Absolution

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17/20
Nom du groupe Muse
Nom de l'album Absolution
Type Album
Date de parution 21 Septembre 2003
Style MusicalRock indépendant
Membres possèdant cet album221

Tracklist

1.
 Intro
 00:24
2.
 Apocalypse Please
 04:13
3.
 Time Is Running Out
 03:56
4.
 Sing for Absolution
 04:55
5.
 Stockholm Syndrome
 04:58
6.
 Falling Away with You
 04:41
7.
 Interlude
 00:37
8.
 Hysteria
 03:47
9.
 Blackout
 04:22
10.
 Butterflies and Hurricanes
 05:02
11.
 The Small Print
 03:29
12.
 Endlessly
 03:49
13.
 Thoughts of a Dying Atheist
 03:11
14.
 Ruled by Secrecy
 04:54

Durée totale : 52:18

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Muse


Chronique @ Gyroscope

17 Août 2009
Qui ne souhaiterait pas de devenir rapidement –mais surtout durablement- une gloire de la scène rock internationale? Tous en rêvent, Muse l'a fait. Après s'être révélés dans le monde du Showbiz, et avoir confirmé leur talent naissant avec Origin of Symetry, Absolution est véritablement pour eux l'album de la consécration.


Un opus à la croisée des chemins…Non pas qu'après le groupe  soit tombé dans un trou noir, mais Absolution incarne véritablement le pur Muse, c'est-à-dire l'esprit de nos trois hommes et l'alchimie entre leurs différentes influences. On y note déjà en effet des petites touches de sonorités électroniques, sur le single "Time Is Running Out" notamment, qui pouvaient laisser augurer la couleur de Black Holes & Revelations. Le groupe approfondira également par la suite la dimension symphonique de leur musique, illustrée sur Absolution par "Blackout". Et si cet album apparaît plus structuré que ses prédécesseurs, la folie typique de Muse s'y fait malgré tout ressentir, dans des titres comme "Hysteria" ou "Stockholm Syndrom".


Et même si la performance technique de Matt, Dom et Chris n'était plus à prouver après deux opus de la qualité de Showbiz et Origin of Symetry, Absolution révèle la virtuosité d'un Bellamy plus polyvalent, qui passe imperceptiblement de la guitare au clavier sur l'album comme en live. Les autres membres du groupe n'en sont pas oubliés pour autant, puisque des morceaux comme "Hysteria" mettent en avant basse et batterie, particulièrement en introduction.


Mais ce qui touche avant tout sur cet album, c'est l'émotion et la sensualité qui ont caractérisé Muse tout au long de leur carrière. La voix de Matthew Bellamy en est le vecteur, faisant prendre tout leur sens à des paroles centrées sur l'amour et la torture qu'il exerce, à l'image de "Sing for Absolution" et "Endlessly", le tout sans jamais tomber dans le mielleux ou le pathétique. L'enchaînement des titres de cet opus a d'ailleurs été très bien pensé, puisque les pistes énergiques s'intercalent avec les morceaux plus doux, créant une véritable continuité dans cet album qui débute et se conclut en puissance. Ainsi si tous les titres d'Absolution auraient pu devenir des tubes, c'est dans leur globalité qu'ils se révèlent pleinement. De plus chaque morceau est à l'image de l'album, soit une alternance de passages sensuels et violents qui tiennent en haleine jusqu'à la note finale; on pensera particulièrement à "Butterflies and Hurricanes" ou "Ruled by Secrecy".


Absolution est donc un album que l'on ne se lassait pas d'écouter à la sortie, et que l'on retrouve avec plaisir plusieurs années après. Muse est un groupe qui a compris que la recette du succès passe par le travail, et qui nous sert ici un concentré d'émotion, de violence, interprété à la perfection et sans retenue. Un opus donc, de grande qualité, qui mérite amplement 20/20.


1 Commentaire

9 J'aime

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Mr4444 - 12 Novembre 2011: Très bonne chronique, on sent vraiment bien que cet album t'a touché :) Mais je ne partage pas ton avis sur tout et même si Absolution reste un album de grande facture, je le trouve légèrement surfait par moment, et c'est pour cette raison que je préfère la spontanéité de "Origin of Symmetry". Toutefois, Absolution se démarque beaucoup par ses superbes ballades et ça, tu as bien su les mettre en avant :)
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