Jacks in the Box

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16/20
Nom du groupe Spunky Monks
Nom de l'album Jacks in the Box
Type EP
Date de parution 2014
Style MusicalRock Fusion
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Ostel
2. Sleever
3. Where Has She Gone
4. Spunky Monks
5. Hello Devil
6. Night's Woman

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Spunky Monks


Chronique @ Brozzy21

08 Mars 2015

Spunky Monks est déjà sur la route du succès, et on leur souhaite d'y rester !

Si tu es là, toi qui lis cette chronique, c’est que tu aimes le rock et que tu veux probablement en savoir plus sur le groupe Spunky Monks, ou que tu es tombé ici par hasard. Dans un cas comme dans l’autre, je te conseille de rester, car ce qui va suivre va probablement te motiver à écouter leurs compositions. Formé en 2011, le groupe a attendu trois ans avant de sortir son premier EP « Jacks in the Box », jeu de mots entre les diables qui sortent des boîtes avec fracas ainsi dénommés en anglais et les câbles-jack, meilleur ami du musicien. Il revendique des influences de rock californien, essentiellement les Red Hot Chili Peppers, mais également du Shakaponk, du Daft Punk, du James Brown ou encore the Doors. Leur musique serait-elle aussi riche que cela ? OUI ami lecteur !

Mais comme tu es, fieffé coquin, un grand dubitatif, je me dois de t’apporter quelques explications. Soit, j’avais préparé une jolie liste d’arguments. La première réaction qui te viendra à l’esprit, sera probablement « Suis-je en train d’écouter le dernier RHCP ? », et tu auras raison de te poser la question.

Commençons par le commencement si tu le veux -bien que tu n’aies pas ton mot à dire étant donné que c’est moi qui écris-. « Ostel », titre d’ouverture utilisé dans une pub Nokia, rappelle les belles heures du funk « redhotien » : guitare groovy, rythme dansant et entraînant, voix ressemblant beaucoup à celle d’Anthony Kiedis –d’ailleurs Arnaud Kalmes, le chanteur, a les mêmes initiales que lui ... Coïncidence ?- et une basse toujours très présente, comme dans les morceaux « Where Has She Gone » ou « Hello Devil ». Bref, la plongée dans la musique de Spunky Monks s’effectue assez facilement pour qui aime RHCP. Et je te vois déjà venir, disant « Mais quel est l’intérêt de faire strictement la même chose qu’un autre groupe qui est de toute façon plus connu ? », ce à quoi je répondrai : ce n’est pas la même chose. En effet, le groupe incorpore souvent des claviers dans ses titres, par exemple dans le refrain de « Ostel ». Sans être trop envahissants, ils permettent de donner un petit coup de fouet à certains titres.

Bon, je viens de parler de la première chanson, mais toi, tu en veux plus n’est-ce pas ? Alors parlons des pistes suivantes. Cet EP est avant tout, comme je le disais précédemment, basé sur le funk-rock, et ce sont des morceaux comme « Spunky Monks » et « Hello Devil » qui en font la force. Le premier rappelle « Power Of Equality » des Red Hot Chili Peppers, notamment grâce au débit de paroles et à la technique de slap du bassiste (surnommé Slapman par le groupe), tout en alternant couplets nerveux et refrains calmes. « Hello Devil », en revanche, est beaucoup plus direct : on se laisse tout de suite avoir par le jeu de guitare de la première partie, plus rapide que dans le reste de ce « Jacks in the Box », avant que le groupe ne laisse aller à une partie instrumentale très bien assurée dans la suite du morceau.

Cependant, ce n’est pas parce que le groupe s’inspire allègrement des Red Hot Chili Peppers qu’ils en font une copie sans âme. A travers « Sleever », « Where Has She Gone » et « Night’s Woman », les Spunky Monks nous montrent l’étendue de leur talent de compositeurs. L’ambiance détendue et très calme de « Sleever », laissant une grande place au chant et aux claviers, prouve que le groupe possède sa propre identité musicale en s’éloignant de toutes leurs influences classiques, alors que « Night’s Woman » fait un petit aparté du côté du blues, avec une légère inspiration chez les Doors tout à fait bienvenue ici. Le morceau se finit d’ailleurs par une conclusion magistrale : un fabuleux passage de guitare électrique parfaitement soutenu par la basse et la batterie.

Qu’entends-je ? Je ne parle que des points positifs dis-tu ? Certes. Cependant je n’ai pas grand-chose à redire sur ce premier EP. Je pense juste que j’aimerais peut-être les voir plus se lâcher, se sentir libre d’envoyer un son encore plus puissant, comme le faisaient les Red Hot Chili Peppers à l’époque de « Blood Sugar Sex Magik ». A part ça, je n’ai pas grand-chose à redire, la musique est de qualité, les compositions sont très biens rythmées, de façon à ce que l’auditeur ne s’ennuie jamais. Enfin bref, c’est du bon.

Comme tu l’as probablement compris sacrée fripouille, « Jacks in the Box » est un coup magistral pour un premier EP. Spunky Monks est un groupe qui est appelé à devenir grand s’il prend la peine de nous pondre des titres comme ceux-ci à chaque album et je croise les doigts pour revoir d’autres jeunes groupes de cette qualité. Et je vais m’arrêter ici, car tu te dois désormais d’écouter « Jacks in the Box », alors fonce!

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