Chronique @ Sken
Un excellent EP (...) concentré en émotions et très dense dans ses ambiances
2010 correspond pour le quatuor britannique Klaxons à l'année de sortie de leur deuxième album, "Surfing the Void". L'opus à la pochette au "chat", sur lequel le groupe semble s'être "assagi", succède cependant d'excellente manière au délirant et non moins acclamé premier essai, le modestement nommé "Myths of the Near Future". Mais en 2010, à la surprise des fans et trois jours avant Noël, Klaxons met à disposition un EP de cinq titres.
Cet oeuvre de vingt-deux minutes, nommée "Landmarks of Lunacy" est passée relativement inaperçue dans la carrière du groupe. Ce que l'on peut assurément dire, c'est que les fans regrettant l'aspect complètement barré présent sur le premier album risquent d'être davantage déçus encore qu'après la sortie de "Surfing the Void".
En effet, loin de ses morceaux les plus expérimentaux et dérangeants (comme "Magick") ou de ses tubes pop/rock à l'efficacité redoutable (qui ne connait au moins l'air de "Golden Skans" ou "It's Not Over Yet" ?), Klaxons s'oriente ici dans une veine beaucoup plus posée et psychédélique, que des titres tels que "Valley Of Calm Trees" ou même"Echoes" du précédent album pouvaient laisser entrevoir.
Le long de ces cinq titres, Klaxons entretient un climat embué et fortement psychédélique. Des morceaux au tempo volontairement lent et prenant le temps d'installer des ambiances complètement prenantes. On sera ainsi emportés par un "Silver Forest" n'ayant jamais aussi bien porté son nom puisque le voyage auditif a lieu sans même que l'on ne s'en rende compte, notamment grâce à ces chœurs si déroutants appuyant le refrain.
Tant les instrumentations que la voix de Jamie Reynolds se veulent à l'image de cette pochette, poignants tout en gardant cet aspect mystérieux faisant tout le charme de l'oeuvre. "Wildflowers" est sans conteste le titre le plus représentatif de cette volonté et son refrain magnifique (la voix cristalline de Reynolds y fait merveille) nous fait définitivement oublier toute préoccupation terre-à-terre.
C'est à "Marble Fields" que revient la charge de conclure cet EP. Le titre s'en tire très bien, proposant une instru un peu plus "groovy" , toujours dans cette ambiance décadente et onirique qui sied parfaitement au combo. Un clin d’œil est même effectué en fin de morceau avec ces "bidouillages" et mélodies dérangeantes qui rappelleront aux fans les premiers travaux du groupe. Un excellent EP donc pour Klaxons, concentré en émotions et très dense dans ses ambiances, idéal pour s'évader le temps d'un voyage de grande qualité.
Cet oeuvre de vingt-deux minutes, nommée "Landmarks of Lunacy" est passée relativement inaperçue dans la carrière du groupe. Ce que l'on peut assurément dire, c'est que les fans regrettant l'aspect complètement barré présent sur le premier album risquent d'être davantage déçus encore qu'après la sortie de "Surfing the Void".
En effet, loin de ses morceaux les plus expérimentaux et dérangeants (comme "Magick") ou de ses tubes pop/rock à l'efficacité redoutable (qui ne connait au moins l'air de "Golden Skans" ou "It's Not Over Yet" ?), Klaxons s'oriente ici dans une veine beaucoup plus posée et psychédélique, que des titres tels que "Valley Of Calm Trees" ou même"Echoes" du précédent album pouvaient laisser entrevoir.
Le long de ces cinq titres, Klaxons entretient un climat embué et fortement psychédélique. Des morceaux au tempo volontairement lent et prenant le temps d'installer des ambiances complètement prenantes. On sera ainsi emportés par un "Silver Forest" n'ayant jamais aussi bien porté son nom puisque le voyage auditif a lieu sans même que l'on ne s'en rende compte, notamment grâce à ces chœurs si déroutants appuyant le refrain.
Tant les instrumentations que la voix de Jamie Reynolds se veulent à l'image de cette pochette, poignants tout en gardant cet aspect mystérieux faisant tout le charme de l'oeuvre. "Wildflowers" est sans conteste le titre le plus représentatif de cette volonté et son refrain magnifique (la voix cristalline de Reynolds y fait merveille) nous fait définitivement oublier toute préoccupation terre-à-terre.
C'est à "Marble Fields" que revient la charge de conclure cet EP. Le titre s'en tire très bien, proposant une instru un peu plus "groovy" , toujours dans cette ambiance décadente et onirique qui sied parfaitement au combo. Un clin d’œil est même effectué en fin de morceau avec ces "bidouillages" et mélodies dérangeantes qui rappelleront aux fans les premiers travaux du groupe. Un excellent EP donc pour Klaxons, concentré en émotions et très dense dans ses ambiances, idéal pour s'évader le temps d'un voyage de grande qualité.
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