Aladdin Sane

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17/20
Nom du groupe David Bowie
Nom de l'album Aladdin Sane
Type Album
Date de parution 13 Avril 1973
Labels RCA Records
Style MusicalGlam Rock
Membres possèdant cet album66

Tracklist

1. Watch That Man 04:25
2. Aladdin Sane (1913-1938-197?) 05:06
3. Drive-in Saturday 04:29
4. Panic in Detroit 04:25
5. Cracked Actor 02:56
6. Time 05:09
7. The Prettiest Star 03:26
8. Let's Spend the Night Together 03:03
9. The Jean Genie 04:02
10. Lady Grinning Soul 03:46
Total playing time 40:47

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David Bowie


Chronique @ zvlorg

16 Août 2010
Avec son flamboyant Ziggy Stardust, David Bowie est au sommet de son art, et il profite de la tournée qui suit pour utiliser à merveille son gout du spectacle et ses mises en scène. Entrant progressivement dans sa période dite glam rock, il va définitivement s’y engouffrer avec Aladdin Sane, créant le nouveau personnage du même nom, et s’orientant résolument vers le rock pur et dur à la Suffragette City.

En effet, la guitare et le feeling rock à la Rolling Stones sont à l’honneur dès le début avec Watch That Man, avant les grands classiques Cracked Actor et The Jean Genie, des hymnes au rock ‘n’ roll complétés par une reprise de Let’s Spend the Night Together des Stones, histoire de rendre hommage à un groupe dont l’influence n’a jamais été aussi présente. Derrière, il conserve sa marque de fabrique originale avec de curieuses ballades au piano comme Aladdin Sane ou Time, décadentes et délurées comme jamais. Bowie se réserve aussi un bref clin d’oeil à la pop cuivrée et grandiloquente des Kinks ou des Beatles période 66-67 avec The Prettiest Star, dont le rythme binaire et fanfaresque rappelle Sunny Afternoon ou With a Little Help from My Friend. La surprise vient cette fois de Panic at Detroit, plus difficile à classer et pourtant très séduisant, entre pop et jazz. En conclusion, il offre une nouvelle ballade, Lady Grinning Soul, un peu comme dans Hunky Dory, dans la plus pure tradition bowienne, avec un piano à l’image du reste de l’album, décalé et somptueux.

En mettant l’accent sur sa face rock ‘n’ roll tout en exploitant de nouveau les idées lumineuses de Ziggy Stardust, David Bowie réalise un nouveau chef d’oeuvre et confirme sa période faste. Toujours créatif sans pour autant oublier ses allusions récurrentes au passé, Aladdin Sane est le véritable point culminant de la première ère glorieuse de Bowie, celui-ci étant rapidement dépassé par sa consommation excessive de drogues et s’attirant volontairement les critiques avec l’étrange Diamond Dogs.

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Commentaire @ plo54

14 Juin 2010
Publié en 1973, Aladdin Sane de David Bowie prend la suite, avec le même succès de The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars. La filiation ne trompe personne et Bowie-Ziggy l’androgyne domine toujours la scène du glam-rock. A sa sortie, il m’a bien plu pour ses titres intelligents et novateurs. Sur Panic in Detroit, Mike Ronson fait crier sa guitare (un délice). Dans Watch That Man, le piano est gai à souhait. Cracked Actor est du très bon heavy. Le morceau aux accents punk Jean Genie (qu’il a toujours joué en concert), est plein de pêche. Time, c’est mélancolique et terriblement beau. Et puis il y a la Fameuse reprise des Stones Let Spend the Night Together, effrénée et sulfureuse. L’album aurait été écrit en tournée, ce qui lui confère une note supplémentaire vu sa qualité. Le son est rock, certains titres sont devenus des classiques et Bowie le provocateur, Bowie l’audacieux a définitivement marqué son territoire. Commercialement, c’est l’album de David Bowie qui a le plus marché, raison de plus pour tester.


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