Favourite Worst Nightmare

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17/20
Nom du groupe Arctic Monkeys
Nom de l'album Favourite Worst Nightmare
Type Album
Date de parution 23 Avril 2007
Style MusicalRock indépendant
Membres possèdant cet album42

Tracklist

1.
 Brianstorm
 2:50
2.
 Teddy Picker
 2:43
3.
 D Is for Dangerous
 2:16
4.
 Balaclava
 2:49
5.
 Fluorescent Adolescent
 2:57
6.
 Only Ones Who Know
 3:02
7.
 Do Me a Favour
 3:27
8.
 This House Is a Circus
 3:09
9.
 If You Were There, Beware
 4:34
10.
 The Bad Thing
 2:23
11.
 Old Yellow Bricks
 3:11
12.
 505
 4:13

Durée totale : 37:34

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Arctic Monkeys


Chronique @ scrattt

08 Novembre 2008
Arctic Monkeys sur Spirit of Metal ? Pourquoi pas. La frontière entre le métal et le rock est quelque chose d'assez flou et donne lieu à de nombreux débats incessants où pas grand chose d'intéressant n'y ressort à la fin. On passera donc très rapidement sur le terme "métal alternatif", qui pourra faire rigoler plus d'un chevelu drogué au death, black et autres délicatesses propre au métal, pour se concentrer sur l'album proprement dit.

Arctic Monkeys, c'est quoi ? Une bande de quatre jeunes venus d'Angleterre, qui s'est fait connaître grâce à internet, et qui a cartonné avec son premier album au nom aussi long qu'un plat de spaghettis mis bout à bout: Whatever People Say I Am, That's What I'm Not, sorti en 2006. Le groupe récidive, et sort son deuxième méfait un an plus tard, très attendu par... un peu tout le monde. Avouez quand même que quatre rigolos qui sortent de nulle part et dont le succès est immédiat, ça à de quoi faire parler les médias (qui ne s'en privent pas, d'ailleurs). Arctic Monkeys se taille désormais une belle part dans le monde du rock, et "Brianstorm" passe désormais sur les radios. Oui bon c'est bien gentil tout ça, mais qu'en est-il du reste de l'album ?
Le groupe nous sert un rock dynAMique, teinté d'un peu de mélancolie et de pop. "Teddy Picker", avec son petit solo entraînant, "Brianstrom" et sa batterie déchaînée, "D is for dangerous" et son rythme dansant... les chansons sont courtes (2 à 3 minutes) mais sont parfaitements éxecutées. Arrive la ballade du milieu d'album ("Only ones who know"), assez moyenne, très classique, presqu'ennuyante. J'en profite pour parler de la voix d'Alex Turner, bien en accord avec les chansons : entraînant, mis en valeur, sans dépasser toutefois les autres instruments (dû notAMment à une bonne production). Son chant peut paraître un peu monotone, mais il arrive quand même à monter dans certains aiguës quand il le faut sans en faire des tonnes, traînant plus dans un registre plus grave.

Jusque là, on pourrait penser que les Arctic Monkeys nous ont gratifié d'un très bon album rock, sortant un peu du lot. Oui, mais voilà : ça serait trop facile, et le groupe ne va pas se contenter que de ça. La suite se révèle encore plus intéressante que le début. Pourquoi ? Parce que si les compositions du début étaient assez linéaires, sans réelles surprises (quoique : "Balaclava" ne l'est pas tant que ça), le groupe va réussir dans les autres compositions à leur donner du peps grâce à des rebondissements aussi inattendus que jouissifs. Ainsi, un titre qu'on pourra qualifier de "normal" se verra d'un coup transformé par un bon gros riff de guitare et une rythmique accélérée vers la fin sans qu'on s'y attende le moins du monde (du moins à la première écoute). Ainsi, si "Do me a favour" commence bien tranquillement, la fin se voit gratifiée d'un excellent break de guitares puissantes (c'est relatif) et mélodiques, "This house is a circus" se révèle bien percutante, avec un chant plus énervé, et "If you where there, beware" part carrément dans tous les sens, entre calme et tempête (je n'utiliserai quand même pas le terme de progressif, bien que celui-ci ait tendance à se mettre un peu à toutes les sauces en ce moment). Et ce petit plus fait toute la différence, parce que là on aura envie d'y revenir souvent pour se faire surprendre et apprécier ces changements bizarres. Même "505" tire son épingle du jeu: on pourrait croire à une simple ballade comme la précédente, mais non. Là encore, le groupe balance la sauce vers 2:30, et nous sort un solo merveilleux, bien que tout simple, et un refrain qui reste dans la tête dès la première écoute. Du coup, cette ballade-qui-n'en-n'est-pas-vraiment-une se révèle tout simplement la meilleure chanson de l'album.

Le disque est assez court, mais ça n'est pas bien grave, on peut le remettre juste après, comme ça. On pourra regretter cependant l'absence des paroles dans le livret, juste affublé de quelques illustrations. Dommage.
Au bout du compte, je m'attendais à un bon disque sans prétention, mais on se retrouve avec quelque chose de vraiment excellent dans les oreilles, et ce grâce une intelligence dans les compositions de la deuxième partie, parfaitement sentie. Les Arctic Monkeys ont bien mérité leur réputation, s'ils nous sortent un troisième album de cette trempe-là, je suis preneur !

1 Commentaire

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josy_du_13 - 16 Août 2012: Bien que ce soit un très bon album, je trouve qu'il est quand même un peu en dessous de Whatever People Say I Am, That's What I'm Not. Humbug est donc arrivé à point je trouve, car ils ont changé de sonorités, en restant dans leur énergie propre qui a fait leur succès.
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