Justin(e) c'est un peu comme les Zabs. Des mecs qui ont une influence ricaine avec un chant en français. Que ce soit les textes d'Alar, la gratte d'Olar ou le jeu de Fab, chacun apporte sa touche personnelle qui en fait la personnalité de ce groupe. On commence par Accident N°7, titre punk méchamment puissant, puissamment méchant. Le genre de titre qu'il faut entendre au tout début pour bien nous motiver à écouter la suite. Suivi de Festen, plus lent, presque reposant. Un titre qui s'impose vraiment après plusieurs écoutes. Des Ciseaux et Une Photocopieuse, titre représentatif de l'album je dirais, tout comme Plus de Cerveaux/Plus d'Estomac. Hors Sujet, le titre le plus représentatif du groupe : Imaginez des phrases ou des bout de phrases mis bout à bout. Ce genre de phrases que l'on n'entend que lors de soirées arrosées. Un bon délire quoi !
Vie de Merde, avec Batbat. Un des meilleurs morceaux de l'album, un jeu de basse fantastique, un texte engagé qui reste en mémoire. Une sorte d’hymne punk rock à chanter en groupe avec une guitare autour d'un feu. Infaillible, 128,30 milliards de Pervers, Circulez sont d'autres titres extrêmement représentatifs de l'album. Jean-Claude Suaudeau est un titre assez étrange, limite OVNI dans le punk, hommage au football ; sympathique. Mathématique, titre tout aussi sympa, rien d’exceptionnel, ni mauvais en soit. Toujours un bon jeu et un texte qu'on aime chanter.
Che Voy, autre bombe, agressive, sale et diablement efficace. ON AIME ! Le Dernier Homme, on arrive dans le lourd, un autre tube, de la poésie liée au talent musical. Rien que "Plus rien d'enivrant, le dernier homme est une larve" devient culte ! Affreux, Sales et Méchants nous amène à nouveau dans les références. Les textes toujours aussi bien écrits, poétiques et mélodiques à souhait. Ainsi on arrive au bouquet. Le plus épée des titres de l'album: De l'indirect et des mots d'ordre. Tout y est, rien que les 7 premières secondes annoncent un titre en puissance. Tout est à sa place que ce soit la basse, le chant, la guitare, la batterie, rien n'est laissé au hasard. Chacun donne de l'émotion. Un titre qui me fait toujours frissonner, une des meilleures chansons de punk rock. Jusqu'à la fin elle me tient. On caresse le sublime. Le mot de la fin : Justin(e) montre qu'elle est une valeur sûre dans le punk rock mélodique français. Aucun titre réellement mauvais, certains moins bons que d'autres, on ré-écoute l'album.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire