Rust Never Sleeps

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18/20
Nom du groupe Neil Young
Nom de l'album Rust Never Sleeps
Type Album
Date de parution Juillet 1979
Style MusicalRock
Membres possèdant cet album34

Tracklist

Re-Issue in 1987 by Reprise Records
1. My My, Hey Hey (Out of the Blue) 03:45
2. Trasher 05:38
3. Ride My Llama 02:29
4. Pocahontas 03:22
5. Sail Away 03:46
6. Powderfinger 05:30
7. Welfare Mothers 03:48
8. Sedan Delivery 04:40
9. Hey Hey, My My (into the Black) 05:18
Total playing time 38:16

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Neil Young


Chronique @ zvlorg

15 Août 2010
Dans la deuxième moitié des années 70, Neil Young a alterné entre un rock durci et un folk à sa sauce traditionnelle, et fin 1978 il engage une tournée durant laquelle il jouera à la fois seul avec sa guitare et avec le Crazy Horse. C’est en 1979 qu’il enregistre le live qui donnera naissance à l’album Rust Never Sleeps, où il a l’occasion de démontrer à la fois son songwriting folk et sa puissance sonore.

La première partie est uniquement composée de morceaux folk, et pas n’importe lesquels, Neil Young n’a pas voulu prendre cette partie à la légère et les 5 titres sont incontournables, à commencer par le déchirant My My, Hey Hey, le lancinant Thrasher ou les plus entrainants et country Sail Away, Pocahontas et Ride My Llama, le Loner réussit en 5 titres à dégager une magie digne des meileurs moments de Harvest. Vient ensuite la deuxième partie, la partie rock, où l’on retrouve le survolté Crazy Horse et le style hard rock qui a vu le jour à partir de Zuma à travers Welfare Mothers ou Powderfinger. Young ajoute même une dose de punk qui fait figure de catalyseur sur le surpuissant Sedan Delivery, où il ajoute des breaks progressifs travaillés avec soin. Le morceau final est entré dans la légende car il préfigure à la fois la musique et la philosophie grunge, un son sale, des riffs lancinants et hypnotiques et des textes pessimistes et presque suicidaires, une tuerie incroyable qui a dû secouer une bonne partie du public à l’époque.

Illustrant à merveille les grands écarts de Neil Young à cette époque, Rust Never Sleeps s’impose à la fois comme un chef d’oeuvre folk mais aussi comme l’accomplissement de l’évolution hard rock initiée par Zuma, dans un style encore plus puissant et où le Loner s’illustre avec succès. Il marque aussi la fin d’une époque, le renouveau 75-79 s’achève et Young ne manquera pas de se donner un second souffle dans les années à venir.

1 Commentaire

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GLADIATOR - 15 Août 2010: Un album très contrasté , ou le folk voisinne avec le Hard-Rock burné...J'en profite pour remercier le chroniqueur pour ses nombreux articles courts , mais concis et justes . Bravo pour le travail .Glad.
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