Un retour dans les pas d'AC/DC.
Alors qu’il célèbre le second come-back de Marc Storace en son sein, après l’épisode Carl Sentence qui n’aura duré qu’un album, le combo suisse, dont Fernando Von Arb est le seul survivant du line-up précédent, semble être en pleine inspiration en ne nous proposant pas moins de 14 titres.
Et s'il est juste de continuer à militer pour que l’on reconnaisse à
Krokus sa propre identité, le fait est que l’influence d’AC/DC se fait fortement ressentir sur une bonne moitié des titres de "
Rock the Block", en particulier sur les deux titres ouvrant ("Mad World") et clôturant ("
Rock the Block") cet opus. Du coup, même si ces titres sont excellents, tout comme leurs petits frères "One For All" ou "Throwing Her China", voilà qui ne va pas en aider certains dans leur croisade pour libérer ces chers Helvètes de leur étiquette de clones de la bande des frères Young.
Pourtant, la bande de Von Arb nous prouve qu’elle peut se détacher de l’ombre du géant australien en nous servant d’excellent titres tels que les mid-tempi "I Want It All" ou "Go My Way", le rock’n’roll "Hot Shot" ou le heavy "Night Of The Snake" sur lequel plane l’ombre d’Accept. Cependant, le positionnement des morceaux fait que l’on revient régulièrement vers des riffs qu’Angus ne renierait pas.
Il n'y a pas là de quoi se plaindre car la qualité est présente tout au long de l’album, mis à part le poussif "Open Fire", et le peu de production récente des 'kangourous électrifiés' oblige les fans à chercher leur bonheur ailleurs en patientant. Par contre, ce n’est pas cet album qu'il faudra prendre en exemple la prochaine fois que vous souhaiterez argumenter que
Krokus a sa propre marque de fabrique.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire