New Gold Dream (81-82-83-84)

Liste des groupes New-Wave Simple Minds New Gold Dream (81-82-83-84)
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18/20
Nom du groupe Simple Minds
Nom de l'album New Gold Dream (81-82-83-84)
Type Album
Date de parution 13 Septembre 1982
Style MusicalNew-Wave
Membres possèdant cet album31

Tracklist

1. Someone, Somewhere in Summertime 04:36
2. Colours Fly and Catherine Wheel 03:49
3. Promised You a Miracle 04:28
4. Big Sleep 05:00
5. Somebody Up There Likes You 05:02
6. New Gold Dream (81-82-83-84) 05:39
7. Glittering Prize 04:33
8. Hunter and the Hunted 05:55
9. King Is White and in the Crowd 07:00
Total playing time 44:59

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Simple Minds


Chronique @ zvlorg

19 Juin 2010
Simple Minds est un groupe bien curieux, assez difficile à suivre, très expérimental, poussant le son new wave au comble de l’étrange, tout ça pour trouver son propre style, et il semble bien qu’en 1982, le groupe ait enfin abouti. L’album New Gold Dream suit le chemin initié par le précédent opus, en plus carré. Le résultat sera énorme et marquera l’apogée de l’ère new wave des Minds, le hissant parmi les rois du genre, aux côtés de Depeche Mode, U2 ou The Cure.

Tout commence avec Someone, Somewhere in Summertime, synthé bien réglé, voix grave, on retrouve l'héritage de Joy Division, en moins misanthrope. Colours Fly and Catherine Wheels fait entendre la basse, un bon titre new wave encore. Promised You a Miracle mêle pop et new wave, un sentiment global entre joie et mélancolie, l'un des futurs tubes de l'album, sans pour autant tomber dans la facilité. On retombe dans le noir avec Big Sleep, mené par un air de synthé magnifique, et chanté par un Jim Kerr au comble du grave. On poursuit le voyage au fond des ténèbres cold wave avec Someone Up There Likes You, passage instrumental sombre et mystérieux. Petit rayon de soleil avec le grand classique Glittering Prize, une très belle chanson qui reprend également des éléments de british pop. Mais très vite on replonge dans l'obscurité avec Hunter and the Hunted, dont l'ambiance glaciale est immortalisée par un solo de clavier d’anthologie joué par le grand Herbie Hancock (claviériste jazz qui a joué notamment avec l'immense Miles Davis). On termine sur une note celte avec King Is K and in the Crowd, le mélange entre musique trad écossaise et cold new wave est subtil et bien réussi.

Avec New Gold Dream, Simple Minds sort quelque peu de sa période d’expérimentations, les synthés y sont moins présents mais toujours pertinents, un album tremplin qui arrive en même temps que Pornography des Cure et Broken Frame de Depeche Mode, et un peu avant War de U2, une ère faste pour la new wave donc, et Simple Minds y contribue grandement en produisant son dernier chef d’oeuvre du genre, avant de progressivement évoluer.

1 Commentaire

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exelkorto - 01 Fevrier 2015: Personnellement, j'adore la chanson New Gold Dream dont tu ne parles pas (un oubli?) qui sonne comme un hymne à la nuit et aux lumières de la ville.
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