¡Dos!

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
12/20
Nom du groupe Green Day
Nom de l'album ¡Dos!
Type Album
Date de parution 13 Novembre 2012
Style MusicalPunk-Rock
Membres possèdant cet album35

Tracklist

1.
 See You Tonight
 01:06
2.
 Fuck Time
 02:45
3.
 Stop When the Red Lights Flash
 02:26
4.
 Lazy Bones
 03:34
5.
 Wild One
 04:19
6.
 Makeout Party
 03:14
7.
 Stray Heart
 03:44
8.
 Ashley
 02:50
9.
 Baby Eyes
 02:22
10.
 Lady Cobra
 02:05
11.
 Nightlife
 03:04
12.
 Wow! That's Loud
 04:27
13.
 Amy
 03:25

Durée totale : 39:21

Acheter cet album

 $14.40  14,60 €  6,90 €  £37.50  $17.60  14,85 €  41,99 €
Spirit of Rock est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Green Day


Chronique @ Redgrave

29 Novembre 2012

Un rétro adroit et surprenant

Repartir de zéro, rejaillir du néant. Là est peut-être le plus compliqué dans le processus de création, d’autant plus pour un artiste confirmé. C'est pourtant le défi que s'était lancé Green Day en annonçant la sortie de sa trilogie "Uno!", "Dos!" et "Tré!", et il faut avouer que malgré les années qui passent, le plus si jeune trio californien a toujours plus ou moins su se réinventer. Après un Uno! timide, relativement bon mais sans grande surprise, c'est en toute logique que Dos! emboîte le pas. Et là, ce n'est plus la même musique. Au sens propre comme au sens figuré.

Alors que Uno! devait être un album « retour aux sources » (qui c’est d’ailleurs plutôt avéré comme étant l’album d’une deuxième jeunesse et non pas un retour à la première), la bande à Billie Joe nous offre cette fois un album qu'elle décrit comme du "party garage". Définition inexacte de la part du groupe me direz-vous, et vous n’auriez pas tort, car la réalisation est bien évidement parfaitement aseptisée, ce qui n’a rien d’étonnant de la part d’un album de Green Day, mais ce qui s'oppose donc à l'idée d'une musique typée garage. Par contre, le côté "Party" est lui bien présent, en tout cas beaucoup plus qu’il ne l’était sur le premier volet de la trilogie.

Le second volet de la trilogie démarre sur la courte et gentillette "See You Tonight", une petite balade ayant pour seul instrument une guitare électrique proprette et clean au possible. L’album débute vraiment avec "Fuck Time", chanson aussi stéréotypée qu'efficace, mais avant tout parfaitement rétro (on retrouve directement l'ambiance Rock n' Roll des 60s, celle de Chuck Berry et compagnie) et on croit alors également retrouver le Green Day de Uno!, sauf que cette fois la nostalgie quant à la jeunesse passée du groupe a laissé place à une bonne dose de gaîté bienvenue. "Stop When the Red Lights Flash" marque quant à elle un premier temps mort dans l’album, on revient ici à du Green Day plus classique, mais bon dieu qu'est-ce que c’est fade ! Heureusement, la très bonne "Lazy Bones" (qui n'est pas sans évoquer The Strokes) arrive ensuite et l’ambiance remonte. Le problème, c’est que malgré sa qualité, la chanson reste très courte, et c’est là qu'on se rend compte que le trio de Berkley nous a lâché un album en dent de scie. Car après la pluie vient le beau temps, et après le beau temps… Et bien c’est la pluie qui revient, comme le confirme la tristounette "Wild One".

Heureusement pour nos oreilles, l’album trouve un second souffle à partir de "Makeout Party", une bonne chanson présentant surtout un sacré solo (un long cri de Billie Joe, qui n’est pas sans rappeler l’époque bénie de Kerplunk! et Dookie). Les trois californiens nous offrent ensuite une pop-rétro bien maîtrisée à travers "Stray Heart", qui restera à n’en pas douter une des meilleures chansons de la trilogie. On plonge ensuite dans du Green Day plus classique avec "Ashley", qui de par son style aurait presque pu figurer sur American Idiot, et là, le côté "Party" annoncé est alors pleinement confirmé. "Baby Eye" quant à elle passe comme une lettre à la poste, ou plus exactement comme un titre quasi surf-rock à base de "Who-oh-oh-oh-oh", qui conduit parfaitement au rock groovy de "Lady Cobra".

Après avoir exploré les racines du rock à travers ses dix premiers titres, Dos! Lâche sa plus grosse surprise : "Nightlife", qui constitue du Green Day aux accents… Hip-Hop. Non, vous n’avez pas mal lu, et non ce n’est pas une blague. Une douce voix féminine remplace la voix de Billie Joe lors des couplets, une ligne de basse très posée se promène le long du morceau, et un beat rappelant les premier temps du Hip-Hop (dont il faut souligner que l’apparition Outre-Atlantique coïncide avec la formation du groupe) ponctue le titre. On peut ne pas aimer, mais avouons que le pari était très osé de la part du groupe, et on ne peut que s’en réjouir, d’autant plus que le pari est assez réussi, la chanson étant loin d’être mauvaise, quoiqu'un peu maladroite quand même.
L’album se clôt sur deux hommages, l’un au classic rock via "Wow, That’s Loud!", qui rassurera certainement les éventuels déçus de la piste précédente, et l’autre à Amy Whinehouse, qui permet au groupe de s’aventurer dans les contrées du blues sur la sobrement intitulée et promise de longue date "Amy"

Dos! réussi à tenir les promesses de surprises qu’Uno! n’avait su contenter. On s’attendait à un album de rock festif, on a finalement droit à un voyage rétro sympathique entre pop, rock n'roll, surf, punk, blues et même hip-hop. Bref, il y a avec cet album peut-être d’ores et déjà de quoi créditer Green Day d’une mue réussie, en attendant la confirmation avec « Tré! ».

1 Commentaire

1 J'aime

Partager
hadsonners - 30 Novembre 2012: Hmm ta chro est bonne mais je ne suis pas trop d'accord avec toi, ce disque est moins bon que le premier je trouve, aucun titre n'est réellement bon, Uno même s'il n’était pas brillant avait quelques morceaux comme "Nuclear Family", ou "Kill the DJ" qui était vraiment sympa, ici je ne trouve vraiment pas de titre qui sorte du lots, peut être la minimaliste "Amy" qui est sympa...
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire