La plupart des titres de cet album sont devenus de véritables classiques.
Initialement sorti en 1979 en Australie, c’est en 1980 que ce premier album du gang des tatoués sort en Europe. La bande d’Angry Anderson étant pote avec AC/DC, c’est tout naturellement qu’Albert Productions s’occupe du quintet et que Vanda et Young prennent la production en charge. Et c’est ainsi qu’arrive sur nos platines cet album éponyme qui devant le succès de son premier titre sera appelé "Rock’n’Roll Outlaw" à l’usage.
La plupart des titres de cet album sont devenus de véritables classiques qui composent encore la setlist du groupe et qui, pour certains, ont fait l’objet de reprises par des groupes renommés. C’est le cas de "Nice Boys" qui apparaît sur "Lies" de Guns n’ Roses, et de "Rock’n’Roll Outlaw" repris par Nashville Pussy sur "High As Hell".
La méthode
Rose Tattoo est assez simple. Vous mettez les amplis à fond, le pied enfoncé sur l’accélérateur et vous balancez un hard-rock brut de décoffrage enrobé de slide, et vous obtenez un album honnête, entraînant et efficace. Le groupe est issu de la classe prolétarienne et s’en revendique dans certains de ces textes, les autres étant des hymnes à la 'rock’n’roll way of life', à base de 'sex, alcohol & rock’n’roll'. Les influences se trouvent du côté des co
Pains d’AC/DC pour des morceaux tels que "Rock’n’Roll Outlaw", "One Of The Boy" ou "
Bad Boy for Love", mais aussi du bon gros blues avec l’hymne qu’est devenu "The Butcher And Fast Eddy" et sa sombre histoire de guerre des gangs. Enfin, le punk n’est pas loin quand Angry déverse sa rage sur "Nice Boys", "Remedy" ou "
Astra Wally". La seule pose de l’album se trouve vers la fin de l’album avec la seule ballade du groupe à ce jour, le très sympathique "Stuck On You", coincée entre les énervés "T.V." et "Tramp".
C’est donc une véritable bombe hard rock’n’roll que
Rose Tattoo nous offre en faisant à la fois preuve d’une honnêteté rafraîchissante et d’une maturité particulièrement rare pour un premier album. Si vous ne faites pas encore partie des fans de la bande d'Angry Anderson et de sa gouaille inimitable, jetez une oreille sur cette galette. Il y a fort à parier que vous ne pourrez plus décrocher dès les premiers accords de "Rock’n’Roll Outlaw", et que vous donnerez à la discographie du groupe la place qu’elle mérite au panthéon du hard-rock.
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