1er album pour ce groupe qui démontre un fameux potentiel. En live, sur la scène, ils sont impressionnant avec cet album. Des vêtements qu'ils portent aux cheveux qu'ils exhibent, tout invite au voyage dans une dimension musicale rarement égalée en rock progressif à texte francophone. Beaucoup de percussions et un gros gros travail à la fois sur les arrangements et aussi sur la voix de Dominique Leonetti possède une voix proche de celle de William Sheller. Et d'ailleurs la musique du groupe se rapproche parfois de son univers musical. Mais attention, il n'y a aucune copie.
Lazuli est parfaitement maître de son propos et complètement original.
Le frérot du premier, Claude, est aussi un phénomène car après un grave accident qui l'a laissé handicapé du bras gauche, il a inventé et développé un instrument auquel il a donné le nom de Léode. Unique au monde, il s'agit d'un hybride de guitare électrique et de synthétiseur. Un peu comme le synthé-guitar inventé fin des années 70 mais totalement différent d'aspect : pas de cordes, un manche lisse avec un matériau sensible à la pression des doigts et à la place de ceux-ci sur l'instrument. Capable de reproduire le moindre vibrato, la Léode est fascinante à regarder mais aussi à écouter sur l'album. Claude la fait se plaindre comme un animal marin blessé que ça en donne la chair de poule... Pour l'instant, la Léode n'est pas commercialisée.
Petit bémol cependant concernant cet album fantastique, l'intérêt baisse au fur et à mesure qu'on approche de la fin du disque. Il devient moins intéressant, plus plat ou plus ordinaire. Bon, on pardonne va.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire