Billy the Kid

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17/20
Nom du groupe Kat Onoma
Nom de l'album Billy the Kid
Type Album
Date de parution 1992
Labels Fnac Music
Style MusicalJazz Rock
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. The Radio 05:01
2. Le Désert 05:45
3. The Gun 05:00
4. Will You Dance ? 04:52
5. Riverrun 04:39
6. The Trap 04:54
7. Lady of Guadalupe 04:13
8. Memo 03:58
9. Billy the Kid 05:28
10. Night Way 05:13
11. The Poplars 02:48
12. The Heart 04:33
13. The Pain 05:49
14. The Radio ( Remix ) 04:34
15. Hidden Track 03:25
Total playing time 1:10:12

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Kat Onoma


Chronique @ DHT06

06 Septembre 2017

En scène au milieu de nulle part

Les chansons de Kat Onoma prennent place dans un album comme des musiciens qui entreraient en scène au milieu de nulle part. Il y a toujours une impression dynamique d’avancée, de percée, d’occupation de l’espace réel et imaginaire, entre l’ombre d’une méditation et le soleil désertique. « The Radio » incarne le groupe en marche, une masse d’instruments en évolution régulière, section rythmique, guitares et cuivres qui font corps avec la voix, et chacun à tour de rôle de se mettre en avant dans cette traversée aux allures de conquête de l’ouest : telle est la respiration, le lien organique entre le rythme et l’harmonie. « Le Désert » commence dans le dépouillement puis s’intensifie au fur et à mesure d’un monologue sans voix, ou d’un dialogue sans interlocuteurs : « Dans le désert, on parle sans parler ». Avec « The Gun », on est à fond dans le rock et la confiance règne, car un morceau nommé « The Gun » se devait de sonner avec force et conviction. Plus lent, « Will You Dance ? » se promène entre blues et dissonance. Plus rapide, « Riverrun » continue de puiser dans les racines profondes du rock, avec cette originalité de Rodolphe Burger qui chante à la manière d’un conteur calme, distant et attentif aux événements autour de lui, avant l’explosion free jazz de la conclusion. De nouveau plus lent, « The Trap », très blues également, marque la fin de cette alternance et fait place aux accents latins de « Lady of Guadalupe » puis à la poésie française de « Memo », deux morceaux confirmant une lenteur installée, d’une monture qui se ménage pour arriver au bout du voyage avant la mort. Avec « B. the K. », la guitare est à l’honneur, telle une arme dans le duel final, tandis que la trompette et le saxophone reviennent comme des fantômes ou comme des anges. « Night Way » secoue les derniers survivants, et la diligence repart pour un tour, laissant « The Poplars » au calme.

D. H. T.

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