Aion

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17/20
Nom du groupe Dead Can Dance
Nom de l'album Aion
Type Album
Date de parution 1990
Labels 4AD Records
Produit par
Style MusicalDarkwave
Membres possèdant cet album37

Tracklist

1. The Arrival and the Reunion 01:38
2. Saltarello 02:34
3. Mephisto 00:54
4. The Song of the Sybil 03:45
5. Fortune Presents Gifts Not According to the Book 06:03
6. As the Bell Rings the Maypole Spins 05:16
7. The End of Words 02:06
8. Black Sun 04:56
9. Wilderness 01:24
10. The Promised Womb 03:22
11. The Garden of Zephirus 01:20
12. Radharc 02:48
Total playing time 36:06

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Dead Can Dance


Chronique @ RunCold

09 Octobre 2011
Après le très bon Serpent's Egg, qui s'était montré très en retrait sur beaucoup de point par rapport à Within the Realm of a Dying Sun (qui restera invaincu au rang des meilleurs albums néoclassiques et dark-ambiants), Dead Can Dance nous reviens ici avec un cinquième opus, Aion, composé de douze pistes pour une durée d'un peu plus de 35 minutes.

Ici, fi des ambiances classiques et romantiques des précédentes productions, le combo australien laisse place à du néo-médiéval de grande qualité.
Tout d'abord la pochette, de style enluminure, comme on en trouve sur les manuscrits de l'époque.
Ensuite les noms des morceaux, tels « Mephisto » ou « Saltarello », donnent tout de suite la couleur…

En usant cette fois-ci des instruments d'époque, pour plus de réalisme, la musique est toujours accompagnée par le chant grave et sensuel de Brendan Perry, et surtout celui de Lisa Gerrard et sa voix de contralto dramatique incroyablement puissante. Les deux compères chantent dans une langue de l'invention de la demoiselle, mais aussi en castillan ancien entre autres…

Parmi tous les titres, on retiendra notamment « Saltarello », rythmé et dansante (en considérant le style moyennageux toujours…), la très religieuse « Song of the Sibyl », en castillan et « Presents Gifts Not According to the Book », très représentative de l'album. Mais chaque titre vaut réellement le détour, bien que certains ne peuvent s'écouter individuellement et s'inscrivent dans une lecture en un trait de l'album.

En conclusion, un très bon album, notamment du fait de son innovation, un nouveau tournant dans la carrière du groupe, en développant des ambiances rarement utilisées dans la musique moderne jusqu'alors. L'album n'atteint malheureusement pas les qualités de The Serpent's Egg et surtout de Within the Realm of a Dying Sun… 16/20

5 Commentaires

4 J'aime

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Bloodorn - 09 Octobre 2011: Petite remarque extra-musicale : la pochette représente un détail de la peinture "Le Jardin des Délices" de Jérôme Bosch (2ème moitié du 15ème siècle). Rien à voir avec l'enluminure...
MrDamage57 - 11 Octobre 2011: Merci à Bloodorn pour ces précisions sur la pochette. A l'époque je l'ai écouté sur K7 audio. Je les ai découvert par hasard et j'ai aimé tout ce qu'ils ont sorti. C'est vrai la chronique est courte mais pertinente. Merci à toi RunCold
raistlin - 18 Octobre 2011: Belle chronique d'un superbe album d'un groupe phénoménal. Rien à jeter du 1er au dernier album. Que de merveilleux voyages musicaux.
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