Lovehunter

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16/20
Nom du groupe Whitesnake
Nom de l'album Lovehunter
Type Album
Date de parution 01 Octobre 1979
Produit par Martin Birch
Style MusicalHard-Rock
Membres possèdant cet album17

Tracklist

Reissue in 2006 by Sunburst/Parlophone Records with 4 bonustracks - Tracks 11-14: Andy Peebles Radio 1 Session Recorded 29/03/1979
1.
 Long Way from Home
 04:58
2.
 Walking in the Shadow of the Blues
 04:26
3.
 Help Me Thro' the Day
 04:40
4.
 Medicine Man
 04:00
5.
 You 'n' Me
 03:25
6.
 Mean Business
 03:49
7.
 Lovehunter
 05:38
8.
 Outlaw
 04:04
9.
 Rock 'n' Roll Women
 04:44
10.
 We Wish You Well
 01:39

Bonus
11.
 Belgium Tom's Hat Trick
 03:40
12.
 Love to Keep You Warm
 03:30
13.
 Ain't No Love in the Heart of the City
 04:54
14.
 Trouble
 04:30

Durée totale : 57:57

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Whitesnake


Chronique @ Loloceltic

16 Septembre 2013

Laissez-vous mordre par l'animal !

"Trouble" ayant posé les bases du style Whitesnake, David Coverdale n’a pas voulu perdre de temps pour lui donner une suite. "Lovehunter" déboule donc dans les bacs dès 1979 pour battre le fer tant qu’il est chaud et attirer l’œil du chaland avec une pochette à la suggestion appuyée. Une fois un peu d’attention apportée aux paroles et à la musique, la preuve est faite qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise.

L’équipe reste la même que pour le précédent opus et la complicité entre les musiciens est évidente. Coverdale va même jusqu’à abandonner le micro à Bernie Madsen sur "Outlaw", rock-funk-bluesy d’excellente facture mais qui aurait probablement gagné à ce que cet échange de poste n’ait pas lieu, le talentueux guitariste n’étant de toute évidence pas un chanteur de catégorie équivalente. Dommage, car ce titre arrive après deux sommets d’un album cependant irrégulier. En effet, il est difficile de tenir la route après le rock’n’roll survitaminé de "Mean Business" qui voit John Lord se déchaîner en solo sur une rythmique emmenée par une basse vrombissante, et après le vicieux "Love Hunter" alternant couplets plaintifs et refrains soul-blues sur fond de slide.

C’est un peu le problème général de ce pourtant excellent album. A côté de certaines pépites, d’autres titres ont un peu de mal à exister, et sans être mauvais, ils ont du mal à supporter la comparaison. Difficile ainsi pour le chaloupé "Medicine Man" et le rock’n’roll 70’s de "You’n’Me", de se faire une place au soleil après la chaleur bluesy de "Walking In the Shadow of the Blues" et un "Help Me Thro’ The Day" dégoulinant de feeling. Cependant, il est également possible d’aborder cette tracklist comme s’il s’agissait de l’emblématique reptile décorant la pochette de cet opus, capable d’endormir sa proie avant de la paralyser d’une attaque fulgurante. C’est par exemple le cas en début d’album avec un "Long Way from Home", sympathique pop-rock-bluesy à l’air de ne pas y toucher, mais qui ne nous prépare pas à l’attaque des deux titres précédemment cités.

"Lovehunter" ne peux donc être considéré comme un album incontournable de Whitesnake, même si certains titres sont logiquement entrés dans la légende du grand serpent blanc. Cet album semble plus se positionner comme une confirmation des espoirs que "Trouble" a pu faire naître. Il devient maintenant évident que le groupe de David Coverdale peut envisager l’avenir en grand et que, si le potentiel des musiciens ne pouvait pas faire de doute, l’amalgame s’est fait avec succès. N’hésitez donc pas à vous laisser mordre par l’animal, le venin qu’il injectera dans vos veines ne vous apportera que des symptômes positifs.

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