Super trois fois super : Super disque-Super groupe-Super Cipollina !!!
Allez tout de suite au top du top : cap sur le dernier morceau qui sera le premier (cf Bible) et pour longtemps: the Fool. 12mn35 qui vous ramèneront à cette période où tout les possibles l'étaient y compris les pires (mourir au Vietnam). Je ne connais pas de meilleure illustration sonore de cette explosion de désirs, et de leur frustration, exprimée par la révolte de la jeunesse US des années 66-69. Si ce morceau ne vous parle pas laissez tomber!
Une fois que vous avez pris ce chef d’œuvre en pleine poire je pense que les autres morceaux vous aideront à le digérer et vous faire comprendre d'où il vient.
Pride of
Man : ruisselant du soleil californien
Light Your Window : bijoux de lyrisme maîtrisé
Dino's Song : morceau dédié à l'âme damnée de ce groupe Dino Valenti (alors en tôle) et dont seule l'absence a rendu possible une telle galette (cf leurs productions ultérieures)
Gold and Silver : repiquage d'un morceau de Dave Brübeck transformé - sublimé plutôt - par les guitares de Duncan et Cipollina : La West Coast vous parle.
Too Long : où tout est dit-en condensé
et puis the Fool. Ca y'est vous avez compris et pourquoi l'évocation du nom de John Cipollina éveille des souvenirs Patinir
Ne vous précipitez pas à la recherche d'autres pépites studio de ce groupe : il n'y aura jamais d'équivalent; le sort ne le permettra pas. Sinon pour se consoler (ré)écoutez les live période 66-68.
Ultime commentaire : cet enregistrement est aussi une sorte de capitulation car ces freaks authentiques jammant gratos à tout va, vivant dans des bagnoles; signent là pour un jackpot moyennant des enregistrements studio reintroduisant ainsi le business de l'entertainment dans le jeu! Début d'une autre histoire....
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