In the Midst of This

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13/20
Nom du groupe Expatriate
Nom de l'album In the Midst of This
Type Album
Date de parution 21 Avril 2007
Style MusicalRock indépendant
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Get Out, Give in
2. Crazy
3. Gotta Get Home
4. Air
5. The Spaces Between
6. In the Night
7. Only Wanna Love Ya
8. Play a Part
9. Shooting Star
10. Blackbird
11. Times Like These
12. Are You Awake?

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Expatriate


Chronique @ MatttaK

17 Juillet 2009
Expatriate, voilà un groupe qui n'a pas choisi son nom par hasard, en y rajoutant un « The » de mise, en cette époque. C'est même un choix très honnête, connaissant le « parcours » des membres. En effet, ces quatre Australiens n'arrêtent pas de voyager, d'abord entre Djakarta et Sydney, puis maintenant installés à Berlin, comme la plupart des musiciens (David Bowie, Iggy Pop, Gonzales, ou plus récemment, the Ting Tings). Avant de parler musique, il est toujours bon de souligner une qualité extérieure, comme ici, l'honnêteté du nom, de cette façon, la pillule passe mieux, si la critique est négative.

On pourrait continuer à tourner autours du pot, mais passons dans le vif du sujet : In The Midst Of This, le premier album studio d'Expatriate, un album aux sonorités Rock/New Wave, comme on en entend beaucoup depuis une dizaine d'années (Placebo, Editors, ou Interpol, groupes dont ils ont effectué les premières parties).
En général, un album contient ses meilleurs titres au début, à la fin, et parfois une chanson au milieu, le reste étant de moins bonne qualité. Cette règle, Expatriate semblent la connaître sur le bout des doigts, puisque c'est exactement comme ça qu'est construit leur production.

L'ouverture sur le titre « Get Out, Give In » est un réel plaisir. On a plus le côté rock que New Wave, et on a l'impression d'entendre un parfait mix entre Franz Ferdinand, Kasabian, et New Order, un régal. Le refrain est efficace, le son des guitares est froid, juste ce qu'il faut, il se passe des choses, et l'ensemble nous donne un très bon espoir quant au reste de l'album. Espoir quelque peu restreint par la suite, avec quelques chansons qui, sans êtres mauvaises du tout, semblent toutes les mêmes, avec une sonorité à la New Order, en moins bien fait, malheureusement. L'album se poursuit et s'enchaine de cette triste manière pendant au moins cinq chansons, sans qu'on n'en retienne vraiment une, et on regrette déjà la première, qui nous avait fait tant vibrer.
Mais le salut est proche, puisque le titre « You Were There » arrive au beau milieu de l'ennuie. Ce titre est vraiment réussi, une simple ballade acoustique, avec une voix nous rappelant tantôt Thom Yorke, tantôt Win Butler (Arcade Fire), fragile, et pleine d'émotion, sans sur-jouer. On apprécie l'effort, et l'attention revient. Mais celle-ci retombe, donc, avec quelques bonnes chanson, mais aucune qui se détache vraiment. Enfin, le dernier titre est un long et agréable supplique psychédélique, en plusieurs parties, la chanson la plus originale de l'album.

De l'originalité, voilà peut être ce qu'il manque à cet album, qui certes, ne casse pas trop de briques (mis à part trois titres excellents), mais est prometteur pour un premier album. L'ensemble de l'album est bon, mais tellement homogène qu'on s'ennuie vraiment, sans détester pour autant.

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