : J'avais peur de prendre l'avion, mais bon, c'était quand même super (rires). On a joué sur plusieurs dates, bien que certaines ont du être annulées en raison de nuisances sonores - ils ont exactement les mêmes problèmes que nous, en France. Du coup, on a fait un club dans Tokyo, un autre en banlieue où l'on a du prendre le train... C'était super bien ! (rires)
L'avion, pas trop, mais le train... quel pied ! (rires)
Steeve : L'accueil était impressionnant. Leurs clubs n'ont rien à voir avec les nôtres ; là-bas, ils ont des montagnes de Marshall, des amplis partout, une sono totalement démesurée : ils jouent super fort, c'est incroyable. En France, on a perdu ce côté sauvage, alors qu'eux, ils jouent à fond, c'est assourdissant. Ils sont... ailleurs...
Et l'expérience en elle-même ?
Steeve : C'était génial. Ils ont beaucoup de groupes là-bas, des copies des Stones ou autres ; ils n'ont pas vraiment d'identité dans la musique rock, en fait. Ce qui marche, au Japon, ce sont les groupes électro français : Justice, par exemple. Pour eux, c'est le top du top.
Des anecdotes à raconter ?
Steeve : Il y en a eu plein (long silence puis rires).
Yann : Il s'en passe tous les jours, avec nous.
Steeve : Pour nous, c'était vraiment amusant de voir l'accueil d'un groupe français au Japon. E
Autre expérience intéressante cette année pour le groupe, celle japonaise, puisque vous êtes partis jouer là-bas. Comment c'était ?
Steeve : Eh bien, pareil. On a fait la fête (rires).
Yann : C'était une expérience surprenante, encore une fois.
Steeve : J'avais peur de prendre l'avion, mais bon, c'était quand même super (rires). On a joué sur plusieurs dates, bien que certaines ont du être annulées en raison de nuisances sonores - ils ont exactement les mêmes problèmes que nous, en France. Du coup, on a fait un club dans Tokyo, un autre en banlieue où l'on a du prendre le train... C'était super bien ! (rires)
L'avion, pas trop, mais le train... quel pied ! (rires)
Steeve : L'accueil était impressionnant. Leurs clubs n'ont rien à voir avec les nôtres ; là-bas, ils ont des montagnes de Marshall, des amplis partout, une sono totalement démesurée : ils jouent super fort, c'est incroyable. En France, on a perdu ce côté sauvage, alors qu'eux, ils jouent à fond, c'est assourdissant. Ils sont... ailleurs...
Et l'expérience en elle-même ?
Steeve : C'était génial. Ils ont beaucoup de groupes là-bas, des copies des Stones ou autres ; ils n'ont pas vraiment d'identité dans la musique rock, en fait. Ce qui marche, au Japon, ce sont les groupes électro français : Justice, par exemple. Pour eux, c'est le top du top.
Des anecdotes à raconter ?
Steeve : Il y en a eu plein (long silence puis rires).
Yann : Il s'en passe tous les jours, avec nous.
Steeve : Pour nous, c'était vraiment amusant de voir l'accueil d'un groupe français au Japon. E
n France, quand un groupe américain débarque, c'est l'euphorie, c'est dément, alors que, bon, ce n'est pas plus dément qu'ailleurs. Alors qu'au Japon, justement, on avait le sentiment d'être Américains chez eux. Pour eux, le fait que l'on soit Français, ou Américains, ou autres, c'est le top et forcément beaucoup mieux. C'est très étrange.
Donc, vous êtes revenus en France avec un égo surdimensionné...
Steeve : Oui, voilà. Dans l'avion, au retour, c'était incroyable (rires). J'ai demandé à piloter, tu crois quoi (rires) !
Ce soir, on vous retrouve pour les Primeurs de Massy. Quel effet cela fait d'être sélectionné à ce tremplin très couru ?
Steeve : Il y a une sélection ?!
Bien sur !
Yann : Ah bah c'est cool alors !
Steeve : Je pensais que c'était un festival normal...
Non, c'est le festival des premiers albums ; la moitié du public est composé de professionnels.
Yann : Eh bien, merci de nous mettre la pression, hein (rires) ! Nous on y allait à la cool... Bon, on va se ressaisir, du coup !
Marc : Tu me diras, ils ont peut-être fait exprès de ne pas nous le dire.
Steeve : Merci beaucoup. Maintenant, on va être stressés !
Yann : D'habitude, on réussit bien nos concerts, mais maintenant, on va se planter... En tout cas, la programmation est chouette, j'ai bien envie de voir tous les groupes qui jouent avec nous, ce soir. Que ce soit Revolver, Skip The Use...
Enfin, la prochaine étape pour The Craftmen Club, après cette longue et folle tournée ?
Steeve : On a commencé à travailler sur le prochain album. On a quelques morceaux...
Marco : Un clip, aussi. Où on verra nos têtes plus de dix secondes, cette fois.
Steeve : Puis la couverture de Rock&Folk, enfin (rires).
Donc, vous êtes revenus en France avec un égo surdimensionné...
Steeve : Oui, voilà. Dans l'avion, au retour, c'était incroyable (rires). J'ai demandé à piloter, tu crois quoi (rires) !
Ce soir, on vous retrouve pour les Primeurs de Massy. Quel effet cela fait d'être sélectionné à ce tremplin très couru ?
Steeve : Il y a une sélection ?!
Bien sur !
Yann : Ah bah c'est cool alors !
Steeve : Je pensais que c'était un festival normal...
Non, c'est le festival des premiers albums ; la moitié du public est composé de professionnels.
Yann : Eh bien, merci de nous mettre la pression, hein (rires) ! Nous on y allait à la cool... Bon, on va se ressaisir, du coup !
Marc : Tu me diras, ils ont peut-être fait exprès de ne pas nous le dire.
Steeve : Merci beaucoup. Maintenant, on va être stressés !
Yann : D'habitude, on réussit bien nos concerts, mais maintenant, on va se planter... En tout cas, la programmation est chouette, j'ai bien envie de voir tous les groupes qui jouent avec nous, ce soir. Que ce soit Revolver, Skip The Use...
Enfin, la prochaine étape pour The Craftmen Club, après cette longue et folle tournée ?
Steeve : On a commencé à travailler sur le prochain album. On a quelques morceaux...
Marco : Un clip, aussi. Où on verra nos têtes plus de dix secondes, cette fois.
Steeve : Puis la couverture de Rock&Folk, enfin (rires).
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Interview done by Elisa
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