Parti à l’assaut du Net à la recherche d’info sur le trio belge, ça ne se bouscule pas au portillon ! OK, j’ai un album que j’adore, mais je n’ai pas la science infuse… 1995, ce n’est pourtant pas la préhistoire…
Enregistré et mixé à Philadelphie (USA), «
Adrenalin » porte bien son nom et balance un rock-punk-alternatif-HxC (à mettre dans l’ordre que vous voulez, selon les morceaux.) En tous cas, si vous me passez l’expression, c’est du rock méga-burné ; ça sent la rage, la bière, la testostérone, c’est sans concession, c’est pur et brut, sans tous ces « trucs-pour-faire-joli » et rendre un tube digeste pour la FM…
Le chant est d’une sincérité à toute épreuve, les arrangements bruts de décoffrage, parfois noisy.
Le coté minimaliste du trio (bassiste au chant, guitare et batterie) les oblige à restreindre leur propos à l’essentiel, à aller droit au but. Sur cet album, mon morceau préféré est successivement celui que je suis en train d’écouter !
« Ladder » ouvre l’album à fond les manettes et vous emmène sans même vous demander la permission. Ce titre me fait penser à du
Soul Coughing, peut-être à cause de la contrebasse. Chant rageur, riff simplissime, mais ça l’ fait ! (feat. Mark T. à l’harmonica)
Pas de répit avec « Classic » : ça envoie du bois, c’est dissonant, ça hurle et on en redemande ! Franchement, je ne comprend pas pourquoi ce groupe a laissé aussi peu de traces dans les mémoires ?…….
« Nothing » est un long morceau (4:30), on dirait
K’s Choice qu’aurait sniffé un truc chelou... Mélodie rageuse, mais retenue, ce morceau m’embarque à chaque fois.
« Classified Case » est sans fioritures, mais d’une redoutable efficacité.
On retrouve dans « Get It » des relents de College Band punky.
«
Adrenalin » qui donne son nom à l’album, sonne très rock.
« Back in slow revue » est un titre plus tranquille.
Quand à « No title », il contient 21 sec. de délire guitaristique à la n’importe-naouak.
« Real but not » nous apporte 1minute 40 de pure jouissance Punk HxC.
Plan de basse à la Breeders et guitare slide sur « Who is the criminel », morceau au tempo plus cool qui nous permet de reprendre un peu notre souffle.
Dans la série : un peu de tendresse dans un monde de bourrins, ils signent une jolie ballade avec « Pride ».
Pour clore l’album, « Cra
Zed » qui annonce 3:34 sur la jaquette en affiche en réalité 12:32 au compteur ! Ça sent la piste cachée ou je ne m’y connais pas ! …et effectivement, après 3mn et demi d’un HxC un peu atmosphérique, il y a presque 5mn de néant sidéral. Et c’est quand on commence enfin à s’endormir qu’on est réveillé par une sorte d’électro-rock minimaliste sous acide… Sympa, les gars !
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire